mardi 31 octobre 2017

"Au-revoir là haut "... chef-d'oeuvre de DUPONTEL

Bon les amis, je vais essayer de me débrouiller en vous confiant mes réactions sur le film de DUPONTEL:
" AU-REVOIR Là HAUT "




déjà : un chef d'oeuvre ! ... car adapter un roman de Pierre Lemaître ,aussi foisonnant et auréolé de tant de récompenses( Pris Goncourt 2013, Grand Prix du roman de l'Académie Française, Prix Femina, Roman Préféré des libraires, Prix France-Télévision, Coup de Coeur de l'Académie Charles Cros...) était un pari fort risqué ... mais gagné ! 



" On tient ...

là le seul cinéaste français capable de renverser des montagnes ": voici la critique de "Première "
Un regard tendre et poétique , plein d'humour aussi, et critique ( saloperie de guerre ), sur Edouard, gueule cassée , qui illumine la toile de ses grands yeux bleus. Le moment de dire aussi que tous les acteurs sont exceptionnels : Nahuel Pery Piscayart, Niel Arestrup, Laurent Lafitte, mélanie Thierry, Emilie Dequenne, michel Vuillermoz et cette adorable gamine qui comprend tout ce que " crache " Edouard dans ses masques , Eloïse Balster... et Dupontel bien sûr.
Richesse des décors, des costumes, des masques !
Beauté des cadrages et cette musique de Christophe Julien qui sublime le tout.
... et deux grands moments pour moi:
* la scène initiale dans les tranchées , scène de combats terribles qui est ( je cite un critique ): " Une des scènes les plus impressionnantes jamais vues sur les tranchées " ... et Edouard qui dessine ... 




puis Edouard qui découvre sa mâchoire fracassée à jamais, un trou horrible


* et la scène où derrière le masque, le père ( formidable Niels Arestrup ... comme je l'aime ce type là ! ) reconnaît les yeux de son fils, ce fils qu'il avait méprisé et à qui il dit : " tu as eu raison de vouloir être ce que tu es ".
J'avais un peu honte, comme dab dans une salle de cinéma, mais j'ai essuyé des larmes , ça ne m'arrive pas souvent, fierté oblige, mais Zut ! quand ça veut sortir, ça doit sortir. Mais j'ai ri aussi car dans ce film, rien n'est sordide, tout est beau et vous enlève , et vous aimez les personnages , et vous avez envie que cette escroquerie (historique) réussisse...
OUI, Dupontel tient son Grand Film !










lundi 30 octobre 2017

ALVARO de CAMPOS .... Bureau de Tabac .... Janvier 1928 , poème.

Bureau de tabac


Je ne suis rien
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.

Fenêtres de ma chambre,
de ma chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée
(et si l’on savait ce qu’elle est, que saurait-on de plus ?),
vous donnez sur le mystère d’une rue au va-et-vient continuel,
sur une rue inaccessible à toutes les pensées,
réelle, impossiblement réelle, précise, inconnaissablement précise,
avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien.




Je suis aujourd’hui vaincu, comme si je connaissais la vérité;
lucide aujourd’hui, comme si j’étais à l’article de la mort,
n’ayant plus d’autre fraternité avec les choses
que celle d’un adieu, cette maison et ce côté de la rue
se muant en une file de wagons, avec un départ au sifflet venu du fond de ma tête,
un ébranlement de mes nerfs et un grincement de mes os qui démarrent.

Je suis aujourd’hui perplexe, comme qui a réfléchi, trouvé, puis oublié.
Je suis aujourd’hui partagé entre la loyauté que je dois
au Bureau de Tabac d’en face, en tant que chose extérieurement réelle
et la sensation que tout est songe, en tant que chose réelle vue du dedans.  



J’ai tout raté.
Comme j’étais sans ambition, peut-être ce tout n’était-il rien.
Les bons principes qu’on m’a inculqués,
je les ai fuis par la fenêtre de la cour.
Je m’en fus aux champs avec de grands desseins,
mais là je n’ai trouvé qu’herbes et arbres,
et les gens, s’il y en avait, étaient pareils à tout le monde.
Je quitte la fenêtre, je m’assieds sur une chaise. À quoi penser ?

