DRAMES DE LA VIE COURANTE.
par la Compagnie l'EMPORTE-PIECE ( Tam-Tam Théâtre ) PAU.
Vie courante ?
...mon oeil!
Les personnages, sans une once de psychologie, nous font entrer dans un rêve éveillé, délirant et fantasmagorique, à tomber à la renverse si les fauteuils rouges de La Charcuterie n'étaient pas aussi confortables.
Parce que,franchement, vous avez déjà vu un comédien qui obtient enfin le rôle de sa vie, le répète jour et nuit jusqu'à ce que les voisins portent plainte à la gendarmerie? A noter que le rôle obtenu est celui de CAMBRONNE, le jour du fameux mot jeté crânement à la face des Anglais sur le tragique champ de bataille de WATERLOO !
Les soldats anglais cernaient les troupes françaises,et leur général avait crié: " Grenadiers, rendez-vous "
ce à quoi déjà courageusement Cambronne avait répliqué: " La garde meurt mais ne se rend pas !"
Puis, le général anglais , fort lourdement ma foi, avait repris :"Grenadiers rendez-vous! rendez-vous ! "
ce à quoi Cambronne avait fièrement hurlé : " MERDE!" ( mais était-il utile ici de le rappeler? )
Alors, ce mot, ce seul mot du rôle, l'acteur en a cherché toutes les intonations possibles, il s'en est rendu malade, il a suscité le courroux des voisins et....le jour de la représentation...IL NE LE PRONONCA PAS !!!
La pièce (tout public) est composée de huit saynètes aux titres inattendus:
- La maîtresse femme,
- Le petit justicier,
- Tardives révélations,
-Drames du Palais Borgia,-Roméo ou l’enfant de la haine
- Un beau rôle,
-Prologue d’une carrière,
et-La banquise en fleur.
Ames sensibles, pince-sans-rire et autres croque-morts, auraient dû s'abstenir, mais ce fut un régal!
Les interprètes : Georges CAUGANT, Marie-Hélène GRONDIN-BIROT, Nicole HOUSSAYE, Mireille HUMARAUT, Thierry LACROIX, Didier MALINGRE ... furent bien plus qu'à la hauteur grâce à la mise-en-scène inventive de Thierry Lutz.
Et le jury, à l'unanimité, accorda le Grand Prix à cette compagnie.
A noter que déjà lors de ce même festival , celui de 2006, ils avaient obtenu la récompense suprême pour "AMOUR AMOR" un montage de textes de Garcia-Lorca.
... et le jury jura, mais un peu tard, ... qu'il ne jurerai plus !
RépondreSupprimerLa présidente du jury a un "craquant sourire","bonjour jeunesse"...
RépondreSupprimeren effet, je suis craquante : je craque de partout! misère !!!
Supprimerouille ouille ouille !
ce n'est pas la pièce que j'ai vue, mais INCONNU à CETTE ADRESSE a beaucoup touche le public.
RépondreSupprimermais comme a dit , un brin ironique , la présidente du jury, c'était "grace au texte" etce que tu as dit aussi : l'horreur du décors , le faux sens, avec ces tableaux qu'on ne vendrait pas à la foirfouiile !
heureuse d'être venue et l'an prochain, j'essairai de venir plusieurs soirs. Que vive ce charmant festival !
claudia
et vive la famille Durozier !
Oui ce fut un bon dimanche dans ce joli théâtre. J'ai regardé ton blog et lu ton "rapport"sur le théatre. J'ai aussi vu que tu avais mis le poeme sur l'aubergine. Il est super sympa. enfin je t'embrasse.
RépondreSupprimerEdith