Alors il pleut ?

 

 

Mais, comme le prouvent ces enfants d'une école maternelle,

la pluie, ça n'est pas forcément triste !

 

 

 

Happy from Pays Basque

envoyé par ma copine basque Margot

ou: connaître le Pays Basque en gaîté et en rythme, SVP !

merci à toi ma toute belle !

Mobilier urbain anti-SDF... ou comment virer illico presto les sans-Abris !

Le mobilier urbain anti-SDF a pour vocation de rendre inconfortable l'occupation prolongée d'un espace.
Par exemple, la forte inclinaison d'un banc public, ou l'individualisation des assises au détriment des bancs, individualisation qui rend plus difficile le fait de s'y allonger et d'y dormir.
Alors à paris surtout se développent:
les rangées de pics
les grilles
les petits poteaux
les plots en béton
les obstacles minéraux ( ... presque ZEN ! )
les expositions de cactus etc...

 

mais aussi des bancs futuristes fluo alignés dans le metro où il est impossible de tenir couché
Tout un " très étudié" mobilier urbain pour empêcher les sans-abri de s'abriter sous un porche ou de dormir tranquillement ( si on peut dire )

Inconvénient majeur, ces dispositions rendent ces mobiliers tout aussi inconfortables pour des personnes ne constituant pas l'objectif de cette dissuasion, qu'il s'agisse des femmes enceintes, des personnes porteuses de handicap ou des personnes en surpoids^[1].

à Paris le mobilier anti SDF... et Jacques Prévert

La grasse matinée

Jacques PRÉVERT

Recueil : "Paroles"

Il est terrible
le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim
elle est terrible aussi la tête de l’homme
la tête de l’homme qui a faim
quand il se regarde à six heures du matin
dans la glace du grand magasin
une tête couleur de poussière
ce n’est pas sa tête pourtant qu’il regarde
dans la vitrine de chez Potin
il s’en fout de sa tête l’homme
il n’y pense pas
il songe
il imagine une autre tête
une tête de veau par exemple
avec une sauce de vinaigre
ou une tête de n’importe quoi qui se mange
et il remue doucement la mâchoire
doucement
et il grince des dents doucement
car le monde se paye sa tête
et il ne peut rien contre ce monde
et il compte sur ses doigts un deux trois
un deux trois
cela fait trois jours qu’il n’a pas mangé
et il a beau se répéter depuis trois jours
Ça ne peut pas durer
ça dure
trois jours
trois nuits
sans manger
et derrière ces vitres
ces pâtés ces bouteilles ces conserves
poissons morts protégés par les boîtes
boîtes protégées par les vitres
vitres protégées par les flics
flics protégés par la crainte
que de barricades pour six malheureuses sardines..
Un peu plus loin le bistro
café-crème et croissants chauds
l’homme titube
et dans l’intérieur de sa tête
un brouillard de mots
un brouillard de mots
sardines à manger
œuf dur café-crème
café arrosé rhum
café-crème
café-crème
café-crime arrosé sang!…
Un homme très estimé dans son quartier
a été égorgé en plein jour
l’assassin le vagabond lui a volé
deux francs
soit un café arrosé
zéro franc soixante-dix
deux tartines beurrées
et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon.
Il est terrible
le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim

15 ème Festival de Théâtre Amateur de LESCAR, mai 2014... bientôt, un événement !

Sans doute serait-il temps de vous dévoiler le programme complet de ce futur festival.

 

Comédies, one-manshow, théâtre de l’absurde, classique vont se succéder du 9 au 18 mai sur la scène et dans les coulisses de la Charcuterie.
15 ans. Un anniversaire et une programmation toujours aussi exaltante. Lever de rideau !

Concentration pour les uns, échau ffement pour les autres. Dans le secret de leur loge, les comédiens se préparent. Certains s’imprègnent de leur personnage, d'autres revoient leur texte. La tension monte dans les dessous du théâtre. Gilles Llerena jette un oeil à travers les rideaux. Le public, nombreux, est souriant et détendu. Tant mieux car son spectacle ouvre le festival. Pour le reste des troupes, le trac n’est pas encore là.

