" Ces longues journées là, où tout se brise, où tout s'en va,
Y'a plus d'vent qui m'vient dans la gueule,
Y'a qu'le temps, qui sourit, qui dégueule,
Ces longues journées là, où tout s'englue ici bas.
Y'a la colère de vivre encore,
Y'a le lendemain qui bave de rage,
Et en ton âme, le terrible orage,
Qui gronde et tonne, hurle à la mort.
Ces longues journées là, où l'aujourd'hui n'est plus qu'autrefois,
Y'a que les larmes qui peuvent crier,
Y'a que ce drame, celui d'exister,
Ces longues journées là, où les murs suintent la foi,
Y'a les secondes qui t'encornent,
Y'a les minutes qui te lacèrent,
Et en ton coeur ce goût amer,
Du sang poisseux, souffrance morne.
Ces longues journées là, où ne résonnent que les "pourquoi",
Y'a que l'horreur qui t'ait aimé,
Y'a que la mort et ses doux baisers,
Ces longues journées là, où la barbaque sans coeur ni âme, où l'orphelin sans feu ni flamme, où ses yeux vides de tout espoir se noyent dans les lacs de douleur noire. Ce possédé, dansant sur les bruits stridents du battement de son coeur en son corps, cette poupée de chiffon, qui se laisse tomber à terre sans soupirs. C'est toi. Ces longues journées là, tu n'es plus rien parmis le rien, tu cours partout pour tenter le coup, t'es à un rien d'être près à tout. T'es l'abandon, sans foi ni loi, le recueillement qui pleure autrefois, t'es la souffrance qui se plie en deux, t'es l'ignorance de ces jours heureux. T'es plus qu'une merde, et c'est très bien comme ça, quand tout s'achève, y'a plus rien pour toi. Dans ces cas là, quand le vent te bouscule, cours donc ailleurs, jusqu'au crépuscule. Va perdre haleine, et sème cette peine. Les fruits du chagrin ont ce quelque chose de merveilleux, comme les mers déchaïnées lors d'un orage passionné. Les vagues qui braillent toutes en choeur, les nuages noirs qui pompent ta peur. Les paysages de la douleur chanteront donc tous ton heure. Ces longues journées là, pourtant, le temps s'enlise, les minutes gisent.
C'est le meurtre du sens. "
Courage mes amis !
ma léa est lumineuse , ma léa est vivante !
ce n'est que de l'art ... alors ce n'est pas grave .
ou est-ce l'inverse ?
hum ! hum !
....rien n'est vraiment sérieux .
de la poesie pour ne plus avoir peur de le peur la preuve ils nous tirent la langue apres mimi
RépondreSupprimercomme tu as tout compris , ma mimi !
RépondreSupprimerbizz
tarzandany
Je suis bouleversée par cette lecture et la profondeur lumineuse du regard qui va avec!
RépondreSupprimerSauvée par l'habituelle pirouette je ma rassure en pensant que "tout ce que veut Léo Léa l'a"...
Ah sacrée photo qu'il y a là ! Je pense me souvenir qu'on en avait pris une jolie floppée! :) De gros bisous, Léa
RépondreSupprimercette léa ! une pépite !
RépondreSupprimerà préserver
yvon
c un phénomène ! et quelle plume !
RépondreSupprimertu m'as semblé un rien plus gaie qd même
bichonne-là cette petite
claudia