Ainsi avons-nous vu la maison sur les remparts de St Malo où François-René était né en hurlant un jour de grande tempête, le collège de DOL où il avait étudié, et le fameux château de Combourg où il tremblait de peur quand le soir il devait rejoindre sa chambre perchée en haut du donjon et où un squelette de chat le terrifiait. Et puis son tombeau sur le Petit Bai, minuscule ilot presque submergé par l'Océan à marée haute et où, partis à pied à marée basse et trop attardés sans doute sur cette tombe, nous avions essuyé un grain du tonnerre et , trempés jusqu'aux os, avions dû rejoindre St Malo le flot nous montant à mi genoux!
anecdote : 5 minutes après, un grand soleil sur la promenade des remparts et ... nous étions à nouveau entièrement secs.
Comment oublier François -René après nous être promenés dans les ruelles où il couronnait ses genoux, les pieux sur la plage où il déchirait son pantalon... tout celà avec les mêmes odeurs, celles des embruns de l'Océan rarement sage et le bruit saccadé des vagues en colère?
... merci à mes élèves, avec eux j'ai passé de bien belles années, nous nous cultivions ensemble, nous nous enrichissions mutuellement .... j'ouvrais des portes où ils pénétraient... je les en remercie encore.
PS : suis-je ridicule si je dis que dix après ils me manquent toujours ?
je te retrouve bien là telle que je te connais et tu n'es pas ridicule du tout !
RépondreSupprimerj'en profite pour te souhaiter un bel anniversaire dans la joie et... non non non ! je ne dirai pas ton âge, promis.
Mon plein de mille bises
Claudia