Mais sitôt les portes du 24 rue du Pont Louis passées, une euphorie stimulante s’emparera d’eux. Le spectacle commencera derrière le rideau. Avant de monter sur scène on se motivera, on s’encouragera, on respira fort, on rira trop fort, on bougera pour que le stress du moment devienne l’adrénaline de l'acteur.

C’est parti !

Programme

Vendredi 9 mai - 20h30 Ouverture officielle du Festival
Même pas peur
De Gilles Llerena, par Gilles Llerena [Pau]

Connu pour ses One-Man-Show survoltés et délirants, dont le fameux Cyrano de Meknès, Gilles Llerena revient avec un nouveau spectacle et décide d’emmener son public dans un univers différent mais toujours aussi drôle. Il aborde un sujet universel à sa manière dans un savant mélange d’humour et de sensibilité avec une mise en scène originale et inattendue.

 

10 mai - 20h30
Antigone Barbouillet
De Gérard Bagardie, par Le Rideau Rouge [Biarritz]

Antigone a 18 ans. Elle devrait passer son bac mais c’est une révoltée née. Elle fait la guerre à toute forme d’hypocrisie. Une véritable Alceste, non en jupon mais en jean. Partout où elle passe, les conventions sociales volent en éclat. Son père étant ministre de la Culture, les conséquences, cataclysmiques, sont à mourir de rire… ou de honte !

 

11 mai - 14h30
Le spectateur condamné à mort
De Matéï Visniec, par le Théâtre Nationale Dix [Aurice]

L’accusation s’empare des planches et désigne (au hasard ?) un spectateur comme coupable. Coupable de quoi ? Coupable de se taire, de ne pas réagir lorsque la justice dérape et délire. Mais peu à peu, face à eux-mêmes, la cour et les témoins passent de l’accusation à l’autocritique : tout le monde est coupable lorsque la justice est une mascarade.

 

12 mai - 20h30
Une saison chez les cigales
De Gilles Granouillet, par La Boîte de sardines [Billère]

Anna revient dans la cave où elle a passé une folle année avec son père et sa grand-mère, clandestins fraîchement débarqués en France. Les fantômes invoqués sortent de terre… et la comédie commence.

 

13 mai - 20h30
Au bout du fil
D’Évelyne de la Chenelière, par Théatralyre [Argelès-Gazost]

Activité pêche à la maison de retraite mais, rien au bout du fil car une fois un vieux s’est noyé et sans rien au bout du fil, les vieux s’ennuient, les vieux délirent et la sortie pêche peut devenir un enfer… d’émotions.

14 mai - 20h30

Victime du devoir
D’Eugène Ionesco, par l’Emportepièce [Pau]

Un couple reçoit la visite d’un policier à la recherche d’un certain « Mallot », avec un « t » à la fin. L’enquête entraîne tous les protagonistes dans un grand bain d’humour corrosif et de dérision. Une des pièces préférées de Ionesco où l’auteur livre beaucoup de son histoire personnelle et de ses conceptions anticonformistes du théâtre et de la société.

 

15 mai - 20h30
Les imposteurs s’affichent
De Feydeau à Dubillard, par La Cie des Imposteurs [Bougarber]

Du drôle, de l’absurde, de la dérision, comédies pures ou tout en finesse, les Imposteurs s’affichent en un spectacle haut en couleur. À travers treize tableaux de Courteline à Feydeau en passant par Dubillard, Ribes et d’autres encore, l’humour reste le fil conducteur sur un chemin peuplé de personnages où vous ferez assurément de belles rencontres.

 

16 mai - 20h30
Le tour du Monde en presque 80 jours
De Francis Gauguet, par L’atelier adulte des Mutins de Lescar

Londres 1872, dans les salons huppés de la haute société, on mange du pudding à la sardine en toute innocence. Soudain, un homme se lève et hurle qu’il est possible de faire le tour du Monde en 80 jours. Le voici donc parti vers des pays improbables se fichant pas mal que Jules Verne se retourne dans sa tombe à chaque nouvelle scène.

