Jeudi 6 avril 2017 s'est éteint cet Homme dont l'arme était la parole.
Armand GATTI , poète, dramaturge, metteur en scène, scénariste, réalisateur, reporter...et je dois en oublier !
... toujours engagé auprès des sans-voix, celui qui combattit sa vie durant pour les exclus, " ses loulous" comme il les appelait amicalement. ... " le poète des maudits "... l'homme qui croyait viscéralement à la force des mots contre toutes les abjections:
" J'ai toujours cru que le langage sauverait le monde " .
Dans tout ce fourmillement créatif, je choisirai ( on est obligé de choisir tant son oeuvre est grande et diverse) son engagement pour le THEATRE et sa rencontre avec Jean VILAR , directeur du TNP ( mon idole absolue ) qui créa sa 2de pièce " Le Crapaud Buffle". Depuis, ses pièces sont jouées dans le monde entier et j'ai plaisir à en citer quelques unes tant leurs titres déjà sont suggestifs:
" La Vie de l'Eboueur Auguste "
" La Passion du général Franco "
" V. comme Vietnam "
" Nous étions tous des noms d'arbres "
Armand GATTI , poète, dramaturge, metteur en scène, scénariste, réalisateur, reporter...et je dois en oublier !
... toujours engagé auprès des sans-voix, celui qui combattit sa vie durant pour les exclus, " ses loulous" comme il les appelait amicalement. ... " le poète des maudits "... l'homme qui croyait viscéralement à la force des mots contre toutes les abjections:
" J'ai toujours cru que le langage sauverait le monde " .
Dans tout ce fourmillement créatif, je choisirai ( on est obligé de choisir tant son oeuvre est grande et diverse) son engagement pour le THEATRE et sa rencontre avec Jean VILAR , directeur du TNP ( mon idole absolue ) qui créa sa 2de pièce " Le Crapaud Buffle". Depuis, ses pièces sont jouées dans le monde entier et j'ai plaisir à en citer quelques unes tant leurs titres déjà sont suggestifs:
" La Vie de l'Eboueur Auguste "
" La Passion du général Franco "
" V. comme Vietnam "
" Nous étions tous des noms d'arbres "
... alors, tapez sur votre moteur de recherche, vous trouverez plein d'articles intéressants sur cet homme engagé et son oeuvre. Tous lui rendent hommage ... moi j'ai le coeur un peu déchiré comme le jour où jean Vilar est mort.
Mais les mots restent, les oeuvres restent dans le coeur des hommes , c'est ainsi que devant Melenchon Jacques Weber a lu ému un texte de Victor HUGO. Oui, ceux qui savent écrire et qui s'engagent auprès de ceux qui en ont besoin sont dignes de notre considération et jamais leurs mots ne meurent.
Voilà ma religion, la seule, celle du prof de lettres que je fus pendant 38 ans avec passion.
Bises à mes élèves .
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