Ce titre est extrait du superbe l'album : Carnets De Bord de Bernard Lavillier.
Elle Chante.... (à Cesaria Evora)
C'est une mélodie sans paroles hors du temps
Elle chante les yeux fermés en fléchissant le cou
Plongée dans un pays très éloigné de vous
Alors les mots qu'elle improvise
Sont faits de violence et de couleurs
Sa voix qui était fluide d'abord se brise et se renforce
Comme les blessures de l'âme dans la profondeur de l'écorce
Mais d'où lui vient cette infinie douceur
Cette sensualité mélangée de pudeur
Ses belles mains quand elles se posent
Sur une épaule ou sur mon bras
Tout se métamorphose
On oublie la mort on s'en va
Elle chante la terre rouge la sèche la stérile
Elle chante les hommes proscrits les sans terre dans les villes
Les jeunes filles en noir et tous les enfants dans les rues
Les longues années sans pluie et ceux qu'on n'a jamais revus
Elle a ce don cette lumière pour chanter des mots à sa terre
Le rêve qui la berce devient un grande vent ravageur
Et puis innocemment parle d'amour et de chaleur
Mais d'où lui vient cette infinie douceur
Cette sensualité mélangée de pudeur
Ses belles mains quand elles se posent
Sur une épaule ou sur mon bras
Tout se métamorphose
On oublie la mort on s'en va
Elle chante des mots qu'elle improvise
Venus de loin des profondeurs
Sa voix qui était fluide d'abord se brise et se renforce
Elle est la vie la mort la fragilité et la force
Elle est la vie la mort la fragilité et la force
je viens de voir que cette belle chanteuse était décédée
RépondreSupprimertu as bien fait de lui rendre hommage aussi vite
toujours aussi réactive la miss !!!
chouette la neige et là je vais y partir avec les enfants , ils t'embrassent aussi
franck
très très beau!
RépondreSupprimeret Lavilier, ce grand coeur sous ces muscles ... tout ce que j'aime
bisous
claudia
trop belle chanson que du bonheur a ecouter mimi
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