lundi 28 janvier 2019

Les Demoiselles de Rochefort : Gene Kelly & Françoise Dorléac

… un de mes passages préférés … mais il y en a d'autres !   Je viens donc de revoir ce film pour la x ième fois et je me suis tout autant régalée, peut-être même plus ! 

samedi 26 janvier 2019

Déception ...

Oui oui, les mouvements que l'on pratique au taïchi, ces mouvements en cercles, en volutes , en spirales.... lentement , avec cette respiration profonde et abdominale, contrairement aux gestes droits, raides et carrés qui gaspillent l'énergie , ces gestes en courbes donnent une sensation de sécurité émotionnelle .


et cette SECURITE EMOTIONNELLE, je viens de la rechercher par la pratique du cycle du Ciel dans mon jardin. J'en avais fort besoin après le C.A. ( conseil d'administration) ce matin de l'asso de mon village que je préside depuis dix ans et que je me suis efforcée de développer . Douze activités recensées, 250 pratiquants pour un village de 1.000 habitants , pour une cotisation annuelle de 8 euros , assurance comprise, qui dit mieux ?

Désireuse de faire participer mon asso à la vie de la commune, nous avons chaque année participé au Téléthon, aux journées des assos etc... et financé la venue de groupes de rock, du coup offrant des concerts gratuits à tous les habitants. Cette année, alors que nous avons nous-même une troupe de théâtre " les Imposteurs" et que nos finances plus que positives nous le permettaient, j'ai proposé ce matin la venue au village d'une troupe sympatique, que j'avais déjà trouvée, qui aurait joué une comédie " familiale " propre à séduire touts les tranches d'âges. Une représentation donc gratuite, jouée au Foyer rural un dimanche après-midi. 

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Vous me voyez venir n'est-ce pas ?
Et bien ... NIET ! pas de THEATRE GRATUIT un dimanche dans notre commune, le vote en a décidé ainsi !
les arguments des contradicteurs ? ce n'est pas à notre asso de proposer celà et il vaut mieux réduire les cotisations annuelles, à 6 euros par exemple, s'il nous reste des sous, plutôt que d'offrir un spectacle aux habitants du village !
Voilà donc une belle DOUCHE FROIDE. Mon enthousiasme en prend encore un coup, je pensais que c'était une bonne idée , que la pièce animerait le village et ferait la joie de tous ... et bien non Danielle, tu es une pauvre idéaliste à la con, les membres du conseil préfèrent économiser 2 misérables euros sur une cotisation qui était déjà une des plus basses du département .
Je réfléchis donc fortement à la suite de mon implication dans cette asso . Je ne veux pas agir sur un coup de tête, j'ai proposé un autre C.A. sur le prix des cotisations et puis ... basta peut-être , j'aurai fait certainement mon temps .
Dommage ?
oui, extrêmement DOMMAGE.

Côté Culture, il est clair que dans ce village, je suis bien à condition de pouvoir en sortir souvent.

ps : mon club de taïchi ne sera pas touché et je continuerai à m'occuper de cet autre club qu'est celui des anciens.



mercredi 23 janvier 2019

Théâtre à Billère : J'ai laissé le piano dans la maison de Mostaganem

et hier soir, je n'ai pas regretté d'avoir affronté dans la nuit la pluie et le froid pour me rendre au spectacle salle de Lacaze à Billère . On y jouait la pièce écrite et mise en scène et jouée par Jacqueline BELLIDO , scénographie de Laurent Paris:
" J'ai laissé le piano dans la maison de Mostaganem ". 

Jacqueline certes, la bouleversante et lumineuse Jacqueline que l'on a connue dans les "Masquatrapes " , mais aussi la talentueuse Mélina Burlaud au piano et une adorable fillette qui chante et danse avec grâce . Et le piano, loin d'être un élément secondaire , est un personnage à part entière qui souligne avec tendresse, violence, tristesse, dérision, poésie, humour...un texte déjà magnifique et touchant. Pas besoin d'être né en Algérie et d'avoir connu l'exil forcé de l'été 62, l'arrivée en France, avec juste deux valises, pour compatir et rire aussi à ce qu'ont vécu ces déracinés, ici deux adolescentes percutées par la grisaille et la pluie. 


Le public de la salle archi pleine a retenu son souffle, et s'est levé d'un seul élan enthousiaste au moment des applaudissements. Quand les lumières se sont rallumées, on pouvait voir quelques yeux bien rouges ... et puis la vraie Dédée était là ... ceux qui ont vu la pièce comprendront.



