lundi 30 novembre 2015
Mouloudji -" Les bruits de la nuit" de Jacques Prévert
" Les Bruits de la Nuit " :
"Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Moi je me promène et le veille dans la nuit ...
Je vois des ombres j'entends des cris
Drôles de cris
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
C'est un chien qui hurle à la mort
C'est un chat qui miaule à l'amour
Un ivrogne perdu dans un corridor
Un fou sur son toit qui joue du tambour
J'entends aussi le rire d'une fille
Qui pour satisfaire le client
Simule la joie simule le plaisir
Et sur le lit se renverse en hurlant
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Mais soudain le client prend peur
Dans la nuit il crie comme chez le dentiste
Mais c'est beaucoup plus sinistre
De dessous le lit un homme est sorti
Et tout doucement s'approche de lui
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Et le client tourne de l'œil dans la nuit
Pauvre homme qu'un autre homme assomme
Pour une petite question d'argent
Pour une misérable petite somme
Peut-être quatre cinq ou six cents francs
Vous dormez sur vos deux oreilles
Comme on dit
Et le client tourne de l'œil dans la nuit
Demain sa famille prendra de deuil
C'est tout cuit
Vous dormez sur vos deux oreilles
Bonne nuit"
dimanche 29 novembre 2015
GRAN TORINO ... de et avec Clint Eastwood
...et ce soir, ne pas louper sur TF1 le plus grand succès en France de et avec Clint Eastwwooden : GRAN TORINO, sorti en 2009.
3 millions 2 de spectateurs paraît-il .
Un film qui vous prend à la gorge, vous interroge jusqu'au dénouement.
Clint Eastwood, qui, de son propre aveu, avait pourtant prévu de ne plus refaire l'acteur après "Million Dollar Baby", est revenu devant la caméra.
«Le personnage de Walt Kowalski a mon âge. Il semblait avoir été écrit pour moi. Et j'ai beauco...up aimé le scénario», explique Clint qui endosse là le rôle d'un vétéran de la guerre de Corée, veuf et aussi aigri que raciste. Un sale type, peu sympathique hanté par son terrible passé et qui s'est isolé dans sa misanthropie. Son seul amour? sa voiture, cette superbe gran Torino.
Sur un geste irréfléchi, peut-être un élan, il va secourir son jeune voisin asiatique aux prises avec un gang. C'est le début d'un engrenage qui finira comment ? ... c'est à découvrir ce soir.
Thriller paranoïaque doublé d'un drame humain d'une force rare, Gran Torino brasse avec une simplicité déconcertante des thèmes aussi vastes que Dieu, la mort, le bien et le mal, la justice, la peine, la douleur et le sacrifice.
Ce petit chef-d'oeuvre, couronné par le César du meilleur film étranger, prend définitivement aux tripes et prouve - s'il en est encore besoin - que Clint Eastwood est un grand acteur mais aussi un réalisateur inspiré.
Chapeau bas Clint !
Alors on comprendra ce soir pourquoi je ne répondrai pas au téléphone.
Belle soirée et à bientôt les amis.
3 millions 2 de spectateurs paraît-il .
Un film qui vous prend à la gorge, vous interroge jusqu'au dénouement.
Clint Eastwood, qui, de son propre aveu, avait pourtant prévu de ne plus refaire l'acteur après "Million Dollar Baby", est revenu devant la caméra.
«Le personnage de Walt Kowalski a mon âge. Il semblait avoir été écrit pour moi. Et j'ai beauco...up aimé le scénario», explique Clint qui endosse là le rôle d'un vétéran de la guerre de Corée, veuf et aussi aigri que raciste. Un sale type, peu sympathique hanté par son terrible passé et qui s'est isolé dans sa misanthropie. Son seul amour? sa voiture, cette superbe gran Torino.
Sur un geste irréfléchi, peut-être un élan, il va secourir son jeune voisin asiatique aux prises avec un gang. C'est le début d'un engrenage qui finira comment ? ... c'est à découvrir ce soir.
