Le chant de Sung Shu Ming,
venu de la nuit des temps,
me parlait du taïchichuan:
"Sans forme, sans ombre,
Tout le corps est transparent et vide,
Oublions le reste et soyons spontané,
comme le gong sur la montagne de l'Ouest,
comme le tigre qui rugit ou le singe qui crie,
comme la source pure ou l'eau immobile,
comme le fleuve turbulent ou la mer sous la tempête,
appliquons-nous à développer notre nature".
C'est donc au Vallon du Lescoure à Lescar
que nous nous sommes retrouvées
(mais où étaient ces messieurs?)
à l'heure où le coq chantait.
Une brise légère et le doux murmure d'un ruisseau proche
accompagnaient nos mouvements .
Et nos gestes lents et arrondis obéissaient à cette pensée
de Maître Kim:
"La patience est le support de l'esprit".
La patience, soit, cher Maître...
mais en bonnes épicuriennes,
l'apéro qui suivit ne nous parut pas moins agréable
et ne nous fit pas perdre nos trois énergies intérieures...
juste les dispersa-t-il un peu.
Mais
la force qui pousse
la force qui adhère
la force qui cède
la force qui attrape
la force qui dévie
la force qui vrille
la force qui presse
la force qui esquive
et la force qui intercepte...
toutes ces forces étaient en nous,
n'est-ce pas les filles ?
Mon cœur et toute le reste de ma misérable personne aspirent en cet enseignement, même virtuel...
RépondreSupprimeret dire que je travailler ce sera pour samedi prochain bisou dany mimi
RépondreSupprimerah ton taïchi ! me rappelle le Pays de Galles où tu en faisais faire tous les matins aux élèves ! et cette fois-là en plein Millenium Stadium de Cardiff ! et sur le ferry aussi , sur le pont supérieur, de bien beau souvenirs!
RépondreSupprimeret je vois que le virus ne te quitte pas
c'était très beau et très apaisant, rien qu'à regarder
bises F.