Merci à l'auteur, merci aux artistes, merci pour ce moment à la fois didactique et poétique, merci à la Compagnie Vice-Versa de les avoir invités, pour notre plus grand plaisir.

mardi 15 janvier 2019

" EDMOND" ... le film

le film " EDMOND " ?... j'en sors ...
je ne vous ferai pas un long laïus, juste vous dire combien je me suis régalée . Un vrai bonheur ... beauté, finesse, poésie, amour , amour des êtres, amour de la langue... sont là pour ravir le spectateur. Amour du théâtre aussi si vous faites partie de ces amoureux là.
Le réalisateur Alexis Michalik a adapté sur grand écran sa propre pièce créée en 2016 au théâtre du Palais Royal, pièce récompensée par plusieurs Molières.
On sort grandis de ces spectacles là.

Je sors grandie ... comme le nez de Cyrano , car dans Edmond c'est bien de la création de la pièce de "Cyrano de Bergerac " d'Edmond Rostand dont il s'agit. 

   
Voici une critique glanée sur le net :
" Un moment de pur bonheur ! Jusqu'au générique qui vous empêche de quitter la salle, on savoure l'histoire d'Edmond Rostand et celle de son personnage. Les comédiens jouent formidablement bien, les effets réussis. Bravo pour cette incitation au rêve. ..On ressent nettement un travail de recherche de la perfection. De l'humour inattendu aux émotions qui peuvent tirer des larmes, tout y est. Le public visé peut être très large jusqu'aux enfants. De quoi s'évader en beauté...Merci à toute l'équipe "





… et le beau et si talentueux Alexis Michalik !
Excellent auteur, fabuleux metteur en scène,  très bon réalisateur et  acteur plein de charme …
ps : j'ai un petit regret, hier à Mourenx, et je ne l'ai pas vu passer, à la suite du film, ils présentaient la pièce d'Edmond Rostand jouée à la Comédie Française ! … belle initiative que j'ai loupée et j'en suis navrée.

vendredi 11 janvier 2019

Les INVISIBLES... film

EPATANT !   
J'avoue avoir pleuré et ri, alternativement, toutes les quatre minutes lors des 1H45 qu'a duré le film . A la sortie d '
" INVISIBLES" je devais avoir une drôle de tronche avec ces yeux rougis , ces toutes petites larmes doucettes qui n'avaient pas encoré séché, non pas des flots, des goutelettes de tendresse souvent, des goutelettes d'émotion, de fierté aussi quand au final ces femmes sortent dignement du squatt où elles logeaient et travaillaient en douce et
qu'elles toisent en souriant les deux rangs de policiers qui les expulsent... bon, l'une d'elles leur fait un doigt d'honneur, on ne peut pas lui donner tort tout de même !.

Et sur la route du retour, j'avais les yeux encore brouillés... impossible de savoir si je suis passée à moins de 80 kms heure devant le radar tout près de chez moi.   


Et elles sont belles ces vraies femmes, cette Brigitte Bardot, cette Catherine Lara cette Lady Di comme elles aiment s'appeler, belles ces femmes sans-abris, échouées dans la rue au hasard de quelques

malheurs. 
 L'une a été aide-soignante, une autre agent de sécurité , une autre encore escortgirl L'une d'elle est diplômée en philosophie et lit KANT ou je ne sais plus quel philosophe. et ,il y en a même une qui a été psychanaliste ! Sous ces surnoms qui font sourire et leur redonnent un semblant d'éclat, elles ont donc ce triste point commun : elles sont SDF.
Chaque matin , car la nuit elles couchent dehors, s'ouvrent les grilles de L’Envol, un centre d’accueil où quatre femmes , quatre assistantes , quatre travailleuses sociales parfois bénévoles, vont les aider , à se redresser " Tiens-toi droite" et à chercher du travail, à leur en trouver même en se mettant elles-mêmes hors-la-loi .... allez voir le film, vous en saurez plus.



Parmi ces accueillantes, deux actrices formidables: Corinne Masiero et Audrey Lamy qui ont toutes deux laissé aux vestiaires les tics des séries télés où elles jouent, et c'est tant mieux. Je décerne illico le César de la Meilleure Actrice à Audrey Lamy.


