Le dormeur du val .
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil de la montagne fière ,
Luit : c'est un petit vallon qui mousse de rayons.
Un soldat jeune , bouche ouverte , tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu ,
Dort : il est étendu dans l'herbe , sous la nue ,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls , il dort . Souriant comme
Sourirait un enfant malade , il fait un somme :
Nature , berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil , la main sur sa poitrine Tranquille .
Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur RIMBAUD.
question : comment appelle-t-on la figure de style qui donne toute se force au dernier vers ?
RépondreSupprimerallez ! on répond !
avez-vous écouté la chanson jusqu'au bout ?
RépondreSupprimerVers mes 18 ou 19 ans, MOULOUDJI était venu chanter à PAU, à la MJC CADIER , devenue cinema (hélas ! ) certes d'Art et d'Essai, mais quand-même !... Il tenait à chanter sans micro , et beaucoup de ses chansons étaient carrément interdites en enregistrement ou sur les radios , et ce fut un moment EXCEPTIONNEL . c'est beau de vivre , à cause de ces choses-là .
AU, SECOURS ! en voulant modifier le titre j'ai effacé la chanson de MOULOUDJI !!!
RépondreSupprimerje file réparer l'erreur et je la remets en ligne illico-presto !
Ah ! ces vieilles !