" J'ai laissé le piano dans la maison de Mostaganem ".
Jacqueline certes, la bouleversante et lumineuse Jacqueline que l'on a connue dans les "Masquatrapes " , mais aussi la talentueuse Mélina Burlaud au piano et une adorable …fillette qui chante et danse avec grâce . Et le piano, loin d'être un élément secondaire , est un personnage à part entière qui souligne avec tendresse, violence, tristesse, dérision, poésie, humour...un texte déjà magnifique et touchant. Pas besoin d'être né en Algérie et d'avoir connu l'exil forcé de l'été 62, l'arrivée en France, avec juste deux valises, pour compatir et rire aussi à ce qu'ont vécu ces déracinés, ici deux adolescentes percutées par la grisaille et la pluie.
Le public de la salle archi pleine a retenu son souffle, et s'est levé d'un seul élan enthousiaste au moment des applaudissements. Quand les lumières se sont rallumées, on pouvait voir quelques yeux bien rouges ... et puis la vraie Dédée était là ... ceux qui ont vu la pièce comprendront.
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