jeudi 29 novembre 2018

DILEMME

  1. Fin du monde ou fin du mois ?
  2. Survie de notre planète ou survie immédiate ?
  3. ... je trouve cette opposition bizarre, incongrue. On aimerait bien concilier les deux n'est-ce pas?
  4. Voilà donc ce qui me gêne... j'entends bien une gilet jaune presque en pleurs dire que l'essentiel est que son enfant ait autre chose que du pain dans son assiette en fin de mois , j'entends aussi les écolos mais pas que... je suis de ceux-là aussi ... dire que dans 20 ans, et ce n'est pas si loin, nos enfants auront encore besoin de respirer .
  5. MANGER AUJOURD'HUI ? RESPIRER DEMAIN ?
  6. J'entends les uns, j'entends les autres, et contrairement au YIN et au YANG qui s'unissent, s'enroulent , se comprennent et s'unissent, je ne vois là que guerre stérile et je me demande comment on va s'en sortir.
  7. ps : sur ce dessin qui illustre le dilemme, ce qui tout de même me gêne c'est que c'est Macron qui est pour la survie de la planète, j'aurais préféré Nicolas Hulot.... mais il s'est enfui du gouvernement !

mercredi 28 novembre 2018

MOG à l'inauguration de la Promenade des Pyrénées à PAU

Notre artiste paloise MOG , Marika Gysbers ) a été invitée à créer une œuvre en live lors du changement de nom  de la voie traversant le palais des Pyrénées. désormais, c'est " La Promenade des Pyrénées " ! 














 
et le soir venu ...




 




Pédagogie ...


lundi 19 novembre 2018

aux Idées Mènent le Monde...une bien belle rencontre

oui, j'y ai fait une bien belle rencontre, inopinée, hors des séances de signature, juste parce que je me suis retrouvée pas loin de "lui" lors d'une conférence et que j'ai ensuite osé l'aborder .
" lui " ?... David DIOP le tout fraîchement récompensé par le "GONCOURT des Lycéens " dont il s'est dit ravi . Nous avons même réussi à parler de trois ou quatre de nos élèves communs . Instant de grâce à dialoguer avec ce professeur/écrivain sympathique et modeste. 






5 èmes Rencontre Littéraires des Idées Mènent le Monde...à PAU . Le rideau est tombé.

Article de Jean-François Bège : 

"Qu'on salue cette fin en disant « game over » comme sur les flippers ou « acta est fabula » tel l'empereur Auguste, le rideau est tombé sur l'édition 2018 des Rencontres Littéraires « Les Idées mènent le Monde ».

 La pièce a été bien jouée jusqu'au bout par d'éminents auteurs-acteurs. La tête bouillonne en essayant de se remémorer les propos des experts venus nous aider à comprendre les évolutions de la société dont nous partageons le destin. François Bayrou, du reste, n'en démord pas. Il considère que ces Rencontres paloises sont uniques en France par la qualité des intervenants comme par la réponse toujours plus impressionnante du public. Il n'a sans doute pas tort. 35 000 participants en trois jours, qui dit mieux ? L'ultime interview au programme, celui d'Alexandre Adler par Philippe Lapousterle a été suivi par 1 100 personnes en simultané entre l'auditorium et les salles de retransmission. Philippe Lapousterle renchérit en confiant en substance que l'ambiance serait autre dans le pays si dans chaque ville de France se déroulait comme à Pau un grand rendez-vous explicatif avec des acteurs-auteurs susceptibles « d'ouvrir des fenêtres ». C'est-à-dire de montrer les aspects méconnus des problèmes de l'heure. Ceux que les difficultés du quotidien empêchent souvent de distinguer. Les Rencontres Littéraires « Les Idées mènent le Monde » apporteraient-elles un modèle susceptible d'être imité ? Après tout, le succès de cinq éditions administre une certaine force d'exemple.