Thriller paranoïaque doublé d'un drame humain d'une force rare, Gran Torino brasse avec une simplicité déconcertante des thèmes aussi vastes que Dieu, la mort, le bien et le mal, la justice, la peine, la douleur et le sacrifice.
Ce petit chef-d'oeuvre, couronné par le César du meilleur film étranger, prend définitivement aux tripes et prouve - s'il en est encore besoin - que Clint Eastwood est un grand acteur mais aussi un réalisateur inspiré.
Chapeau bas Clint !
Alors on comprendra ce soir pourquoi je ne répondrai pas au téléphone.
Belle soirée et à bientôt les amis.
the FULL MONTY à la sauce béarnaise
Vous souvenez-vous de cette comédie britannique sortie sur les écrans en 1997 ?
je parle de " The Full Monty- le Grand Jeu"
Sheffield, qui fut l'orgueil du Yorkshire et le joyau de l'Angleterre, est une ville sinistrée. Le chômage y règne en maître et les hommes désoeuvrés errent dans les rues en quête d'illusoires petits boulots. La venue de la troupe des Chippendales, qui, lors de leur spectacle, provoqua un véritable délire chez les spectatrices, va donner des idées à Gaz ...et ses copains. Si les femmes de Sheffield craquent pour des éphèbes anabolisés, que penseront-elles de vrais hommes pas toujours des canons de beauté, prêts à aller jusqu'au bout en s'exhibant entièrement nus ?
En voilà donc le synopsis .
Mais si vous remplacez Sheffield par Pau, si un des personnages promet à son fils de lui payer une place pour un match de la Section Paloise, vous voici dans la salle Delacaze à Billère où la troupe " Vice-versa" a joué ces deux derniers soirs un copié-collé hilarant de cette comédie. Hilarant certes ( impossible de s'arrêter de rire tout au long de la représentation et bien après encore) mais touchant aussi et fichtrement d'actualité.
Que dire sans trop dévoiler ?
... gonflés les mecs , ils vont jusqu'au bout avec une jubilation certaine.
Vraiment jusqu'au bout? ... ben oui , carrément.
Ce qui a permis à une spectatrice enchantée de dire: " Maintenant on les connaît encore mieux ".
Pas de photos autorisées, on le comprend bien.... alors pour illustrer, une photo du film.
Merci à cette joyeuse bande pleine de talent et qui sait mettre le feu aux planches. Ils rejoueront cette pièce au théâtre St Louis et à nouveau à Billère au printemps. Si vous avez loupé ces deux premières représentations ( elles affichaient complet) courez aux suivantes.
Play-Boy ne montrera plus de femmes nues? On s'en moque, nous on a les beaux mecs de Vice-Versa
je parle de " The Full Monty- le Grand Jeu"
Sheffield, qui fut l'orgueil du Yorkshire et le joyau de l'Angleterre, est une ville sinistrée. Le chômage y règne en maître et les hommes désoeuvrés errent dans les rues en quête d'illusoires petits boulots. La venue de la troupe des Chippendales, qui, lors de leur spectacle, provoqua un véritable délire chez les spectatrices, va donner des idées à Gaz ...et ses copains. Si les femmes de Sheffield craquent pour des éphèbes anabolisés, que penseront-elles de vrais hommes pas toujours des canons de beauté, prêts à aller jusqu'au bout en s'exhibant entièrement nus ?
En voilà donc le synopsis .
Mais si vous remplacez Sheffield par Pau, si un des personnages promet à son fils de lui payer une place pour un match de la Section Paloise, vous voici dans la salle Delacaze à Billère où la troupe " Vice-versa" a joué ces deux derniers soirs un copié-collé hilarant de cette comédie. Hilarant certes ( impossible de s'arrêter de rire tout au long de la représentation et bien après encore) mais touchant aussi et fichtrement d'actualité.
Que dire sans trop dévoiler ?
... gonflés les mecs , ils vont jusqu'au bout avec une jubilation certaine.
