dimanche 27 octobre 2013

Juste quelqu'un de bien ... ce KENT !

Ah mes amis, quelle soirée !
ce KENT est magique, désinvolte, classe, charismatique à souhait, avec une voix qui peut passer de la douceur d'un velours à la violence et la puissance d'un BREL.
 
Dire même qu'il a laissé la prestation de Jean-Louis Murat pourtant excellente, au rayon des accessoires. Un Murat plus muré en lui, faisant certes bien son boulot,
mais Kent a  cette chaleur humaine qui vous emporte, vous fait lever de votre siège, applaudir, siller, hurler sans retenue.
Plusieurs rappels, une salle en délire, un Kent, auteur de ses textes et des musiques, ravi de cet accueil.
 
A ses côtés un pianiste époustouflant qu'il avait connu à Berlin.
Lui, joue de la guitare, de l'harmonica, des percussions...
 
Je vous offre ce texte de son dernier album:
Le Temps des Ames.
 
L'ETERNITE:
Assis sur le perron ce garçon
Qui livrait à l'abandon sa mélancolie
C'était moi
Qui se rêvait en Rimbaud, Morisson, Jésus Christ
En ressassant des mots d'amour aphone
C'était moi
Assis à côté tellement désinvolte
Le regard azuré l'assurance d'un colt
C'était toi
Tu n'avais qu'à sourire et la ville s'ouvrait
Et les filles de jouir et je disparaissais
Derrière toi

Les jeux sont faits on pouvait le penser
La vie serait ce coin d'éternité
Mais rien n'est fait rien n'est fait pour durer
Ni les joies ni les peines ni la fatalité
Non rien n'est fait rien n'est fait pour durer
Ni la chance ni les regrets
Ni même l'éternité

Non la vie n'est jamais aussi peu écrite
Le destin c'est du vent pas un monolithe
Tu le vois
Le tien n'a pas suivi ta ligne de chance
La faute à quoi à qui mais quelle importance
A la fois

Les jeux sont faits on pouvait le penser
La vie serait ce coin d'éternité
Mais rien n'est fait rien n'est fait pour durer
Ni les joies ni les peines ni la fatalité
Non rien n'est fait rien n'est fait pour durer
Ni la chance ni les regrets
Ni même l'éternité
L'éternité
L'éternité
L'éternité

On est sur le perron et cet homme assis
Qui pleure à l'abandon un bonheur maudit
C'est bien toi
Et moi qui n'était rien qu'un reflet de toi
Je te soutiens pour te tenir droit
Et tu vois

Les jeux sont faits tu pourrais le penser
La vie serait ce trou d'éternité
Mais rien n'est fait rien n'est fait pour durer
Ni les joies ni les peines ni la fatalité
Non rien n'est fait rien n'est fait pour durer
Ni la chance ni les regrets
Ni même l'éternité
Ni la chance ni les regrets


 Ni même l'éternité. 

 
 
Et cette photo, dans son CD,
d'un des rayons de sa bibliothèque !... ?
 
 
Merci encore à Arnaud pour ses choix.
Encore un OCTOBRE(S) à LESCAR
plus que réussi.
 

1 commentaire:

  1. beau texte, sans effets superfétatoires, la simplicité du talent, de l'émotion et de la sincérité...
    Claudia, mes mille bises

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