Cherche-t-il la polémique?
-"Non, j'écris ce que je veux, je ne fais pas d'effort pour l'éviter.
- C'est votre vision de l'avenir? demande le journaliste....
Il ne sait pas vraiment : - C'est une possibilité."
Son style amusant et déroutant, souvent détaché, est là pour nous perdre, c'est vrai.
Le journaliste essaie de savoir si Houellebecq s'implique vraiment, si ses personnages lui ressemblent... il ne sait pas trop, patauge un peu : " J'ai l'impression que les politiques ne sont pas des gens comme nous. Je décris avant tout un ambitieux"
- Mais approuvez-vous votre héros qui se convertit à l'Islam?
-Je ne sais pas ... ni l'un ni l'autre, je ne sais même plus, c'est un roman. Le héros choisit l'Islam parce que ce sera plus confortable pour lui: il pourra continuer son métier . IL adhère à ce qui est dominant, c'est moins fatigant que la lutte "
Là, je perçois ses intentions, cette mollesse qui fait que les moutons suivent. Est-ce cela qu'il dénonce ? ... ou pas ? ... avec lui, allez savoir! lui qui n'a pas l'air de le savoir lui-même.
A la question sur les réactions des lecteurs qui ne manqueront pas et dans tous les azimuts ( !)..il répond avec ce flegme, ou cette fatigue ? qui le caractérise :
" Les gens qui me lisent pensent ce qu'ils veulent "
FIN de l'interview.
A l'instant sur France Inter Houellebecq bisse ton papier... qui lira verra.
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