Vraiment jusqu'au bout? ... ben oui , carrément.
Ce qui a permis à une spectatrice enchantée de dire: " Maintenant on les connaît encore mieux ".
Pas de photos autorisées, on le comprend bien.... alors pour illustrer, une photo du film.
Merci à cette joyeuse bande pleine de talent et qui sait mettre le feu aux planches. Ils rejoueront cette pièce au théâtre St Louis et à nouveau à Billère au printemps. Si vous avez loupé ces deux premières représentations ( elles affichaient complet) courez aux suivantes.
Play-Boy ne montrera plus de femmes nues? On s'en moque, nous on a les beaux mecs de Vice-Versa
mercredi 25 novembre 2015
Maxime Le Forestier - Quand les cons sont braves
.... ils ont fait de la terre ce qu'elle est ... ( ou Maxime Leforestier en mode Brassens )
Bernard Lavilliers - Vivre Encore (Live Session)
... et vivre encore, vivre encore, vivre comme un cri, vivre ailleurs ou survivre ici ...la bataille n'est jamais finie .
mardi 24 novembre 2015
Loïc Nottet - Rhythm Inside (Belgium) 2015 Eurovision Song Contest
... parce que beaucoup comme moi ont découvert Loïc Nottet dansant admirablement bien dans " Danses avec les stars " et ont appris que c'était un chanteur, très connu en Belgique , et moins chez nous.
samedi 21 novembre 2015
BAUDELAIRE: Enivrez-vous !
de Charles BAUDELAIRE
... sur une huile de Gary BUNT
"ENIVREZ-VOUS !
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve....
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise".
... sur une huile de Gary BUNT
"ENIVREZ-VOUS !
Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve....
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise".
vendredi 20 novembre 2015
de Magyd Cherfi ... du groupe ZEBDA... il y a des jours
"Il y a des jours comme ça où on aime la France, où on a envie de chanter la Marseillaise, envie d’être tricolore comme un supporter insupportable. Il y a des jours où on se reproche de pas être assez français. Des jours où on voudrait s’appeler Dupont quand on s’appelle Magyd. Suis-je toqué ? Suis-je choqué ? Oui je laisse se répandre la douleur en mon cœur et reposer ma tête percutée de plein fouet.
C’était un carnage et c’est mon jour de baptême, je deviens solennellement français, c’est dit. Je promets devant le fronton des mairies d’aimer la France pour le pire et le meilleur, de la protéger, de la chérir jusqu’au dernier souffle. Suis-je sonné ? Miné ? Je nais.
Il y a des jours comme ça où même anar on porte un drapeau parce que c’est tout ce qui reste à brandir après l’embrasement et il est bleu blanc rouge. Il y a des jours où on aime ce pays même quand il a tort, même quand il se trompe parce qu’il est nous jusque dans les entrailles.
Des jours comme ça où on aime ce pays, ses hameaux, ses villages, ses monuments aux morts. Des jours où on regrette de pas la ménager la vieille dame aux quatre cents fromages.
Des jours où on préfère la justice à sa propre mère, des jours où on est à l’envers. Des jours qui dépassent nos propres idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité. Des jours plus forts que la vie et c’est des jours de mort.
C’est vrai, des jours comme ça où on reprocherait à Renaud, Ferré, Brassens d’avoir aimé que la France et pas assez la patrie. Des jours où on voudrait être patriote sans qu’un danger nous guette. Avant le sang, avant le feu.
On devrait avoir envie de sauver la France avant les signaux d’alerte, avant que la mort ne vienne exhaler son odeur dégueulasse. Allez ! Prenons les armes et sauvons ce trésor qui est la république et même la nation. Il y a des jours comme ça où on est de droite, de gauche, de tous les bords tant qu’ils respectent le droit de pas être d’accord. On envie ce pays d’autant tolérer d’avis contraires, d’idées extrêmes et nauséabondes.