Que sais-je de ce que je serai, moi qui ne sais pas ce que je suis ?
Être ce que je pense ? Mais je crois être tant et tant !
Et il y en a tant qui se croient la même chose qu’il ne saurait y en avoir tant!
Un génie ? En ce moment  


cent mille cerveaux se voient en songe génies comme moi-même
et l’histoire n’en retiendra, qui sait ?, même pas un ;
du fumier, voilà tout ce qui restera de tant de conquêtes futures.
Non, je ne crois pas en moi.
Dans tous les asiles il y a tant de fous possédés par tant de certitudes !
Moi, qui n’ai point de certitude , suis-je plus assuré, le suis-je moins ?
Non, même pas de ma personne…
En combien de mansardes et de non-mansardes du monde
n’y a-t-il à cette heure des génies-pour-soi-même rêvant ?
Combien d’aspirations hautes, lucides et nobles –
oui, authentiquement hautes, lucides et nobles –
et, qui sait peut-être réalisables…
qui ne verront jamais la lumière du soleil réel et qui
tomberont dans l’oreille des sourds ?
Le monde est à qui naît pour le conquérir,
et non pour qui rêve, fût-ce à bon droit, qu’il peut le conquérir.
J’ai rêvé plus que jamais Napoléon ne rêva.
Sur mon sein hypothétique j’ai pressé plus d’humanité que le Christ,
j’ai fait en secret des philosophies que nul Kant n’a rédigées,
mais je suis, peut-être à perpétuité, l’individu de la mansarde,
sans pour autant y avoir mon domicile :
je serai toujours celui qui n’était pas né pour ça ;
je serai toujours, sans plus, celui qui avait des dons ;
je serai toujours celui qui attendait qu’on lui ouvrît la porte
auprès d’un mur sans porte
et qui chanta la romance de l’Infini dans une basse-cour,
celui qui entendit la voix de Dieu dans un puits obstrué.
Croire en moi ? Pas plus qu’en rien…
Que la Nature déverse sur ma tête ardente
son soleil, sa pluie, le vent qui frôle mes cheveux ;
quant au reste, advienne que pourra, ou rien du tout…

Esclaves cardiaques des étoiles,
nous avons conquis l’univers avant de quitter nos draps,
mais nous nous éveillons et voilà qu’il est opaque,
nous nous éveillons et voici qu’il est étranger,
nous franchissons notre seuil et voici qu’il est la terre entière,
plus le système solaire et la Voie lactée et le Vague Illimité.


(Mange des chocolats, fillette ;
mange des chocolats !    


Dis-toi bien qu’il n’est d’autre métaphysique que les chocolats,
dis-toi bien que les religions toutes ensembles n’en apprennent
pas plus que la confiserie.
Mange, petite malpropre, mange !
Puissé-je manger des chocolats avec une égale authenticité !
Mais je pense, moi, et quand je retire le papier d’argent, qui d’ailleurs est d’étain,
je flanque tout par terre, comme j’y ai flanqué la vie.)
Du moins subsiste-t-il de l’amertume d’un destin irréalisé
la calligraphie rapide de ces vers,
portique délabré sur l’Impossible,
du moins, les yeux secs, me voué-je à moi-même du mépris,
noble, du moins, par le geste large avec lequel je jette dans le mouvant des choses,
sans note de blanchisseuse, le linge sale que je suis
et reste au logis sans chemise.

