Ton blog m'a donné envie d'écrire, alors je t'envoie par là-même mon texte :
ondes se mêlent comme se mélangent, que le vent lui violace les joues, elle
lève
la tête et jette un regard au loin. Les planches craquent doucement à
chacun de
ses pas, elle effleure le bois humide du bout des doigts. Lentement, elle
avance
comme les vagues. Un, deux. Un, deux. Elle s’arrête pour observer le seau
d’un
pêcheur, un couple qui s’embrasse devant le phare, le bruit de l’eau qui
claque
contre les rochers. Le vent tresse ses cheveux, elle remet son écharpe,
la
plaque contre sa gorge, son cou ; écoute les battements de son cœur. C’est
une
belle journée d’hiver. Le soleil est glacé, blanchâtre d’écume et ondule
au
loin, trace un chemin pour les voiliers. La mer s’agite, frôle les murs
crème du
phare avant que, rugissante, elle crépite le long du rivage. Elle contemple
les
étendues sableuses se gorger de l’eau salée, puis se dessécher lentement,
comme
un homme qui se meurt. Quand le vent respire le parfum de ses cheveux,
il
entortille ses mèches du bout de son nez. Elle est comme un soleil, la
femme aux
cheveux roux. Le silence de l’horizon résonne dans son cœur, et au loin le
cri
des mouettes. Les planches en bois qui craquent, grincent et cèdent sous
le
poids au rythme des gouttes salées déposées par la mer... Le dandinement
des
flots qui engluent les rochers, percent sous le pont, retentissent en
hurlements
sous ses pieds... Le pêcheur qui secoue son seau. Elle se dresse face à
l’écume
froide, la femme aux cheveux roux, et quand sa poitrine se soulève au
rythme de
la vie, je voudrais étancher ma soif dans ses yeux, me rassasier de son
odeur,
étouffer mes sanglots dans ses bras, avec avidité. Je me demande à quoi
elle
pense, pourquoi elle vit, comment elle aime. Elle est semblable à la rage
d’un
torrent qui déracine et anéantit, elle ondule comme les vagues. Un, deux.
Un,
deux. Sa peau est nuage et écume. Les flots grondent en son cœur,
tourbillonnent
et détruisent. Quand elle regarde au loin, la tête droite, le regard perdu
dans
le soleil faible du mois de Décembre, je voudrais lui confier mes mots".
Léa, le bel arc-en-ciel de mes journées gris fer .
ouf ! sortie de ma panne informatique !
RépondreSupprimerje vais avoir pas mal de messages à visiter
je vois que ta Léa pense très fort à toi et c'est une belle chose. Elle doit revenir pour Noel, alors embrasse la très fort de ma part, cat même si elle parle de sa mamie devant l'Ocea, je ne crois pas que vous viendrez sur la côte cet hiver
tout tout plrin de bises
claidia
magnifique poeme femme rousse qui est totalement libre d esprit et qui est amoureuse de la vie elle a tout compris milles bisous bravo lea bises a toi dany mimi
RépondreSupprimer... et la plume de Léa, et les yeux de Léa, et les cheveux de Léa ...
RépondreSupprimerun oiseau du paradis
Franck