Des jours comme ça où on mesure l’état de droit, la liberté, le combat pour la laïcité qu’elle que soit sa maladresse. D’assumer les débats foireux de l’identité nationale, de dire oui à la France quelle qu’elle soit, de tout assumer, Pétain et Jean Moulin, le lâche et le héros, l’orfèvre et le bourrin, l’étroit comme l’iconoclaste ? Des jours où Finkielkraut est un enfant de cœur, où le front national n’est qu’un adversaire de jeu.
Il y a des jours à lire Houellebecq pas pour ce qu’il écrit mais parce qu’il a peur ! Des jours à écouter Zemmour, Morano et Delon et la cohorte des dépités parce qu’ils perdent la boule. Des jours comme ça où on veut s’acheter deux sapins, un pour la tradition, l’autre pour l’effort de porter ce pays qui essaie en trois mots de nous faire une place.
Des jours où on veut manger des crêpes à mardi gras et à Pâques du chocolat.
Des jours où même noir ou même musulman, on veut bien que nos ancêtres soient gaulois.
Des jours comme ça où on s’incline devant la tombe du soldat inconnu, où on rechigne pas à la minute de silence. Des jours de fleurs pour tous les «morts pour la patrie» et qu’ils le soient au front ou à l’arrière-salle d’un restaurant. Des jours où on choisit son camp parce qu’il n’y en a pas d’autres.
Des jours où on applaudit à tout rompre les uniformes, tous les gardiens de la paix, les paras et les flics. Ce jour-là on aime les Français quels qu’ils soient. Des jours, mais il y en aura d’autres." - Magyd Cherfi (Zebda).
C’était un carnage et c’est mon jour de baptême, je deviens solennellement français, c’est dit. Je promets devant le fronton des mairies d’aimer la France pour le pire et le meilleur, de la protéger, de la chérir jusqu’au dernier souffle. Suis-je sonné ? Miné ? Je nais.
Il y a des jours comme ça où même anar on porte un drapeau parce que c’est tout ce qui reste à brandir après l’embrasement et il est bleu blanc rouge. Il y a des jours où on aime ce pays même quand il a tort, même quand il se trompe parce qu’il est nous jusque dans les entrailles.
Des jours comme ça où on aime ce pays, ses hameaux, ses villages, ses monuments aux morts. Des jours où on regrette de pas la ménager la vieille dame aux quatre cents fromages.
Des jours où on préfère la justice à sa propre mère, des jours où on est à l’envers. Des jours qui dépassent nos propres idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité. Des jours plus forts que la vie et c’est des jours de mort.
C’est vrai, des jours comme ça où on reprocherait à Renaud, Ferré, Brassens d’avoir aimé que la France et pas assez la patrie. Des jours où on voudrait être patriote sans qu’un danger nous guette. Avant le sang, avant le feu.
On devrait avoir envie de sauver la France avant les signaux d’alerte, avant que la mort ne vienne exhaler son odeur dégueulasse. Allez ! Prenons les armes et sauvons ce trésor qui est la république et même la nation. Il y a des jours comme ça où on est de droite, de gauche, de tous les bords tant qu’ils respectent le droit de pas être d’accord. On envie ce pays d’autant tolérer d’avis contraires, d’idées extrêmes et nauséabondes.
Des jours comme ça où on mesure l’état de droit, la liberté, le combat pour la laïcité qu’elle que soit sa maladresse. D’assumer les débats foireux de l’identité nationale, de dire oui à la France quelle qu’elle soit, de tout assumer, Pétain et Jean Moulin, le lâche et le héros, l’orfèvre et le bourrin, l’étroit comme l’iconoclaste ? Des jours où Finkielkraut est un enfant de cœur, où le front national n’est qu’un adversaire de jeu.
Il y a des jours à lire Houellebecq pas pour ce qu’il écrit mais parce qu’il a peur ! Des jours à écouter Zemmour, Morano et Delon et la cohorte des dépités parce qu’ils perdent la boule. Des jours comme ça où on veut s’acheter deux sapins, un pour la tradition, l’autre pour l’effort de porter ce pays qui essaie en trois mots de nous faire une place.