Je m'en fiche si j'ai lu parfois des critiques bien tièdes, mais j'en ai lu aussi d'extrêmement élogieuses. Oui, j'ai aimé cette tragicomédie sociale, tendre et rude. Si le réalisateur Louis-Julien Petit 
nous avait habitués à le voir traiter des problèmes de sociétés importants et très actuels, parfois tabous, il le fait ici avec tendresse, générosité et humour et quand au générique s'affichent les sourires de chacune de ces femmes SDF qui ont joué dans ce film, avec leur nom qui s'affiche bien en grand sur l'écran, on est heureux pour elles et on leur dit , à elles et aux autres : foncez, tout n'est pas perdu !



mardi 8 janvier 2019

les vieux papiers ...

puis j'ai plongé dans de vieilles paperasses, j'ai essayé de nager, de m'y retrouver, mais , exaspérée, presque paniquée, je m'y suis noyée.
Le maître zen Dogen a bien dit : " Si tu ne trouves pas le calme ici et maintenant, où et quand le trouveras-tu ? "

Je sais je sais, il a raison…

Alors je vais me poser là, tranquille, pourquoi attendre demain?
je vais respirer profondément, vous savez, on respire par le nez puis on souffle profondément et lentement comme au travers d'une paille et ce souffle dure deux fois plus que l'inspiration , c'est ainsi qu'on respire au taïchi. Je vais projeter mon regard avidement jusqu'au bout de l'allée de tilleuls, là où est le beau laurier rose sous lequel repose Tatoo, puis je jouerai au ballon avec Nino, il se trouve que je fais des progrès en foot... je sais que ça ira mieux, déjà je sens cette douce sérénité . Les papiers attendront.

Dans le vent de l'hiver
Avec des pétales est tombée
Une parole amie dont je me souvenais
Ne pourrait-on imaginer
Que c’était le chant d'une fleur ?



lundi 7 janvier 2019

Une pièce sur Vincent VAN GOGH .... bientôt par la Compagnie Vice-Versa de Billère-64

Vincent VAN GOGH ?

"La vie qui le quittait se retrouvait dans ses toiles."
"Son âme se déversait dans ses oeuvres"...
J'ai mis des guillemets mais je ne suis pas certaine de l'exactitude des mots , mais c'est ce que j'ai retenu, entre mille autres belles choses, de cette soirée-échange entre un auteur ( Cliff Paillé ) et les deux acteurs de cette pièce en gestation .

On aurait pu parler aussi :de cette lumière, de ces couleurs qui fusaient sur ses toiles alors que lui sombrait peu à peu dans l'obscurité, son obscurité....


De beaux échanges entre les spectateurs , les acteurs et l'auteur, mais peut-on parler de spectateurs quand ils s'expriment ainsi et avec cette passion caractéristique des amoureux de théâtre ? .... bref, ce fut intense , les remarques, les idées jaillisaient, Cliff écoutait, les deux comédiens notaient , ils posaient des questions , il me semblait alors que les choses avançaient . " Et le titre... lequel préférez-vous ? "...pour l'instant, je tairai les réponses .


Alors ? alors il nous tarde à tous de voir cette pièce sur Van Gogh qui sera jouée au festival Off d'Avignon cet été. Déjà, ceux et celles qui voudront la découvrir pourront se rendre à Episcènes à Bizanos en avril.
Enfin, j'espère que l'auteur ne m'en voudra pas si je dévoile que le sujet de la pièce est né de cette interrogation : comment ces tableaux, ceux nés dans le Sud les trois dernières années de la vie de Vincent , sont-ils passés de l'ombre à la lumière , du néant au succès ?




Finalement, on pourrait se poser la même question pour Toulouse-Lautrec ou bien d'autres artistes, peintres mais aussi romanciers, poètes , sculpteurs etc... qui n'ont connu le succès que bien trop tard et parfois n'en auront pas eu connaissance de leur vivant . Tiens, Stendhal par exemple...
Avec cette pensée émue pour tous ces artistes qui n'ont ou n'auront jamais cette chance. Combien de chefs-d'oeuvres dorment-ils dans des cartons ou au fond d'un tiroir ?
Aujourd'hui c'est à eux que je pense.

dimanche 6 janvier 2019

et pour sourire ... encore

" - Bonsoir mon fils, je sors voir une pièce de théâtre, ne m'attends pas, je rentrerai tard. J'ai mis les 30 euros que tu me demandais dans ta chambre .
-??? où donc ?
-T'inquiète, si tu la ranges, tu les trouveras !
- Maman, j'ai tout rangé mais je n'ai rien trouvé .

-Normal fiston, ils sont dans le tiroir de la cuisine , bonne soirée ! .... j'oubliais: gros bisous "


ps : merci à Van Gogh .

mardi 1 janvier 2019

Histoire de fruits...

je conduisais tranquille quand la police m'a arrêtée:
- Bonjour madame, vous avez bu ?
- Ben, une liqueur de poire, une liqueur de châtaigne, une autre de cassis , une eau de vie de framboise, une liqueur de banane, peut-être aussi une autre de coing ... voilà monsieur l'agent, je vous l'assure, rien que des fruits !
- Et bien madame, laissez-moi à mon tour vous offrir une petite prune !






passons le relais: Bonne Année 2019 !