samedi 17 janvier 2015

Abraham Lincoln : lettre au professeur de son fils.

Une lettre D’ABRAHAM  LINCOLN au professeur de son fils :
 


La lettre d’Abraham Lincoln (Président Américain ayant aboli l’esclavage ) au professeur de son fils :

Il aura à apprendre, je sais, que les hommes ne sont pas tous justes, ne sont pas tous sincères. Mais enseignez-lui aussi que pour chaque canaille il y a un héros; que pour chaque politicien égoïste, il y a un dirigeant dévoué…
Enseignez-lui que pour chaque ennemi il y a un ami,

Cela prendra du temps, je le sais, mais enseignez lui si vous pouvez, qu’un dollar gagné a bien plus de valeur qu’un 5 dollars trouvés
Apprenez lui à savoir prendre mais également à apprécier une victoire.


Éloignez le de l’envie, si vous pouvez, enseignez lui le secret d’un rire apaisé. Qu’il apprenne de bonne heure que les despotes sont les plus faciles à flatter…Enseignez-lui, si vous pouvez, les merveilles des livres…Mais laissez-lui un peu de temps libre pour considérer le mystère éternel des oiseaux dans le ciel, des abeilles au soleil, et des fleurs au flanc d’un coteau vert.

À l’école, enseignez-lui qu’il est bien plus honorable d’échouer que de tricher…
Apprenez-lui à avoir foi en ses propres idées, même si tout le monde lui dit qu’elles sont erronées…
Apprenez lui à être doux avec les doux, et dur avec les durs. 

 
 
Essayez de donner à mon fils la force de ne pas suivre la foule quand tout le monde se laisse entraîner…
Apprenez-lui à écouter tous les hommes… mais apprenez-lui aussi à filtrer tout ce qu’il entend à travers l’écran de la vérité, et à n’en retenir que ce qui est bon.

Apprenez-lui si vous pouvez, à rire quand il est triste…
Apprenez-lui qu’il n’est aucune honte à pleurer,
Apprenez-lui à se moquer des cyniques et à prendre garde devant une douceur excessive…
Apprenez-lui à vendre ses muscles et son cerveau au plus haut prix, mais à ne jamais fixer un prix à son coeur et à son âme.

Apprenez-lui à fermer les oreilles devant la foule qui hurle et à se tenir ferme et combattre s’il pense avoir raison.
Traitez-le doucement, mais ne le dorlotez pas, parce que seule l’épreuve du feu forme un bon acier.

Qu’il ait le courage d’être impatient et la patience d’être courageux.
Apprenez-lui toujours à avoir une immense confiance en lui même, parce que dès lors, il aura une immense confiance envers l’Humanité.
C’est une grande exigence, mais voyez ce que vous pouvez faire…

 

1 commentaire:

  1. coucou Dany ! j'ai lu les deux lettres, celle-ci et celle de le Clezio...... il serait temps il est vrai que nous parlions à nos enfants, les nourrir ne suffit pas !
    bon, je t'avais dit qu'ils me mettraient sans doute à la retraire anticipée, le dossier avance bien !
    je pourrai ouvrir un blog, j'aurai le temps
    mes mille bises, claudia

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