Des jours où on veut manger des crêpes à mardi gras et à Pâques du chocolat.
Des jours où même noir ou même musulman, on veut bien que nos ancêtres soient gaulois.
Des jours comme ça où on s’incline devant la tombe du soldat inconnu, où on rechigne pas à la minute de silence. Des jours de fleurs pour tous les «morts pour la patrie» et qu’ils le soient au front ou à l’arrière-salle d’un restaurant. Des jours où on choisit son camp parce qu’il n’y en a pas d’autres.
Des jours où on applaudit à tout rompre les uniformes, tous les gardiens de la paix, les paras et les flics. Ce jour-là on aime les Français quels qu’ils soient. Des jours, mais il y en aura d’autres." - Magyd Cherfi (Zebda).
Bernard BUFFET:
mercredi 18 novembre 2015
Hommage du collège des remparts Navarrenx (64)
... 250 collégiens se sont mobilisés pour un monde meilleur, un monde sans peur, un monde sans larmes. Nous, on aime bien !
mardi 17 novembre 2015
lundi 16 novembre 2015
Il Faudra Leur Dire - Francis Cabrel
pour nos enfants, un peu plus d'amour que d'ordinaire
juste un regard facile à faire
juste un peu plus d'amour encore
pour moins de larmes
pour moins d'hiver
dimanche 15 novembre 2015
Le Soleil noir -Barbara-
... le bruit de la mer était une chanson...mais un enfant est mort et le soleil est noir.
Nuit du 13 novembre : lu sur la New York Times
C'est peut être un lecteur du New York Times qui parle le mieux de nous et de ce qui nous arrive :
« La France incarne tout ce que les fanatiques religieux du m...onde détestent : profiter de la vie sur terre par une multitudes de petites voies : une tasse parfumée de café avec un croissant au beurre le matin, de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue, l'odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, un peu de parfum, des enfants qui jouent dans le jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en un quelconque Dieu, ne pas s'inquiéter des calories, flirter, fumer et avoir une sexualité sans être forcément marié, prendre des vacances, pouvoir lire n'importe quel livre, aller à l'école gratuitement, jouer, rire, revendiquer, se moquer des prêtres comme des politiciens, laisser l’inquiétude sur l'après-vie aux morts.
Aucun pays ne vit sur terre mieux que les français.
Paris, nous t'aimons. Nous pleurons pour toi. Vous pleurez ce soir, et nous avec vous. Nous savons que bientôt vous allez rire à nouveau, chanter, faire l'amour, et guérir, parce que l'amour de la vie est votre essence. Les forces des ténèbres refluerons. Ils perdront. Ils perdent toujours.»
Attentats terroristes à Paris, le 13 novembre 2015
« La France incarne tout ce que les fanatiques religieux du m...onde détestent : profiter de la vie sur terre par une multitudes de petites voies : une tasse parfumée de café avec un croissant au beurre le matin, de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue, l'odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, un peu de parfum, des enfants qui jouent dans le jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en un quelconque Dieu, ne pas s'inquiéter des calories, flirter, fumer et avoir une sexualité sans être forcément marié, prendre des vacances, pouvoir lire n'importe quel livre, aller à l'école gratuitement, jouer, rire, revendiquer, se moquer des prêtres comme des politiciens, laisser l’inquiétude sur l'après-vie aux morts.
Aucun pays ne vit sur terre mieux que les français.
Paris, nous t'aimons. Nous pleurons pour toi. Vous pleurez ce soir, et nous avec vous. Nous savons que bientôt vous allez rire à nouveau, chanter, faire l'amour, et guérir, parce que l'amour de la vie est votre essence. Les forces des ténèbres refluerons. Ils perdront. Ils perdent toujours.»
