lundi 31 décembre 2012

Dansons avec l'arc-en-ciel : Qigong Shibashi



...Voici une excellente série de postures de qikong dont je vais m'inspirer pour nos prochaines séances. Certaines sont connues, d'autres méritent d'être découvertes sur notre tatami-ami.
Tous ces gestes en douceurs chassent les nuages, se jouent des vagues turbulentes et nous préparent pour le taïchi...
Si la fleur du cerisier ne reste pas sur la branche, c'est à un fruit succulent qu'elle donne vie.

Alors, BONNE ANNEE à tous.

dimanche 30 décembre 2012

Encore un peu de BLUES ?...Esther Galil, le jour se lève

...COOL les amis !
J'aime juste le blues et , grâce à Garou qui a repris ce titre, le souvenir d'Esther Galil m'est revenu. Ce moment de blues est juste musical et, éventuellement..... capillaire ?

samedi 22 décembre 2012

mardi 18 décembre 2012

C'est une belle journée d'hiver : Léa.

 
Ton blog m'a donné envie d'écrire, alors je t'envoie par là-même mon texte :
 


"Elle se dresse face à l’écume froide, la femme aux cheveux roux. Quand les



ondes se mêlent comme se mélangent, que le vent lui violace les joues, elle lève

la tête et jette un regard au loin. Les planches craquent doucement à chacun de

ses pas, elle effleure le bois humide du bout des doigts. Lentement, elle avance

comme les vagues. Un, deux. Un, deux. Elle s’arrête pour observer le seau d’un

pêcheur, un couple qui s’embrasse devant le phare, le bruit de l’eau qui claque

contre les rochers. Le vent tresse ses cheveux, elle remet son écharpe, la

plaque contre sa gorge, son cou ; écoute les battements de son cœur. C’est une

belle journée d’hiver. Le soleil est glacé, blanchâtre d’écume et ondule au

loin, trace un chemin pour les voiliers. La mer s’agite, frôle les murs crème du

phare avant que, rugissante, elle crépite le long du rivage. Elle contemple les

étendues sableuses se gorger de l’eau salée, puis se dessécher lentement, comme

un homme qui se meurt. Quand le vent respire le parfum de ses cheveux, il

entortille ses mèches du bout de son nez. Elle est comme un soleil, la femme aux

cheveux roux. Le silence de l’horizon résonne dans son cœur, et au loin le cri

des mouettes. Les planches en bois qui craquent, grincent et cèdent sous le

poids  au rythme des gouttes salées déposées par la mer... Le dandinement des

flots qui engluent les rochers, percent sous le pont, retentissent en hurlements

sous ses pieds... Le pêcheur qui secoue son seau. Elle se dresse face à l’écume

froide, la femme aux cheveux roux, et quand sa poitrine se soulève au rythme de

la vie, je voudrais étancher ma soif dans ses yeux, me rassasier de son odeur,

étouffer mes sanglots dans ses bras, avec avidité. Je me demande à quoi elle

pense, pourquoi elle vit, comment elle aime. Elle est semblable à la rage d’un

torrent qui déracine et anéantit, elle ondule comme les vagues. Un, deux. Un,

deux. Sa peau est nuage et écume. Les flots grondent en son cœur, tourbillonnent

et détruisent. Quand elle regarde au loin, la tête droite, le regard perdu dans

le soleil faible du mois de Décembre, je voudrais lui confier mes mots".


 
 signé Léa,
 
Léa, le bel arc-en-ciel de mes journées gris fer .

dimanche 16 décembre 2012

Dynastie...les DELERM.


J'ai parlé du papa, alors voici le fils : Vincent Delerm.
Un texte taillé au silex
Notre vie à 100 à l'heure
nos envies toujours renouvelées
 et ce bilan :   tout le monde s'en fout !
En fait, petit rappel,  Vous n'avez aucun nouveau message !

samedi 15 décembre 2012

"Je vais passer pour un vieux con ...

...et autres petites phrases qui en disent long"

Comme :
-C'est à voir
-J'étais pas né
-C'est presque de mauvais goût
-Les mots sont dérisoires
-Quand on est dedans, elle est bonne
-Vous n'avez aucun nouveau message
-C'est moi !
-La maison n'accepte plus les chèques
-Tout d'abord, bonjour!   
      etc....      
 
