samedi 31 août 2019

INVICTUS: William Ernest Henley

" Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière.

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme. "

Ce poème doit vous dire quelque-chose si vous avez revu dernièrement le film " INVICTUS" de Clint EASTWOOD repassé dernièrement à la télé. Or le titre du film est bien le titre de ce poème du britannique William Ernest HENLEY , poème préféré de Nelson MANDELA. Le poète l'avait écrit jeune, à ses 25 ans, sur son lit d'hôpital alors qu'il venait d'être amputé d'un pied. Il y témoignait de son désir de survivre et de combattre . En ce sens, les deux derniers vers sont édifiants . 





Voilà, c'est mon KDO du jour et ... merci à Stéphanie

1 commentaire:

  1. Et nous en connaissons en Chine qui pourraient écrire quelque chose de semblable. Le pouvoir commence peine sa contre-offensive.

    Néanmoins, tout n'est pas que courage et détermination, ce n'est pas l"ensemble de la population qui se soulèvera. Il faut savoir mesurer les forces de chacun, user de stratagèmes contre lesquels l'ennemi qui est démesurément plus fort se retrouve vulnérable.

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