Attentats terroristes à Paris, le 13 novembre 2015
Colère
Très choquée ce matin par les propos de monseigneur Vingtrois ou Jeantrois( c'est ça ? bof, un truc comme ça...) qui ce matin à la radio a déclaré, à propos des lieux où ces jeunes avaient été massacrés ... et il a cité: une salle de hard-rock, des terrasses de café, bref des lieux de jouissance... qu'il fallait que nous revoyions nos idéaux et nos façons de vivre, mieux se concentrer sur l'essentiel ... etc ... blablabla...
ce n'est pas de la récup ça ?
et qu'est-ce que ça... veut dire?
Ils ne l'ont pas volé ceux qui ont pris du plomb en plein bide ???
Moi j'ai vu ce matin des mamans qui postaient sur FB les photos de leurs enfants de 20 ans qui étaient juste partis vivre une belle soirée et ... qui ne sont plus rentrés . Tiens, il y en a une qui s'appelait Lorraine...
Messieurs les religieux, laissez-vivre nos jeunes, laissez-les rire, danser et aussi boire peut-être et baiser... fichez-leur la paix, la vie les attend assez au tournant !
Et surtout taisez vos préchis-préchas, vous qui ne connaissez pas la vie et qui ne la voyez que par le petit bout de votre lorgnette .
Oui, je suis en colère parce que cette jeunesse n'a pas mérité ça, et que si notre route à nous est déjà derrière nous, eux, ils auront à la suivre , coûte que coûte. .
ce n'est pas de la récup ça ?
et qu'est-ce que ça... veut dire?
Ils ne l'ont pas volé ceux qui ont pris du plomb en plein bide ???
Moi j'ai vu ce matin des mamans qui postaient sur FB les photos de leurs enfants de 20 ans qui étaient juste partis vivre une belle soirée et ... qui ne sont plus rentrés . Tiens, il y en a une qui s'appelait Lorraine...
Messieurs les religieux, laissez-vivre nos jeunes, laissez-les rire, danser et aussi boire peut-être et baiser... fichez-leur la paix, la vie les attend assez au tournant !
Et surtout taisez vos préchis-préchas, vous qui ne connaissez pas la vie et qui ne la voyez que par le petit bout de votre lorgnette .
Oui, je suis en colère parce que cette jeunesse n'a pas mérité ça, et que si notre route à nous est déjà derrière nous, eux, ils auront à la suivre , coûte que coûte. .
mercredi 11 novembre 2015
Serge Reggiani - Le Dormeur du Val et Le Déserteur
... Arthur Rimbaud et Boris Vian...
que d'émotions !
que d'émotions !
lundi 9 novembre 2015
Essayons ...
Entre ce que je pense,
ce que je dis
ce que je veux dire, ...
ce que je crois dire,
ce que vous entendez
ce que vous croyez entendre
ce que vous voulez entendre,
ce que vous comprenez
ce que vous voulez comprendre
ce que vous interprétez
ce que vous supposez ...
Il y a une multitude de possibilités
de ne pas se comprendre.
Mais, s'il vous plaît, essayons quand même.
ce que je dis
ce que je veux dire, ...
ce que je crois dire,
ce que vous entendez
ce que vous croyez entendre
ce que vous voulez entendre,
ce que vous comprenez
ce que vous voulez comprendre
ce que vous interprétez
ce que vous supposez ...
Il y a une multitude de possibilités
de ne pas se comprendre.
Mais, s'il vous plaît, essayons quand même.
samedi 7 novembre 2015
Gunduz AGHAYEV, peintre digital.
Et si les enfants victimes de la folie du monde avaient eu droit à l’enfance qu’ils méritaient ? L’artiste polémique Gunduz Aghayev revient avec une série consacrée à ces enfants visibles sur de grandes photographies historiques, leur offrant une fin idéalisée, loin des bombes, des famines et des violences.