Oui, JE VAIS PASSER POUR UN VIEUX CON est le dernier bouquin de  Philippe DELERM, où il traque en s'amusant et avec un flegme et une économie apparents les banalités de ces petites phrases toutes faites qui nous échappent.  

Bien sûr, j'aime bien , dans la liste des précautions oratoires, cette crainte d'une pensée réactionnaire, surtout quand on s'adresse à nos ados! Précaution inutile car, de toutes façons, "On passera pour un vieux con " ! Et, pire, on a mis nous-même le doigt dessus !

Mais j'aime surtout le:
-Vous n'avez aucun message.     
 ... !
Oh non ! pas la voix si froide et indifférente de cet horrible répondeur, mais l'analyse que PH.Delerm en fait:
VOUS N'AVEZ AUCUN  NOUVEAU MESSAGE.
 
" Le téléphone cellulaire a changé notre façon d'attendre et de nous inquiéter. Il a bouleversé la poésie des gares, transformé l'essence des quais où nous ne connaissons plus cette bouffée de recherche anxiogène, à la descente des voyageurs, à peu près certains que si  celui, celle que nous espérons avait eu un problème, nous en aurions été avertis.
 
Mais la technologie n'a que le pouvoir de transposer les gammes de l'émotivité, pas celui de les éradiquer.désormais, c'est sur le silence du téléphone portable que s'est cristallisée la douleur d'espérer, quand quelqu'un ou ce que nous attendons qu'il nous dise nous manque.
Pas de sonnerie familière, aucun signe sur l'écran vide. et comme il nous faut toujours des mots pour confirmer nos états d'âme, le tapotage fébrile du 888 nous apporte bientôt la neutralité crispante de cette voix féminine: " Vous n'avez aucun nouveau message. "
 
Il nous faut un peu de mauvaise foi pour trouver que cette formulation est particulièrement cruelle. En quoi la présence de messages envahissants qui ne seraient pas celui que nous attendons nous mettrait-elle du baume au coeur ?
Pourtant, la formulation négative de la phrase, et surtout la succession des trois mots AUCUN-NOUVEAU-MESSAGE est plus que glaciale. Elle semble dépasser son apparente objectivité, et manifester dans son excès de retenue une volonté sournoise de nous faire souffrir.
MESSAGE. Le mot est fort, porteur d'une humanité presque romantique.
L'absence de message renvoie par contraste à la sécheresse clinique de notre situation expectante.
NOUVEAU. Oui, c'est du nouveau que nous attendons, du nouveau que nous voulons expurger de cette boîte diabolique qui nous jette impudemment aux oreilles son refus de créer un autre présent, la seule chose que nous attendons d'elle.
Et puis AUCUN, surtout. Aucun nouveau message. Pas la moindre petite miette de communication qui daignerait glisser vers votre misérable personne. A quoi bon vous acharner ? Vous n'êtes pas plus fort que le silence, et puisque vous tenez à ce qu'on vous le dise avec des mots, vous n'avez aucun nouveau message ".
 
Et, autre expression sur laquelle se penche l'auteur:
- C'est peut-être mieux comme ça  !
 

Au fait, avec ce téléphone, je vais passer pour un vieux con, non ?


mardi 11 décembre 2012

le TAÏCHI au TELETHON


 
            





 
Après l'effort...le réconfort!
 
Banale certes la formule,
 mais ceux qui ont participé le sourire aux lèvres
savent ce que ces "clichés" veulent dire.
 
 



 
      


Merci à tous, pour cette châleur humaine.
...et la vie de nos deux clubs continue !
 
 
 
 
 
 
 

mardi 4 décembre 2012

Sur un ancien carreau de mine : le LOUVRE-LENS

...pour des oeuvres d'art en transit

 
 
 
 

 
 
 
 
Quelques pas vers
La Liberté guidant le Peuple
d'Eugène Delacroix
 
 
et...
 
 
le ravissement !
Le bonheur est dans l'Art, à n'en pas douter
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

mercredi 28 novembre 2012

Tai Chi Chuan : un rêve rose...




