De ce camp,créé en 39, il ne reste à peu-près rien , les hommes, pour oublier ou dans le désir d'effacer un passé peu glorieux, ont tout rasé et y ont planté une forêt dense.
Si on peut visiter un des baraquements, il n'est donc pas d'origine, ce sont les élèves du lycée professionnel de Gelos qui l'ont construit dans le cadre d'un programme pédagogique.
Ces baraquements étaient construits en bois de châtaigner , léger, ensuite recouvert de plaques de carton goudronné. Inutile de dire que ces matériaux laissaient passer le froid... et la pluie et que les baraques n'étaient pas chauffées.
Dans notre région , peu fiers, on aimait répandre l'idée que ce ne fut qu'un camp d'accueil pour les combattants républicains fuyant le franquisme ou pour les Brigades Internationales.
FAUX !
A la 2ne guerre mondiale, on y interna des citoyens étrangers de pays en guerre contre la France, des militants communistes, des gitans aussi.... les " Indésirables " !
Puis ce fut un camp d'internement pour juifs, " détail" peu anodin puisque 4.000 d'entre eux furent de là transférés à Drancy le 6 aôut 42 et le 3 mars 43. D'autres furent évacués vers Auschwitz.
Des dessins de prisonniers et quelques photos en témoignent.
Alors, petit ce camp ?
64.000 personnes internées, 1.072 morts dans ce camp de Gurs, de faim, de froid, beaucoup d'enfants juifs, et ce pendant 4ans 1/2 !
Lisez le panneau " En guise de conclusion" et ....
Je t'ai déjà dit sur Facebook tout le bien que je pense de ton reportage, ... et bien, je réitère !
RépondreSupprimerBravo, bravo, bravo.
Il faut sans cesse répéter les horreurs où nous ont conduites les errances mentales et morales d'avant-guerre. (toute ressemblance avec ce qui se passait à l'époque et ce qui est contemporain n'est pas fortuit !)
Je vous félécite pour ce billet, renouveller la mémoire restera toujours essentiel.
RépondreSupprimerGrand-Langue