Gunduz Aghayev a 34 ans et est un peintre digital originaire d’Azerbaijan dont les réalisations ont déjà fait le tour du monde à plusieurs reprises. Il est notamment à l’origine de la série très polémique où les grands leaders du monde sont dépeints avec leurs paradoxes, et d’une autre où les grands dictateurs de l’histoire sont illustrés sans peau ni chair…
L’artiste revient aujourd’hui aux devants de la scène avec « Imagine »
La photographie tragique du petit Aylan (parmi une centaine d’autres enfants ayant perdu la vie) a rappelé froidement au monde entier la manière dont les enfants subissent la folie des Hommes, de leurs guerres et de leurs politiques. Gunduz Aghayev a souhaité porter l’attention sur ces victimes innocentes en les illustrant dans un monde idéal, édulcorant l’espace d’un instant une réalité bien terne, avec un second degré et une ironie palpable. Pour marquer les esprits, l’artiste s’est penché sur une série de photographies les plus emblématiques de l’histoire, transformant l’horreur en amour. Le contraste est saisissant.
L’artiste revient aujourd’hui aux devants de la scène avec « Imagine »
La photographie tragique du petit Aylan (parmi une centaine d’autres enfants ayant perdu la vie) a rappelé froidement au monde entier la manière dont les enfants subissent la folie des Hommes, de leurs guerres et de leurs politiques. Gunduz Aghayev a souhaité porter l’attention sur ces victimes innocentes en les illustrant dans un monde idéal, édulcorant l’espace d’un instant une réalité bien terne, avec un second degré et une ironie palpable. Pour marquer les esprits, l’artiste s’est penché sur une série de photographies les plus emblématiques de l’histoire, transformant l’horreur en amour. Le contraste est saisissant.
vendredi 6 novembre 2015
Sur ELITHEWOOD : article
Publié le par Bad Ass Publié dans : #ROCK
ELITHEWOOD - Cause I'm not your toyboy (2015) - CLIP VIDEO
ORIGINE : FRANCE (Béarn)
MEMBRES : ARNAUD (Chant/Guitare), JEAN (Batterie), JEF (Basse)
Alors que je m'apprêtais à chroniquer le nouvel Album de Lara Fabian, Arnaud, le leader d'Elithewood est apparu comme par magie sur ma boîte mail pour m'empêcher de commettre l'irréparable. Non seulement il est très sympa, Arnaud, mais il a presque autant d'humour que moi, c'est pour vous dire ;) Mais ce n'est pas simplement son humour qui a bouleversé ma soirée de découvertes. Musicalement parlant, les trois compères sont également au top. Elithewood est une entreprise familiale puisque Jean, le Batteur, est un ami d'enfance d'Arnaud alors que Jef est son beau-frère. Comme quoi, la famille, c'est sacré !!!
En conclusion, j'ai adoré ce morceau de Rock endiablé (Au niveau des influences, le Groupe se situe entre Nick Cave et Electrix Six, ce qui est plutôt bien résumé), la voix rauque d'Arnaud, l'élégance du Trio que vous ne verrez jamais en tenue Adidas pendant un Concert (Costard, chemise, cravate ou rien), ainsi que cette bonne humeur communicative.
A l'heure actuelle, Elithewood n'a qu'une vidéo à son actif, mais j'espère de tout coeur qu'un Album verra le jour prochainement. Ils le méritent et je compte vraiment sur votre soutien. Dans quelques années, quand ils joueront au Stade de France en première partie des Rolling Stones, vous vous souviendrez forcément de cette chronique et une fois de plus vous vous direz, "Bien vu l'Alsaco" ;)
PS : Désolé, Lara, mais entre Elithewood et toi, il n'y avait pas photo, ce soir !
Alors que je m'apprêtais à chroniquer le nouvel Album de Lara Fabian, Arnaud, le leader d'Elithewood est apparu comme par magie sur ma boîte mail pour m'empêcher de commettre l'irréparable. Non seulement il est très sympa, Arnaud, mais il a presque autant d'humour que moi, c'est pour vous dire ;) Mais ce n'est pas simplement son humour qui a bouleversé ma soirée de découvertes. Musicalement parlant, les trois compères sont également au top. Elithewood est une entreprise familiale puisque Jean, le Batteur, est un ami d'enfance d'Arnaud alors que Jef est son beau-frère. Comme quoi, la famille, c'est sacré !!!