Dans le refuge à la fois fort peuplé et studieux du Palais Beaumont, les jours se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Samedi fut celui des économistes, pas forcément les plus joyeux. Dimanche les philosophes, étourdissants virtuoses du verbe, nous ont bien aidé à réfléchir. Quel bonheur que de laisser Blandine Kriegel nous rendre Spinoza familier, presque contemporain comme si on le touchait !
Prenons aussi l'étonnant François-Xavier Bellamy. Interrogé - « toréé » serait un mot plus juste - par Marc Bélit, il a révélé ses talents de futur chef de file d'un parti conservateur (qu'il est en train de fonder) dans ses fonctions actuelles de Maire-adjoint de Versailles. Pour lui, on ne peut pas parler de « valeurs » à propos du « bien, du vrai et du juste » que toute politique doit rechercher. Tout simplement parce que sont des notions supérieures qui ne peuvent, comme la « valeur » d'une voiture diesel, être dépréciées ! Autrement dit, un sacré casuiste !
Côté témoins de l'histoire, tel Daniel Cordier l'an dernier, comparaissait Henri Lopes, personnalité majeure de l'Afrique post-coloniale, ancien Premier ministre du Congo, ambassadeur à l'Unesco, romancier. Un homme qui a connu presque tous les dirigeants du continent et qui plaide pour une nouvelle organisation - par régions pour commencer - des États africains. Un propos étonnant de réalisme et de lucidité ne débouchant pas sur une vision pessimiste. Une doctrine finalement peu éloignée de celle d'Alexandre Adler qui crache tout son dégoût à ceux qui font commerce de prédire des catastrophes. Ces « marchands de peur » que le grand historien assure du plus profond mépris. Tant il est vrai que réfléchir au monde à venir n'incite pas forcément à imiter les Bisounours. "

Jean-François Bège.
 

vendredi 16 novembre 2018

le 17 novembre ... j'ai taïchi.

juste pour en rire …
Mais il y en a d'autres qui se marrent bien aussi, se frottent les mains, comptent retirer les marrons du feu, comme Dupont -Gnangnan qui distribue des tracts à tout va pour encourager " le peuple " à revêtir les gilets jaunes, ou Marion et Marine qui n'ont même plus besoin de s'exprimer tant d'autres le font si bien pour elles.
Il me semble juste qu'au Brésil l'Extrême Droite est arrivée au pouvoir avec Bolsonaro grâce à l'augmentation des tickets de bus. Il en a profité démagogiquement et a su surfer sur la vague en fédérant les colères.
Alors moi, demain... j'ai taïchi !
... voilà, c'est dit.
Bon week-end à toutes et tous .




jeudi 15 novembre 2018

Le GONCOURT des lycéens au palois David DIOP !

Les jurés adultes (Goncourt, Renaudot, Fémina, Médicis) ne l'avaient  pas choisi , les lycéens , eux, plus inspirés, l'ont sacré !
 Oui, David Diop a été récompensé ce midi du Goncourt des lycéens pour son roman" Frère d'âme" paru aux éditions du Seuil.
C'est à Rennes ce midi qu'a été dévoilée l'identité du lauréat d'un prix qui fêtait cette année ses 30 ans, autant dire que la nouvelle est fraîche et excellente ! 
Parce que le Goncourt des lycéens, je vous le dis mes amis-es, est le meilleur des prix littéraires.



  1. ps : rappelons que David Diop sera présent ce samedi à la manifestation " les Idées Mènent le Monde" qui se déroule ce week-end au Palais Beaumont. Il y dédicacera son ouvrage et y animera une conférence à 17H30..... j'ai voulu retenir des places , c'est complet ! ... mais il en reste toujours au dernier moment sur place , alors on ne se décourage pas: on z'y go !
  2. ... pas intérêt , les gilets jaunes, à nous en empêcher.

mercredi 14 novembre 2018

LES DESCHIENS - Constamment taxés !!!

… rien ne change !

quand on pense que les piétons traversent quand ils veulent et qu'ils ne sont pas taxés !

Ils sont gentils de nous coller des taxes sans arrêt, mais le jour où on va descendre, on va descendre .

lundi 12 novembre 2018

un bijou : " Les Lettres " de Maxime Le Forestier





Août 1914 ma femme mon amour

En automne au plus tard je serai de retour pour fêter la victoire,

pour fêter la tendresse...

Florent Pagny - Le Soldat





Je ne pleure pas car je suis un soldat

et surtout ne t'en fais pas je serai bientôt là

tu seras fière de moi

… et surtout prends soin de toi.

dimanche 11 novembre 2018

11 novembre 2018 , 11h du matin.