(Toi qui consoles, qui n’existes pas et par là même consoles,
ou déesse grecque, conçue comme une statue douée du souffle,
ou patricienne romaine, noble et néfaste infiniment,
ou princesse de troubadours, très- gente et de couleurs ornée,
ou marquise du dix-huitième, lointaine et fort décolletée,
ou cocotte célèbre du temps de nos pères,
ou je ne sais quoi de moderne – non, je ne vois pas très bien quoi –
que tout cela, quoi que ce soit, et que tu sois, m’inspire s’il se peut !
Mon coeur est un seau qu’on a vidé.
Tels ceux qui invoquent les esprits je m’invoque
moi-même sans rien trouver.
Je viens à la fenêtre et vois la rue avec une absolue netteté.
Je vois les magasins et les trottoirs, et les voitures qui passent.
Je vois les êtres vivants et vêtus qui se croisent,
je vois les chiens qui existent eux aussi,
et tout cela me pèse comme une sentence de déportation,
et tout cela est étranger, comme toute chose. )

J’ai vécu, aimé – que dis-je ? j’ai eu la foi,
et aujourd’hui il n’est de mendiant que je n’envie pour le seul fait qu’il n’est pas moi.
En chacun je regarde la guenille, les plaies et le mensonge
et je pense : « peut-être n’as-tu jamais vécu ni étudié, ni aimé, ni eu la foi »
(parce qu’il est possible d’agencer la réalité de tout cela sans en rien exécuter) ;
« peut-être as-tu à peine existé, comme un lézard auquel on a coupé la queue,
et la queue séparée du lézard frétille encore frénétiquement ».


J’ai fait de moi ce que je n’aurais su faire,
et ce que de moi je pouvais faire je ne l’ai pas fait.
Le domino que j’ai mis n’était pas le bon.
On me connut vite pour qui je n’étais pas, et je n’ai pas démenti et j’ai perdu la face.
Quand j’ai voulu ôter le masque
je l’avais collé au visage.  



Quand je l’ai ôté et me suis vu dans le miroir,
J’avais déjà vieilli.
J’étais ivre, je ne savais plus remettre le masque que je n’avais pas ôté.
Je jetai le masque et dormis au vestiaire
comme un chien toléré par la direction

parce qu’il est inoffensif –
et je vais écrire cette histoire afin de prouver que je suis sublime. 


Essence musicale de mes vers inutiles,
qui me donnera de te trouver comme chose par moi créée,
sans rester éternellement face au Bureau de Tabac d’en face,

foulant aux pieds la conscience d’exister,
comme un tapis où s’empêtre un ivrogne,
comme un paillasson que les romanichels ont volé et qui ne valait pas deux sous.

Mais le patron du Bureau de Tabac est arrivé à la porte, et à la porte il s’est arrêté.
Je le regarde avec le malaise d’un demi-torticolis
et avec le malaise d’une âme brumeuse à demi.
Il mourra, et je mourrai.
Il laissera son enseigne, et moi des vers.
À un moment donné mourra aussi l’enseigne, et
mourront aussi les vers de leur côté.
Après un certain temps mourra la rue où était l’enseigne,
ainsi que la langue dans laquelle les vers furent écrits.




Puis mourra la planète tournante où tout cela s’est produit.
En d’autres satellites d’autres systèmes cosmiques, quelque chose
de semblable à des humains
continuera à faire des genres de vers et à vivre derrière des manières d’enseignes,
toujours une chose en face d’une autre,
toujours une chose aussi inutile qu’une autre,
toujours une chose aussi stupide que le réel,
toujours le mystère au fond aussi certain que le sommeil du mystère de la surface,
toujours cela ou autre chose, ou bien ni une chose ni l’autre.

Mais un homme est entré au Bureau de Tabac (pour acheter du tabac ?)
et la réalité plausible s’abat sur moi soudainement.
Je me soulève à demi, énergique, convaincu, humain,
et je vais méditer d’écrire ces vers où je dis le contraire.





 J’allume une cigarette en méditant de les écrire
et je savoure dans la cigarette une libération de toutes les pensées.
Je suis la fumée comme un itinéraire autonome, et je goûte, en un moment sensible et compétent,
la libération en moi de tout le spéculatif
et la conscience de ce que la métaphysique est l’effet d’un malaise passager.

Ensuite je me renverse sur ma chaise
et je continue à fumer
Tant que le destin me l’accordera je continuerai à fumer.

