Non, pas celle de Racine, la mère de Néron ... mais celle de Claire BRETECHER.
De cette dessinatrice-auteure on peut retenir plein de choses mais j'ai choisi cette adolescente à un âge où comptent les copains, les sorties, l'amour, le lycée, les parents. Cette adolescente aux dilemmes vachement existentiels, trop gâtée sans doute, tourmentée par des futilités, reflet sans doute d'une bourgeoisie parisienne snob coincée dans une société de consommation qui déjà s'épanouissait à la vitesse grand V .
On la retrouve dans une série de " bande dessinée" , neuf albums publiés entre 1988 et 2009. Mais aujourd'hui Agrippine se vêt de noir, Cellulite aussi.
Bretecher était une incontournable du 9 ème Art.
Ecoutons Dargaud, son éditeur historique :
" Parmi les pionniers de ce genre littéraire, Claire Bretécher va imposer un style, un ton, un regard décalé d’une originalité totale. Observatrice détachée (vraiment très détachée) de son époque, elle en croque les travers avec une immense autodérision. […] Au point qu’en 1976, Roland Barthes dira qu’elle est la “sociologue de l’année”. A son style graphique unique répondait un langage Bretécher (ou l’inverse). […] Personnalité aussi dérangeante qu’attachante, Claire Bretécher a tracé un chemin unique dans la BD. Son humour et sa liberté d’esprit étaient immenses, ils manqueront à tous ses lecteurs, ils nous manquent déjà. ».
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