Quand il pleut...

j'aime la pluie et sa musique
les gouttes tombant sur mon toit
composent des airs si magiques
que le ciel semble avoir des doigts

j'aime la pluie qui sautille
dans les flaques d'eau des ruelles
 les éclats purs qu'elle éparpille
sont des clapotis d'étincelles

 

j'aime la pluie et ses odeurs
 ses arômes indéfinissables
de terre,  de goudron,
 de vapeurs éphémères et inoubliables

 

 

Et puis quand il pleut, quel livre te prend dans ses bras ?

...après la pièce de Cliff Paillé " Une plume et quelques pinceaux"
où quelques peintres impressionnistes débattent de l'utilité ou non d'exposer au Salon Officiel, et ce devant Emile Zola...
 ...deux tableaux de GUSTAVE CAILLEBOTTE des boulevards parisiens, dont un sous la pluie, évoqués dans la pièce.

 "Que sa peinture soit un peu sèche, je le pense et nous venons d'en parler avec une franche camaraderie..." Mais Zola ( c'est le personnage qui parle) avait aussi dit juste avant :" Il y a notamment une vue de boulevard par temps de pluie d'excellente facture."

 

...et toujours dans la bouche de ZOLA ( pièce de Cliff Paillé "Une plume et quelques pinceaux") :
"Prenez les bonhommes de MONET, par exemple, sur le boulevard des Capucines. Ces bourgeois qui déambulent fièrement sur le pavé Haussmannien luisant de modernité ( il se met à rire ). Des petites taches anonymes! Trois coups de pinceaux furtifs! Voilà comment il ose représenter ces individus supérieurs. Les mêmes qui, depuis des siècles, commandent des portraits grandeur nature )"

 

 Tout est dit.

Et la prochaine fois où vous voyez cette pièce à l'affiche

( dès fin mars )

courez-y !

Paco de Lucia - Entre dos aguas (1976) full video

 Au revoir...

Découvrir un peintre "politique" sud-africain: BRUCE CLARCKE

 

ici, le portrait de Nelson Mandela

par Bruce CLARCKE.

 

"Les artistes ont immensément contribué à l’avènement
d’une Afrique du Sud nouvelle.

L’ancien système se nourrissait de
l’appauvrissement culturel et matériel.

Les artistes ont relevé le défi
de l’apartheid de diverses façons en mettant la culture au coeur de
la lutte et non pas en la considérant comme une activité marginale...
ou superficielle (...)

L’objectif n’était pas seulement de décrire les
horreurs du système, mais aussi de manifester par l’art une solidarité
aux souffrances du peuple. 

Je remercie la communauté internationale
des artistes pour leur soutien sans faille, nous accompagnant au
seuil même de la démocratie, et j’espère, au-delà.»

=Nelson Mandela

 

 

 
et d'autres œuvres de cet artiste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

peindre sans toile ?

  OUI ! ...

sur des objets... et sans pinceau .

Théâtre par la compagnie VICE-VERSA: c'est samedi et dimanche !

Des comédiens et leur auteur CLIFF PAILLE répètent .
Sur scène, il y a les Impressionnistes reçus chez Emile ZOLA qui, on le sait , les a soutenus quand ils étaient rejetés et doutaient.
A ce sujet, lire le roman des ROUGON-MACQUART: " l'OEUVRE "
Il y a Manet, Renoir, Degas et sans doute quelques autres.
Quant aux comédiens et à l'auteur, ils disent qu'ils n'ont pas le trac, mais on ne les croit pas.
Ecoutons Cliff:

" Les peintres se préparent......rendez vous les 22 et 23 février ! Salle de Lacaze, le samedi 22 à 20h30 et le dimanche 23 à 16h. Pas besoin d'aimer la peinture avant, ni de la connaître, mais peut-être une curiosité en sortant. Mais cette pièce, c'est d'abord une bande de copains qui refont le monde. Leur monde... pas si loin du nôtre ? "

 

petite précision et clin d'œil à Cliff:

c'est bien à Billère !