(Si j’épousais la fille de ma blanchisseuse,
peut-être que je serais heureux.)
Là-dessus je me lève. Je vais à la fenêtre.

L’homme est sorti du bureau de tabac (n’a-t-il pas mis la
monnaie dans la poche de son pantalon?)
Ah, je le connais: c’est Estève, Estève sans métaphysique.
(Le patron du bureau de tabac est arrivé sur le seuil.)
Comme mû par un instinct sublime, Estève s’est retourné et il m’a vu.
Il m’a salué de la main, je lui ai crié: « Salut Estève ! », et l’univers
s’est reconstruit pour moi sans idéal ni espérance, et le
patron du Bureau de Tabac a souri.



Álvaro de Campos, 15 janvier 1928.
.
.


dimanche 29 octobre 2017

Au revoir là-haut - DUPONTEL- Bande-Annonce

..." Pour avoir déclaré la guerre, pour avoir aimé la faire ...."
à voir absolument ! 

Oui, à voir absolument cette adaptation par DUPONTEL du roman de Pierre LEMAÎTRE, prix Goncourt 2013 ... et ce n'était déjà pas si mal !
...car au milieu du champ de ruines d'un cinéma français médiocre ( je ne suis pas la seule à le dire ) qui tourne à la gaudriole ( voir le remake " comique " de Cendrillon ) Albert Dupontel semble donc surgir de nulle part dans un tel contexte. " Lui qui est issu de la comédie déglin
guée, est aux commandes d'un projet qui semble loin de ses thèmes de prédilection, mais qui ,en fait, ne l'est pas. Car Albert y fait encore une fois évoluer les outcast, les laissés pour compte cousins de Roland, le héros "d'Enfermés Dehors", "Le Vilain", ou encore le Bob de "9 Mois Ferme".
La cette scène inaugurale prend aux tripes , le film aussi qui se focalise sur un immonde salaud, ses ordres imbéciles et les morts qu'il cause."

jeudi 19 octobre 2017

"Je Ne Sais Pas Où Tu Commences" - ( Georges Moustaki )

... dis maman, c'est quoi aimer ?

Tu portes ma chemise
Et je mets tes colliers
Je fume tes gitanes
Tu bois mon café noir
Tu as mal à mes reins
Et j'ai froid à tes pieds
Tu passes mes nuits blanches
Et j'ai tes insomnies

Je ne sais pas où tu commences
Tu ne sais pas où je finis

Tu as des cicatrices
Là où je suis blessé
Tu te perds dans ma barbe
J'ai tes poignets d'enfant
Tu viens boire à ma bouche
Et je mange à ta faim
Tu as mes inquiétudes
Et j'ai tes rêveries

Je ne sais pas où tu commences
Tu ne sais pas où je finis

Tes jambes m'emprisonnent
Mon ventre te retient
J'ai ta poitrine ronde
Tu as mes yeux cernés
Ton souffle me réchauffe
Et j'étouffe tes cris
Je me tais quand tu m'aimes
Tu dors quand je le dis

samedi 14 octobre 2017

Nous vieillissons? .... écoutons COLETTE .