En conclusion, j'ai adoré ce morceau de Rock endiablé (Au niveau des influences, le Groupe se situe entre Nick Cave et Electrix Six, ce qui est plutôt bien résumé), la voix rauque d'Arnaud, l'élégance du Trio que vous ne verrez jamais en tenue Adidas pendant un Concert (Costard, chemise, cravate ou rien), ainsi que cette bonne humeur communicative.
A l'heure actuelle, Elithewood n'a qu'une vidéo à son actif, mais j'espère de tout coeur qu'un Album verra le jour prochainement. Ils le méritent et je compte vraiment sur votre soutien. Dans quelques années, quand ils joueront au Stade de France en première partie des Rolling Stones, vous vous souviendrez forcément de cette chronique et une fois de plus vous vous direz, "Bien vu l'Alsaco" ;)
PS : Désolé, Lara, mais entre Elithewood et toi, il n'y avait pas photo, ce soir !
mardi 3 novembre 2015
peinture : Alison MORITSUGU
Ce matin, envie de vous présenter les oeuvres d'Alison MORITSUGU.
Elle peint sur des troncs d'arbres sciés ou des branches coupées et ce qu'elle peint est plein de finesse.
Je ferais bien ça dans les Landes où quelques pins à terre nous font mal au coeur . Hélas... je ne sais peindre que comme Miro ou Perrotte, et encore est-ce bien prétentieux, hu hu !
Bonne journée.
Je ferais bien ça dans les Landes où quelques pins à terre nous font mal au coeur . Hélas... je ne sais peindre que comme Miro ou Perrotte, et encore est-ce bien prétentieux, hu hu !
Bonne journée.
lundi 2 novembre 2015
Toko Shinoda, 102 ans, peint toujours
" Peindre une ligne est comme un rêve "
" L’encre, sa couleur, est la meilleure matière pour exprimer ce que je ressens dans mon cœur. Mes sentiments sont assez abstraits. Par exemple, si je peins une ligne rouge avec de l’acrylique, elle est définitivement rouge. Avec une couleur, il est difficile d’exprimer ce que l’on ressent.
La raison pour laquelle j’ai choisi l’encre de Chine, c’est qu’elle offre la plus grande variété de couleurs et de variations. Elle n’est pas seulement noire, son intensité varie évidemment. L’encre me donne la plus grande liberté artistique. Elle offre aussi la plus grande liberté d’imagination aux spectateurs.
Mon art dépend donc de l’imagination des gens. Pour tout vous dire, j’ai réalisé il n’y a pas si longtemps que l’encre de Chine ne peut être totalement maîtrisée durant le laps de temps d’une vie comme la mienne "
"Demander à un artiste de décrire ses œuvres, c’est comme essayer d’attraper un poisson dans un buisson.
En fait, je pense que mes œuvres n’expriment rien.
Regardez les nuages, ils n’expriment pas leur tristesse, leur bonheur, ou leur rage. Mais même s’ils n’expriment rien, on aime parfois les regarder.
J’essaie, à travers l’art, de parler aux gens, de leur donner une source d’imagination qui a quelque chose à voir avec l’essence humaine.
Mon art ne s’adresse pas à des gens en particulier, à des races, aux riches ou aux pauvres. Il n’est pas discriminant. Si l’art peut relier les gens, les faire interagir à travers quelque chose de commun à l’espèce humaine, alors il peut contribuer à la paix dans le monde entier. Mais nous n’avons pas encore atteint cette étape. J’espère que l’art y parviendra un jour."
A l’approche de son 103e anniversaire, une exposition intitulée 103 vues de Toko Shinoda et organisée par Norman Tolman, propriétaire de la galerie éponyme, se déroulera entre le 26 octobre et le 4 novembre à l’Hôtel Conrad de Tokyo. Cent trois œuvres seront présentées, dont certaines jamais montrées au public.
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