Le kayakiste y sonde les flots avant le départ pour une descente du gave :
" La brèche du Preux, le cirque,
sont là, plein sud,
grandioses.
Issu de la falaise...
le gave , encore cascade,
tel une larme d'argent,
chute.
Puis de surplombs en cours méandreux
naît torrent.
L'homme est là, pensif,
l'esquif à la main.
Tout est tumulte,
l'eau sur les rochers,
les cailloux roulés,
la souche qui baigne,
la branche qui s'agite et frappe l'eau.
Trait bleu filant au ras des vagues,
un martin pêcheur...
L'homme s'imprègne,
lève la tête.
Tout là haut, sur le roc dénudé, dans le calme de l'azur pyrénéen,
du donjon séculaire
deux aigles s'envolent"
Ma première expérience de canoe fut telle que en Ardèche, que l'on appelle toujours le sous-marin...
RépondreSupprimeroui je le connaissais ce poème, si simple, si beau, si pur... c'est sympa de l'avoir mis sur ta page... tout cela a dû te revenir avec ces championnats à PAU, et merci de m'avoir invitée ces deux jours à venir avec toi sur le bassin, ce fut super et j'ai vu de beaux champions. Tu me réinvites en juin pour les championnats du monde ? je ris .... je sais que oui ...
RépondreSupprimerbises tout plein, j'ai été ravie de te revoir avec ce sourire sur la rive, claudia