Un mur un peu gris envahi par la végétation ... ?

allez hop !  un peu de peinture et ... c'est bon !

"Il y a toujours un fleuve

au milieu de la rue

que seuls les enfants,

les clochards et les fous

apprennent à traverser.

Leurs paupières ont des ailes.

Leurs mains vides servent de rames.

 

Je cherche encore la vie,

ce qu’il y a de mou au cœur des pierres

et de ruisseau sous l’asphalte.

Je cherche l’homme "

 

Jean-Marc La Frenière

 



 

Finalement, je crois qu'il y a un voyeur de l'autre côté de ma rue !

 

 

Et merci à YA NOU, mon coiffeur ,

celui qui m'a envoyé ces photos

et qui me teint les cheveux d'un joli rose framboise.

 

TAÏCHICHUAN : notre nouveau dojo flambant neuf !

" la précipitation empêche d'atteindre le but" MaîtreTuang Kai Ying     "à quoi sert d'avoir de multiples couteaux si aucun n'est aiguisé ? "     " parlez moins, pensez moins, pratiquez davantage "     Pour la patience et le goût de l’approfondissement Maître Tung Kai Ying cite souvent ces adages :« La précipitation empêche d'atteindre le but » « à quoi sert d’avoir de multiples couteaux si aucun n’est aiguisé » Pour ce qui est de l’indicible, du fruit de la pratique : « Il n'y a aucune question à poser, aucune réponse à donner. Celui qui pose malgré cela des questions, pose des questions spécieuses, et celui qui répond quand même se place hors d'elle. Celui qui se place en dehors pour répondre à des questions spécieuses, celui-là ne verra pas l'univers qui est autour de lui, il ne connaîtra pas la grande Source qui est au dedans. » Tchwang-Tseu « Ne parlez pas trop, ne pensez pas trop, pratiquez davantage » Maître Tung Kai Ying

nuit de pleine lune

C'est cette nuit!

 

Tristesses de la lune

Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse ;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poète pieux, ennemi du sommeil,

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son coeur loin des yeux du soleil.

 

Charles Baudelaire.

 

   

 

 

 

 

 

 



Renaud: Mistral Gagnant

 

" Te parler du bon temps qu'est mort et qui r'viendra...."

...à un petit garçon de six ans qui trouve que " la vie c'est pas cool "
pour lui raconter qu'il faut aimer la vie.

  "J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables.
J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables,
mais j'ai déçu ...des gens aussi.

  J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger
J'ai ri quand il ne fallait pas
Je me suis fait des amis éternels
J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé
J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer

  J'ai crié et sauté de tant de joies,
j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles,
mais je me suis brisé le coeur, tant de fois !

  J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos
J'ai téléphoné juste pour entendre une voix,
je suis déjà tombé amoureux d'un sourire

  J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et...
...J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
Mais j'ai survécu !
Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en passe pas ...
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!!

  Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion,
embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant,
parce que le monde appartient à celui qui ose

ET LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !"

CHARLIE CHAPLIN     

Le sculpteur TOUTAIN ou l'art au service du bonheur

Les œuvres de Toutain

"Toucher l’art du bout des doigts."

Sculptures monumentales inspirées par des scènes de la vie quotidienne, lesœuvres figuratives

de Jean-Louis Toutain,

peintre et sculpteur toulousain, nous interpellent par leurs rondeurs et leur grâce. 

 

 

 

On a envie de toucher l’art du bout des doigts , voire d' étreindre ces statues, car on se dit que ces silhouettes
imposantes  sont faites pour être caressées...

et on n'a pas tort!

 

 

 

 

 

 

Autant d'œuvres qui, bien au-delà de leur beauté esthétique, touchent avant tout le cœur.

 

 

 

 

Et font souvent le bonheur des enfants.

 « Quand je les vois jouer avec mes sculptures, je suis le plus heureux des hommes »,

confiait toujours celui qui, même quand il était tout petit, d'un seul trait de plume virevoltant, faisait autour de lui un monde de rêve.

 

 

Un « hymne à la vie » où seul le bonheur comptait