"Enchantée encore de mon rêve, je m'étonne d'avoir changé, d'avoir vieilli pendant que je rêvais... D'un pinceau ému je pourrais repeindre, sur ce visage-ci, celui d'une fraîche enfant roussie de soleil, rosie de froid, des joues élastiques achevées en un menton mince, des sourcils mobiles prompts à se plisser, une bouche dont les coins rusés démentent la courte lèvre ingénue... Hélas, ce n'est qu'un instant. Le velours adorable du pastel ressuscité s'effrit...e et s'envole... L'eau sombre du petit miroir retient seulement mon image qui est bien pareille, toute pareille à moi, marquée de légers coups d'ongle, finement gravée aux paupières, aux coins des lèvres, entre les sourcils têtus... Une image qui ne sourit ni ne s'attriste, et qui murmure, pour moi seule : « II faut vieillir. Ne pleure pas, ne joins pas des doigts suppliants, ne te révolte pas : il faut vieillir. Répète-toi cette parole, non comme un cri de désespoir, mais comme le rappel d'un départ nécessaire. Regarde- toi, regarde tes paupières, tes lèvres, soulève sur tes tempes les boucles de tes cheveux : déjà tu commences à t'éloigner de ta vie, ne l'oublie pas, il faut vieillir !
Eloigne-toi lentement, lentement, sans larmes; n'oublie rien ! Emporte ta santé, ta gaîté, ta coquetterie, le peu de bonté et de justice qui t'a rendu la vie moins amère; n'oublie pas ! Va-t'en parée, va-t'en douce, et ne t'arrête pas le long de la route irrésistible, tu l'essaierais en vain, - puisqu'il faut vieillir ! Suis le chemin, et ne t'y couche que pour mourir. Et quand tu t'étendras en travers du vertigineux ruban ondulé, si tu n'as pas laissé derrière toi un à un tes cheveux en boucles, ni tes dents une à une, ni tes membres un à un usés, si la poudre éternelle n'a pas, avant ta dernière heure sevré tes yeux de la lumière merveilleuse - si tu as, jusqu'au bout gardé dans ta main la main amie qui te guide, couche-toi en souriant, dors heureuse, dors privilégiée."

Colette

Des Vrilles de la Vigne (jour gris)




jeudi 12 octobre 2017

le TAÏCHICHUAN ... ses bienfaits

  1. Hello !
    d'après une analyse de Bernard Duperrein, sociologue palois, vue ce matin dans la presse, voici ce que permet le TAÏCHICHUAN : 
  2. Déjà, le pratiquer , affirme-t-il, " permet de rester sur le fil".Car "les techniques de relaxation ( et c'est bien un des aspects du taïchi ) tentent de réparer un corps clivé et une pensée surexposée à l'immédiateté, l'instant, la réactivité, le présent consommable " .

  3. Trop , chez nous les occidentaux, "d'injonctions à la performance, à la
    réactivité, à l'efficacité. ".... sans compter ce " flux continu d'informations de tous ordres " .
    Alors, il nous faut des " temps d'arrêt", des temps de patience et d'apprentissage, d'équilibre, de respiration, de convivialité, des bulles de silence et de concentration qui, assurément, assurent la récupération et rééquilibrent le corps et les consciences. Et pour ce faire, il nous faut être accompagnés, pratiquer en groupe, pour avoir aussi s'écouter et être à l'unisson .  

    Voilà mes amis, j'ai mis un peu du mien sur les propos de Bernard D. ...pour parler des bienfaits du taïchi que je pratique avec passion, passion que j'aime partager.
  4.             Renshi Danielle, 4ème dan Kokusai-Butokukai-Europe.

Pont des ARTS ( Paris 1999 ) , Ousmane SOW expose.

Bonjour à vous !
ce matin me revient en mémoire une " expo" sur le Pont des Arts à Paris en 1999.
C'était le sculpteur sénégalais OUSMANE SOW qui y présentait une soixantaine de sculptures impressionnantes .
Des guerriers, des lutteurs souvent tout en muscles... car Ousmane rendait là hommage à des ethnies africaines comme les Massaïs ou les Zoulous.
La matière ? une mixture faite de paille, de sable et de boue. ...
Un beau souvenir...











mercredi 11 octobre 2017

HU YONg KAI ... tradition et modernité.



 

C'est avec grand plaisir que je partage aujourd'hui cet " album " de l'artiste chinois contemporain: HU YONG KAI.

Tout en représentant les traditions ancestrales de son pays, il sait le faire avec un trait résolument contemporain et ces femmes, car c'est bien sur elles qu'ils s'attarde, sont sublimées avec finesse et légèreté.













Toujours vivant, né en 1945 à Pékin,  il est reconnu dans le monde entier où il exposes dans les plus prestigieuses galeries.













Belle journée à vous !