Elle ne reste pas sur la branche
 la fleur du cerisier...   

Le jour sur les fleurs
décline, et sombre déjà
l'ombre des cèdres.
          Matsuo Bashô.

jeudi 22 novembre 2012

Colette Magny - Rock et AVIGNON



Une pensée pour Colette, rencontrée en 1964 sur le FESTIVAL d'AVIGNON.
Nous logions côte à côte, avec son guitariste qui ne la quittait pas, dans le même lycée,
 dans le cadre des Rencontres Internationales.
Un dortoir improvisé l'été où se côtoyaient artistes et animateurs C.E.M.E.A. dont je faisais partie.
 (CEMEA = Centre d'Entraînement aux Méthodes d'Education Active.)

Cet été là j'avais 20 ans,   là-bas on me baptisa " Papillon ",
Pierre Vaneck jouait HAMLET, dans la cour du Palais des Papes,
Laurent Terzieff interprétait NICOMEDE,
George Done dansait le Bolero de Ravel chorégraphié par Maurice Béjart,
Christiane Minazzoli était HELENE de La guerre de Troie n'aura pas lieu,
Lady Macbeth faisait résonner sa haine dans chaque pierre de la vaste cour,
c'était la voix grave de Maria Casares... l'ombre de Camus planait encore,
et Jean VILAR fit ses adieux sous la pluie dans l'AVARE.
Il tombait des trombes d'eau, Harpagon dérapait sur la scène en bois et glissante du Palais ,
 il essorait ostensiblement sa collerette en dentelle déclenchant les hurlements du public, sortait un mouchoir détrempé dont il s'essuyait le visage..
Dans la vaste cour à ciel ouvert, aucun spectateur ne sortit un parapluie.
On savait que quelque chose se passait, d'exceptionnel, et ... que nous y étions !
Vilar n'est plus remonté sur scène.

Treize rappels
une éternité
le sentiment que rien de tout celà ne pouvait s'arrêter.
Pourtant l'homme que j'admirais le plus ( et c'est toujours valable ) nous faisait ses adieux.
Sur ses joues, nul ne sut démêler les larmes de la pluie.
Pudique, il essuya ses yeux et dit : " Il pleut beaucoup ce soir ".

Et ce retour tard dans la nuit
au travers de ces rues étroites,
sur ces pavés mouillés, 
essayant d'éviter les flaques d'eau
comme une somnambule
vers ce dortoir
vers ces amis.
Ma fusion avec le théâtre.
Un maître qui disait adieu...
Une nouvelle vie qui commençait.
A la rentrée j'ai quitté la fac de Sciences pour celle de Lettres.

PS : pour les puristes, je crois que les adieux de Vilar au Festival , c'était en 1965, ou 1966 ?
peu importe.
J'ai vécu là quelques-uns des plus beaux étés de ma vie
et en ai gardé les valeurs.

 


 
La cour d'Honneur du Palais,
juste avant que retentissent
les Trompettes de Jéricho.
 
 
Maria Casares et jean Vilar dans Lady Macbeth
 
 
Vilar, un après-midi sous le soleil de la cour
dirigeant une répétition
 
 
Et les rencontres avec les acteurs , décorateurs, danseurs, régisseurs ....
tous gens de théâtre.
Ici Jean Vilar
dans la cour de notre lycée.
C'était chaque matin, à 10H.,
mon boulot était de trouver des artistes acceptant de venir
rencontrer la jeunnesse de plus de 25 nationalités,
bénévolement.
 
 
 




mardi 20 novembre 2012

Orchidées: retour sur les Floriades 2012 d' AMSTERDAM



 

      
 


 
            






Le charme de l’orchidée

Dans le creux des papiers froissés
Demeure une larme de sable
Et le charme de l’orchidée
Que tu déposais sur ma table.

Le vent s’en va, il est passé
Comme passent nos aventures
Nos belles amours trépassées
M’ont laissé de tendres blessures.

Dans le creux des papiers froissés
Demeure une larme de sable
Et le charme de l’orchidée
Tremble, beauté impérissable
 


et celle-ci, inattendue !