Ce n'est pas de la nostalgie inutile et larmoyante, c'est se remplir des moments qui ont fait que notre vie a été enrichie de ces instants qui font grandir.
Donc à cette occasion, je viens d'en parler sur la page d'INONDONS FB avec l'ART...me revient en mémoire la visite du Musée PICASSO de BARCELONE.
C'était encore avec des élèves, des 1ères littéraires je crois, mais des SMS aussi ( Sciences- Médico-Sociales) et ROLAND nous servait de guide.
Il avait cette faculté de nous ouvrir les yeux et le cœur sur les œuvres, il savait nous les faire comprendre, comprendre le peintre aussi, et les aimer. Il savait ouvrir ces portes, sans dénigrer, sans ricaner, mais au contraire toujours avec respect. " Expliquer" un tableau ? il n'aimait pas ce terme et disait qu'un tableau qui nécessitait trop d'explications n'était pas un chef-d'œuvre.
Il fut un vrai passeur de ce regard généreux sur ce que des mains, des cœurs, des joies, des souffrances avaient généré. Je l'ai aimé déjà parce qu'il sortait brillamment des Arts-Appliqués et de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris... ben oui !... oh, pas un intello prétentieux, loin de là, un homme aux yeux roux qui a su ce qu'était la dure vie de nombreux artistes.
... alors pour sourire en pensant à lui et à ces femmes ( " ses" femmes ) que Pablo Picasso a tant aimées, quelques portraits :
... et ces NUS !
un gros sniff sniff pour Roland qui, je le sais, te manque beaucoup . Un jour tu m'as dit que tu ne savais ce que c'était que faire le deuil , que c'était une drôle d'expression et que les êtres aimés étaient en nous à jamais puisqu'ils nous avaient construit. C'est ça ? je te suis fidèle ?
RépondreSupprimerje t'embrasse et j'ai moi aussi une pensée souriante pour roland... et puis, ses enfants ont du talent!
claudia
Je me demande dans quelle position il les honorait ses femmes...
RépondreSupprimerPerso je préfère le borgne, Miro , je crois...