Lu dans la " République des Pyrénées " : 

" Ce jour-là mon arrière-grand-père Félix était en train de semer du blé entre Bellocq et Lahontan quand il entendit les cloches du village avoisinant ".
Il était 11 heures du matin et les cloches sonnaient l'Armistice: des coups donnés de manière répétée et prolongée. 
" Mon arrière-grand-père se mit à genoux pour prier et dit en béarnais:
- Aquestes praubes joens !"

Félix avait vu ses quatre gendres partir au front. Deux y périrent et les deux autres revinrent avec de graves et nombreuses blessures de guerre , sans compter les terribles effets des gaz. Drôle de rente n'est-ce pas ? 
… Sans compter  " les blessures non gommables enfouies au plus profond de leur être, et ceci pour le restant de leur vie ".  



" JE VAIS VOUS DIRE LA GRANDE PREOCCUPATION DE LA GUERRE, LA SEULE QUI COMPTE: LA PEUR " : 
Gabriel CHEVALLIER , auteur de " La Peur".



Alors,bel anniversaire que celui de la fin d'une guerre !
Bel anniversaire que celui de la fin , il y a cent ans aujourd'hui, de la fin de la " grande Guerre " comme on dit, une guerre terrible où beucoup d'hommes, trop jeunes, ont donné leur vie .
... hum... " donné ", vraiment ?
ou les leur a-t-on prises ?

Nombreuses sont les oeuvres littéraires, cinématographiques , poétiques .... qui ont été consacrées à ce conflit mondial, à cette horreur de la boue des tranchées.
 
Aujourd'hui, parlons du roman " LA PEUR " :
Jean Dartemont, le personnage de " La Peur" raconte la guerre de 14-18 telle qu’il l’a vécue et subie, alors qu’il n’avait que vingt ans. Le quotidien des soldats ( les attaques ennemies, les obus, les tranchées, la vermine ...) et surtout la Peur terrible, insidieuse, « la peur qui décompose mieux que la mort ».
Ce livre, tourné contre la guerre et publié pour la première fois en 1930, a connu la malchance de rencontrer une seconde guerre sur son chemin. En 1939, sa vente fut librement suspendue, par accord entre l’auteur et l’éditeur.
"Quand la guerre est là, ce n’est plus le moment d’avertir les gens qu’il s’agit d’une sinistre aventure aux conséquences imprévisibles. " a écrit son auteur: Jean DARTEMONT



samedi 10 novembre 2018

Recette : Les Russules charbonnières de Franck - Les carnets de Julie - ...





et comme il y a plus de 15 jours que , grâce à des amis en qui j'ai confiance et qui m 'ont affirmé que ces champignons étaient comestibles, José et Paul pour ne pas les nommer , je mange donc chaque jour les russules charbonnières ramassées dans la mousse de mon jardin, parfois débusquées en soulevant quelques feuilles rousses avec lesquelles on pourrait les confondre.
Voici une recette que j'ai trouvée et que j'applique . C'est simple , rapide à faire et délicieux !
… au
tre recette: les faire frire avec des petits lardons fumés , un oignon émincé et … un verre de vieux Bordeaux !
petit détail : je vais très bien et je vous assure que j'en ai mangé tous les jours .
Remonte aussi ce sympathique souvenir où mon ami Jean, déjeunant avec moi, n'avait pas voulu dans un premier temps en manger de ces russules.


Elles venaient déjà de mon jardin .
Mais au moment où il me vit apporter la fricassée sur la table il me dit : " Bon, sers-moi, je ne veux pas te laisser mourir toute seule " . ..
ça valait bien un " je t'aime " n'est-ce pas ? ...hu hu !

vendredi 2 novembre 2018

Egon Schiele encore, si vous avez une heure à meubler en beauté.


Le génie d'Egon Schiele

...à l'occasion du centenaire de sa mort , il est intéressant de rappeler qui était ce peintre expressionniste d'avant-garde qui, entre autres, inspira Pablo Picasso , et fut incarcéré plus de 3 semaines après avoir été condamné pour outrages aux bonnes mœurs . Oui, un génie, un coup de crayon exceptionnel , en expo, on l'espère,  bientôt à Paris.