La " petite péninsule " se dorait devant les balcons de nos chambres
dans un ciel d'un bleu immaculé
même si je l'ai préférée un matin nimbée de quelques nuages
...ou concurrencée artistiquement par le poste de surveillance des maîtres-nageurs
ou croquée par un aquarelliste amateur
ou brillant une nuit de tous ses feux sous un ciel bleu " Van Gogh ".
Et nous, un verre de pacharan bien glacé à la main,
devenus encore plus poètes ...attendris par le spectacle.
Demain, notre petit groupe d'amis irait visiter le cœur de Peniscola .
En attendant , je me suis souvenue de ce poème
d'Arthur Rimbaud:... encore lui, oui.
Soleil et chair (extrait)
Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,
Verse l'amour brûlant à la terre ravie,
Et, quand on est couché sur la vallée, on sent
Que la terre est nubile et déborde de sang ;
Que son immense sein, soulevé par une âme,
Est d'amour comme dieu, de chair comme la femme,
Et qu'il renferme, gros de sève et de rayons,
Le grand fourmillement de tous les embryons.
Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,
Verse l'amour brûlant à la terre ravie,
Et, quand on est couché sur la vallée, on sent
Que la terre est nubile et déborde de sang ;
Que son immense sein, soulevé par une âme,
Est d'amour comme dieu, de chair comme la femme,
Et qu'il renferme, gros de sève et de rayons,
Le grand fourmillement de tous les embryons.
Musique, paroles et images tout est beau à Pénicola; "il suffit de passer le pont" de Le Lèbre !
RépondreSupprimerveinarde !
RépondreSupprimerici ce sont les douches froides à répétition.....
même pas les douches écossaises !
je n'ai plus besoin de conduire les élèves à la piscine, ils s'essaient à la brasse dans la cour de l'école
amitiés, F.