samedi 12 mai 2012

NAVARRENX ( 64 ) sous le soleil

Certes capitale mondiale de la pêche au saumon, la ville est aussi une étape sur les chemins de St Jacques de Compostelle, comme en témoigne le refuge des pélerins ( et des pélerines ) dans cette ancienne bâtisse.




Au coeur des Pyrénées-Atlantiques, Navarrenx s'est élevée dès 1316 au rang de bastide.
Elle fut également la 1ère cité bastionnée sur le sol du futur Royaume de France.


C'est après l'assaut des troupes espagnoles de Charles Quint qui s'étaient emparées de la ville en 1523 ( merci mme le prof ! ) qu'Henry 2 d'Albret , roi de Navarre, décida de renforcer sa protection sur le Gave par un mur de 2kms, et ce un siècle avant la naissance de Vauban.

Un des accès : la porte St Antoine


Au choix: avec nos amis du village en vadrouille... ou sans ! 
...à vous de voir.


L'enceinte fortifiée a conservé au fil des siècles l'essentiel de son aspect, ses canons, sa poudrière où les militaires pouvaient stocker 25 000 livres de poudre, et sa fontaine aux griffons.




... son touriste anglais... aussi !


On appréciera également l'attitude studieuse de notre joyeuse troupe de retraités ( non, ce n'est pas un gros mot ) en vadrouille 


...surtout dans les lieux saints ,


...les places à l'ombre,

...et le Restaurant du Commerce


Ne pas terminer la visite sans le sourire des deux copines


...et du haut des remparts les vues magnifiques sur le Gave d'Oloron.


Le Gave est là, somnolant
Au creux de son lit,
Beau damoiseau lascif
Séduisant les nuages
En fuite vers le Sud.

Sur ses berges paisibles
Roulent ses clapotis
Qui me chantent le ciel
se mirant en ses yeux
couleur de menthe à l'eau.


Je l'observe et l'admire
Dans son lit de tourments.
Il s'étire érotique
Puis m'appelle et m'invite
A venir m'y plonger.

En ce lieu pacifique
Où le vert et le bleu
s'unissent tendrement
Je me pose et j'oublie
Le temps qui me vieillit.


















2 commentaires:

  1. Très belle leçon d'histoire et d'art appliqué, madame la prof !
    Très beau poème aussi !
    La seule chose qui me "chiffone" est cette danseuse balinaise au café du commerce : s'agit-il d'une déchirure dans le tissu spatio-temporel ou d'un abus de Jurançon ??? Je vais demander à Gérard d’enquêter.

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  2. Coucou et merci
    C'est un joli reportage. A Tout à l'heure...au théâtre
    Edith

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