 

17 mai - 20h30
Ohne
De Dominique Wittorski, par Le Théâtre du Vivier [Anglet]

Trois journées du dénommé Ohne à Pôle Emploi, trois variations absurdes et drôles sur le thème du chômage, de la différence, de la reconnaissance et de la mémoire. Quand arrive le tour d’Ohne, il ne peut présenter son questionnaire bleu dûment complété : Comment inscrire sa vie, ses espoirs, son histoire, dans les cases d’un formulaire ?

 

18 mai - 14h30
Remise des prix et clôture du Festival
Hôtel Palace
Par L’atelier ado des Mutins de Lescar

Venez au Palace ! La crème de la société s’y retrouve avec, à leur service, tout un petit monde docile mais très classe. Et même si vous êtes pauvre et con de surcroît, vous aurez droit à quelques astuces pour vivre comme les grands de ce monde. Inspiré de la série « Palace » ce spectacle est avant tout un délire de cette jeune bande de l’atelier des Mutins.

15h30 : Remise des Prix et pot de clôture en musique avec le Jazz Band de l’école municipale de musique de Lescar, sous la direction de Marjorie Claver.

Téléchargez le programme complet du festival en cliquant ici.

 

Tarifs
Abonnement 10 soirées : 70 €
1 soirée : 10 € / 8 € (étudiants, moins de 16 ans, chômeurs).

Renseignements
Les Mutins de Lescar
05 59 81 14 00

cinéma: " The Truman Show "

Je viens à peine de revoir ce film que j'avais tant aimé à sa sortie en 1998, et il vient de me percuter encore plus fort,

 c'est " THE TRUMAN SHOW"
Truman étant la contraction de "true man" = l'homme vrai... !

 

 Dans ce film de Peter Weir, le personnage central incarné par JIM CARREY a été acheté à sa naissance par une grosse chaîne de production ( télévision ) et est devenu , depuis avant même son 1er souffle et à son insu, la star mondiale d'une TELE-REALITE.

 Il est enfermé dans un monde qui n'est qu'un gigantesque plateau de tournage. Petit à petit il réalisera qu'il est une marionnette, que tout autour de lui est joué et que le monde entier suit ses aventures sur les écrans de télévision, 24H. sur 24 !
Le film reprend en fait l'idée de départ du roman "Le temps désarticulé"
et peut faire penser aussi au "Meilleur des Mondes" ou à "1994".

 

 C'est un éloge de la liberté de pensée, d'action, de décision...car le héro  finira par comprendre qu'on le manipule et arrivera à s'échapper prouvant ainsi qu'un contrôle total sur les individus est impossible.

 

 Il y a longtemps que je n'avais pas pleuré devant un film.

Jim Carrey a remporté pour ce rôle son 1er GOLDEN GLOBE.

Droit de vote des femmes

Il y a 70 ans jour pour jour, le 21 avril 1944, les femmes obtenaient en FRANCE le DROIT de VOTE !

 

 

 

 



 

 

 

Pierre Beteille: ses autoportraits

AH !
LES AUTOPORTRAITS SATIRIQUES DE PIERRE BETEILLE !
Ex-animateur humoriste sur FMR et Radio France, ancien collaborateur de Stéphane Collaro et inconditionnel de Desproges, Pierre Beteille, aka Monkeyman, en connait un rayon sur l’humour noir et l’autodérision.
 Il y a quelques années, ce photographe autodidacte a commencé ses séries d’autoportraits en imaginant des scenarii déjantés, souvent en relation avec l’actualité (crise, bourse, Fukushima, etc.).
Grâce à un ami qui se reconnaîtra, Milou, je vous en livre trois.

Vive la musique et les musiciens !

Aujourd'hui, sur notre page FACEBOOK
" Inondons FB avec l'art"
c'est jour de musique
alors je vous livre ( presque ) tout en vrac: Fernando Botero, Fernand Léger, Juan Gris...
et le beau texte de Bernard Lavilliers.

 

 

 

" La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d´ton attitude
C´est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l´entends, je l´entends
J´entends battre son cœur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l´intérieur."
Bernars Lavilliers

et la femme à la contrebasse

de Suzanne Valadon.