Ne laisse jamais la baraque ! Histoire du théâtre itinérant en Occitanie
Jean Durozier, créateur du Théâtre Populaire Occitan (T.P.O) dans le Sud-Ouest de la France, fut une figure emblématique du théâtre ambulant français. Ce documentaire de Vladimir Koslov, lui rend hommage tout en retraçant l'histoire oubliée du théâtre itinérant et de ses saltimbanques.
Jean Durozier, créateur du Théâtre Populaire Occitan (T.P.O), fut le «dernier dinosaure» de cinq générations de comédiens de théâtre ambulant Français. Toute sa vie, Jean s’est battu pour que ce théâtre, destiné à la France populaire, demeure.
Dans les années 1930, le théâtre itinérant connaît un essor considérable avec près de 200 compagnies qui sillonnent les routes de France.
Vingt ans plus tard, alors que la modernisation bouleverse les codes du divertissement, les compagnies théâtrales ambulantes se sédentarisent ou disparaissent dans l’indifférence la plus totale.
Face à ce déclin auquel il assiste, Jean Durozier décide de se battre pour maintenir la « baraque », devenant jusqu’en 2002, le dernier saltimbanque.
Par le biais d’images d’archives et par ses talents narratifs, Vladimir Kozlov dresse le portrait du théâtre ambulant français, de ses années de gloire jusqu’à son déclin.
Avec les témoignages de Jean Durozier et de ses proches, l’auteur projette les souvenirs d’une période oubliée sur notre approche contemporaine de la culture.
A l’heure où les ressources du divertissement semblent inépuisables, il interroge le spectateur sur la valeur de la culture théâtrale française, du métier de comédien et de sa place dans la société.
Conté par la voix de Francois-Henri Soulié, « Ne laisse jamais la baraque ! » est un hommage à l’histoire oubliée du théâtre itinérant. Un devoir de mémoire, un dernier lever de rideau.
Ne laisse jamais la Baraque !
Un film de Vladimir Kozlov
Une coproduction France Télévisions (France 3 Occitanie) et Prodigima Films
Diffusion sur France 3 Occitanie le lundi soir 22 janvier à 23h40
Vladimir Kozlov est né en 1956 à Minsk (Biélorussie).
Il obtient une licence d’histoire et de sciences sociales à l'Université d'état de Minsk et fait ensuite des études au VGIK (Institut National du Cinéma à Moscou) où il obtient le certificat d'assistant réalisateur.
En URSS, il compte 13 ans d'expérience en qualité d'assistant réalisateur, sur une vingtaine de longs-métrages de fiction aux studios Belarusfilm et Mosfilm. En France, il est régisseur et comédien dans différentes compagnies de théâtre depuis 1992.
En 2002, il commence sa carrière d’auteur-réalisateur. Il a écrit et créé à ce jour 8 films documentaires diffusés en France et à l’étranger. Ses films ont été sélectionnés en compétition et primés dans de nombreux festivals Français et internationaux.
Pourquoi avez-vous eu envie de faire ce film ?
J’ai eu deux vies complètement différentes: une en URSS, derrière le «rideau de fer », et une autre dans le Sud-Ouest de la France, sillonnant la région pour jouer dans les villes et les villages les plus reculés.
En 1992, alors que je débarquais de l’Est sans domicile fixe, avec seulement une valise, un billet de retour et 200 francs en poche, Jean Durozier m’accueillait dans son théâtre comme l’un des siens. C’est ainsi qu’une formidable aventure humaine débutait pour moi ; celle des derniers saltimbanques sillonnant la région Occitanie, alors que le T.P.O vivait ses ultimes années de gloire.
Faire ce film est donc un devoir de mémoire sur une époque révolue de l’histoire du spectacle vivant. Il montre ce pays comme je l’ai perçu en tant qu’immigré : celui de mes rêves artistiques et de mes illusions.. C’est ainsi qu’une formidable aventure humaine débutait pour moi ; celle des derniers saltimbanques sillonnant la région Occitanie, alors que le T.P.O vivait ses ultimes années de gloire.
Dans les années 1930, le théâtre itinérant connaît un essor considérable avec près de 200 compagnies qui sillonnent les routes de France.
Vingt ans plus tard, alors que la modernisation bouleverse les codes du divertissement, les compagnies théâtrales ambulantes se sédentarisent ou disparaissent dans l’indifférence la plus totale.
Face à ce déclin auquel il assiste, Jean Durozier décide de se battre pour maintenir la « baraque », devenant jusqu’en 2002, le dernier saltimbanque.
Par le biais d’images d’archives et par ses talents narratifs, Vladimir Kozlov dresse le portrait du théâtre ambulant français, de ses années de gloire jusqu’à son déclin.
Avec les témoignages de Jean Durozier et de ses proches, l’auteur projette les souvenirs d’une période oubliée sur notre approche contemporaine de la culture.
A l’heure où les ressources du divertissement semblent inépuisables, il interroge le spectateur sur la valeur de la culture théâtrale française, du métier de comédien et de sa place dans la société.
Conté par la voix de Francois-Henri Soulié, « Ne laisse jamais la baraque ! » est un hommage à l’histoire oubliée du théâtre itinérant. Un devoir de mémoire, un dernier lever de rideau.
Ne laisse jamais la Baraque !
Un film de Vladimir Kozlov
Une coproduction France Télévisions (France 3 Occitanie) et Prodigima Films
Diffusion sur France 3 Occitanie le lundi soir 22 janvier à 23h40
Vladimir Koslov, auteur et réalisateur du film
Vladimir Kozlov est né en 1956 à Minsk (Biélorussie).Il obtient une licence d’histoire et de sciences sociales à l'Université d'état de Minsk et fait ensuite des études au VGIK (Institut National du Cinéma à Moscou) où il obtient le certificat d'assistant réalisateur.
En URSS, il compte 13 ans d'expérience en qualité d'assistant réalisateur, sur une vingtaine de longs-métrages de fiction aux studios Belarusfilm et Mosfilm. En France, il est régisseur et comédien dans différentes compagnies de théâtre depuis 1992.
En 2002, il commence sa carrière d’auteur-réalisateur. Il a écrit et créé à ce jour 8 films documentaires diffusés en France et à l’étranger. Ses films ont été sélectionnés en compétition et primés dans de nombreux festivals Français et internationaux.
Pourquoi avez-vous eu envie de faire ce film ?
J’ai eu deux vies complètement différentes: une en URSS, derrière le «rideau de fer », et une autre dans le Sud-Ouest de la France, sillonnant la région pour jouer dans les villes et les villages les plus reculés.
En 1992, alors que je débarquais de l’Est sans domicile fixe, avec seulement une valise, un billet de retour et 200 francs en poche, Jean Durozier m’accueillait dans son théâtre comme l’un des siens. C’est ainsi qu’une formidable aventure humaine débutait pour moi ; celle des derniers saltimbanques sillonnant la région Occitanie, alors que le T.P.O vivait ses ultimes années de gloire.
Faire ce film est donc un devoir de mémoire sur une époque révolue de l’histoire du spectacle vivant. Il montre ce pays comme je l’ai perçu en tant qu’immigré : celui de mes rêves artistiques et de mes illusions.. C’est ainsi qu’une formidable aventure humaine débutait pour moi ; celle des derniers saltimbanques sillonnant la région Occitanie, alors que le T.P.O vivait ses ultimes années de gloire.
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