Que serait PRAGUE sans MUCHA ?

Alphonse, né en 1860, dessinait dit-on avant même d'avoir appris à marcher!
De fait, sa mère lui attachait un crayon autour du cou pour qu'il puisse dessiner quand il se déplaçait par terre à 4 pattes!
Mais ce fut sur nos deux jambes que nous nous échappâmes du grand groupe de touristes .
Eux préféraient muser dans les boutiques
et nous voir le Musée MUCHA.
Il y a donc bien "muser" et "musée".

Déjà la Princesse Hiacinta , lithographie de 1921, nous accueillait sur le billet d'entée.

Je ne veux pas faire un cours, mes amis m'en feraient la remarque...

mais juste dire que Mucha fut refusé aux Beaux-Arts de Prague,

puis obtint un petit boulot au tribunal d'où il fut viré pour avoir caricaturé des plaignants et des prévenus.

Avec l'aide de son mécène le comte EGON,

il commença par réaliser des décors de théâtre puis des fresques murales .

Puis ce furent, entre autres, les lithographies...

et sa réussite à Paris.

Fini le cours !

Place aux images !

Mais il ne faut pas passer sous silence sa réussite

dans l'art de l'affiche publicitaire!

lui-même en fut très fier:

"J'étais content de participer à une oeuvre destinée au peuple

et non pas aus salons privés.

Elle était peu chère, accessible, et trouvait sa place

aussi bien chez les peu fortunés que dans les cercles les plus influents."

Ni ses affiches à Paris

notamment pour le théâtre de La Renaissance

où jouait la "divine" Sarah Bernard

théâtre pour lequel il réalisa un grand nombre d'affiches.

...à noter que Sarah bernard, ravie du succès des affiches auprès du public parisien,

offrit sur le champ à Mucha

un contratpour produire aussi des décors et des costumes.

Et je ne veux pas terminer cette visite si incomplète

sans rappeler les vitraux magiques conçus pour

La Maison Municipale à Prague.