lundi 28 novembre 2011

Rencontre réussie entre LESCAR et Eric-Emmanuel Schmitt !

Salle des fêtes , l'auteur se prêta en souriant aux multiples questions qui fusèrent . Il avait refusé de définir des thèmes précis, préférant la spontanéïté d'un échange naturel.

Plus de deux-cents personnes dont deux classes du lycée Jacques Monod tout proche ont bu les paroles de l'auteur.

Extraits de l'interwiev par Laurent Bodet:
Vous êtes venus à Lescar à l'invitation des frères Durozier pour soutenir leur projet de Petite baraque. Qu'est-ce qui vous a séduit dans ce projet?
"J'ai rencontré deux enfants, passionnés et touchants, de vrais humanistes avec de vraies valeurs. A l'heure actuelle, toutes les images sont mécaniques, par la télévision ou internet, et il manque de présence, de chair et de sang. Nous avons besoin de vivre ensemble, de ces moments partagés et leur projet de porter le théâtre aux gens me semble à la fois du passé et de l'avenir. Pour retrouver l'aspect nomade des comédiens mais aussi transmettre cette flamme."


 On vous a vu rire souvent pendant la pièce..."Monsieur Hibrahim et les fleurs du Coran"
"Bien sûr, parce que c'est Joël qui m'a fait rire. Le texte, je le connais par coeur, mais son interprétation a rendu service à la pièce. J'ai particulièrement apprecié la façon dont il a montré comment Momo, le petit Moïse, est devenu facétieux au contact de Monsieur Ibrahim, l'arabe du quartier, alors qu'il ne l'était pas au départ."

les décors lumineux de Marika Gysbers



Vous venez d'assister à la 1ère d'une de vos pièces. Même si ce n'est pas vous qui étiez sur scène mais vos écrits, aviez-vous le trac avant le début de la représentation?
"Oui, une certaine forme de trac car même si la pièce a déjà marché 1000 fois, on se demande toujours si la 1001ème va marcher. J'ai confiance en ce texte mais on ne sait jamais ce que vont en faire ressortir les comédiens. Je ne connaissais pas Joël Durozier comme acteur avant ce soir et c'est à ce niveau qu'il y avait une incertitude"

     Mais qu'on se rassure, cette incertitude fut vite envolée et E.E. Scmhitt fut ravi de cette interprétation et de sa mise en scène  par deux gosses aux yeux clairs qui ont refusé de grandir, à notre plus grand bonheur.
Merci aux frères Durozier
et merci à Marika pour ces couleurs juvéniles qui éclataient sur la toile.
A bientôt, espérons-le.

2 commentaires:

  1. le premier à voir ceci? mais je ne te vois pas, tu devais squatter le premier rang non?
    je me souviens qd tu fesais venir les durozier dans tes classes
    franck

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  2. Quelle chance d'avoir eu E-E Schmitt en personne toute une journée et quelle personne d'une rondeur brillante, aimable et pleine d'humour!
    Chapeau bas aux deux frères Durozier.
    Le décor de Marika était parfait . Merci à tous sans oublier le chauffeur de Madame!

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