LE PREMIER MUSÉE NOMADE AU MONDE
Jusqu’ici personne n’avait tenté ni même envisagé de présenter des chefs-d’œuvre de l’art moderne et contemporain dans une structure mobile, démontable et transportable. Structure légère, joyeuse, dans l’esprit du cirque ambulant ou de la fête foraine.
Le Centre Pompidou mobile, imaginé par Alain Seban, Président du Centre Pompidou, relève ce défi pour aller partout en France au devant de ceux qui ne vont jamais au musée.
Kupka, Kandinsky, Vasarely, Léger, Buren… sont au rendez-vous du nouvel accrochage de Libourne sur le thème des figures « Cercles et Carrés », qui offre gratuitement aux visiteurs un parcours dans l’art depuis le début du XXe siècle et une médiation adaptée à des publics peu familiers des institutions culturelles.
Le nouvel accrochage du Centre Pompidou mobile, qui réunit quatorze chefs-d’œuvre choisis dans la collection du Centre Pompidou, célèbre donc les figures du cercle et du carré.
C’est à Paris, le 15 mars 1930, que paraît le premier numéro d’une revue consacrée exclusivement à l’abstraction : « Cercle et Carré », créée par le peintre uruguayen Joaquin Torrès-Garcia, principal introducteur de l’abstraction en Amérique latine et le critique d’art Michel Seuphor, proche ami de Piet Mondrian. Ce dernier écrit :
« Après avoir pris le temps de la réflexion, je propose le cercle et le carré comme signe du groupe. C’est pour moi l’emblème le plus simple de la totalité des choses. Le monde rationnel et le monde sensoriel, la Terre et le Ciel de l’ancien symbolisme chinois, la géométrie rectiligne et la géométrie curviligne, l’homme et la femme, Mondrian et Arp ».
Quelques jours plus tard, en avril 1930, a lieu la première exposition du groupe d’artistes réunis autour de la revue : on y voit les oeuvres de Jean Arp et de Robert Delaunay, de Vassily Kandinsky et de Piet Mondrian, de Sophie Taeuber-Arp et de Georges Vantongerloo mais aussi de Fernand Léger, le Corbusier et du dadaïste allemand Kurt Schwitters.
Le choix de « Cercle et Carré » ne devait alors rien au hasard.
Dès le début du 20ème siècle, pour les pionniers de l’art abstrait, la forme géométrique simple a représenté, par son universalité, une voie d’accès privilégiée à un art nouveau en rupture avec une tradition millénaire de représentation illusionniste de la nature.
C’est donc souvent à partir de la forme élémentaire (carré, cercle, triangle…) que l’art abstrait s’affirme dès les premières années du 20ème siècle avec Kupka et Kandinsky, Mondrian et Malevitch, pour promouvoir une réalité autonome indépendante de la description visuelle des objets.
Ainsi, instrument de prédilection des artistes au service de la naissance de l’abstraction, les formes géométriques simples ont continué leur chemin tout au long de l’histoire de l’art moderne. Elles accompagnent aujourd’hui quelques-unes des questions les plus essentielles de l’art contemporain :
- la nature d’une forme,
- son rapport à l’espace et au spectateur,
- sa capacité de mise en question du réel.
Quant à moi, si vous avez réussi à lire ce "cours " jusqu'au bout ...
vous comprendrez que quand le spleen gras et lourd s'installe,
l'Art, surtout cet Art qui "interpelle " , me tient compagnie.
Parce que, au-delà de ces cercles et de ces triangles, derrière les toiles, il y a un beau sourire roux , roux comme ces feuilles qui jonchent mes allées, qui me dit "Bonjour...souviens-toi de moi ".
Au fait....
Au fait....
ravie de te retrouver ! je pensais bien à un coup de spleen....
RépondreSupprimeret j'espère que tout va tourner rond maintenant !
bises Claudia
L'époque est spleenique, c'est vrai. Haut les cœurs et vive le commerce!
RépondreSupprimerlà où sont accrochés des tableaux, là où sont exposées des sculptures, on a des chances de te trouver...
RépondreSupprimerbises, F.