samedi 30 avril 2016

quand le Street-Art revisite les murs abandonnés

La force de l’art réside dans sa capacité unique à réhabiliter les lieux les plus tristes et désaffectés possibles, n'est-ce pas ?. ..
Nombreux sont les artistes qui voient dans des bâtiments abandonnés un support grandeur nature pour leurs créations.
 L’artiste espagnol Okuda San Miguel s’est servi de son art pour magnifier une église abandonnée au Maroc.












Roger Glover.... allez... love is all !

MARS et ....VENUS ... ah bon ?

Bon, je viens de terminer ce bouquin de John GRAY
et il a fallu, me direz-vous, que j'attende un âge que certains pourraient avec raison qualifier de canonique pour m'y pencher !
Les hommes et les femmes ?

vaste sujet certes...mais qui ne m'inquiétait pas outre mesure, élevée comme un garçon que j'ai été... et assez rétive en outre à tout ce qui devient "généralité ", caricature de réflexion.
Parler de "comportement de sexe" me paraissait aussi absurde que de chercher le sexe des anges ou d'analyser le pipi d'un chardonneret . Alors, bon, après m'être tapée tout le bouquin, ça ne s'est pas arrangé. Pire, je suis dubitative et ce monsieur qui prétend en 5 minutes rabibocher les couples déchirés et qui donne des recettes toutes faites pour qu'on s'amadoue les unes les autres, me jette dans une colère ( petite colère) mélangée de crises de rigolade. C'est mal dit, mais l'idée y est. Je balance.
Plus clairement : je n'y crois pas .
Mieux: ça me gonfle. Ces prétendus psychologues à la noix qui pensent tout savoir et tout régler me tapent sur les nerfs.
... et là, ça confine à l'absurde, UBU pas mort, c'est sûr.
Les hommes et les femmes ne parlent pas la même langue ? Les unes viendraient de Vénus , les autres de Mars ? ... rigolo.
On y apprend comment rédiger une lettre d'amour, ses étapes, et l'auteur nous conseille d'en noter le canevas dans notre ordi : comme çà, quand on en a besoin, on copie le plan, on utilise le vocabulaire préconisé , on finit par ne pas oublier le " je t'aime" , on signe ( sait-on jamais ? ) et hop ! il n'y a plus qu'à écrire le nom de l'élu dans l'espace qui lui est assigné et laissé en blanc bien sûr.
Idem pour la réponse. Marrant, hein, si l'aimé vient de lire le même bouquin que vous: les lettres d'amour se croisent, semblables,à part le prénom, ça peut faire un certain effet.
Bon j'ai compris, je ne dirai plus " Lève ton cul du canapé espèce de fénéant et va descendre les poubelles, ça te fera faire de l'exercice "
je dirai : " Tu veux bien m'aider mon chéri? ça m'arrangerait bien que tu descendes les poubelles pendant que je me pomponne sous la douche ? ( bien sûr juste avant d'aller me lover sous la couette parfumée ... hum hum ! ) et à son retour: " Comme tu es adorable ! " et je l'accueillerai à bras ouvert comme s'il venait de gagner les 24 heures du Mans ( ou le Grand Prix de l'Arc de Triomphe, ou le Marathon de new-York... )
... Vous l'aurez compris, je vais rapporter ce bouquin à la bibliothèque sans regretter de m'en séparer. Juste, je regrette de n'avoir pas pu écrire dessus( je dois le rendre impec) car habituellement j'aime bien au crayon dialoguer avec les auteurs, les féliciter pour une pensée profonde ou écrire "beurk " pour une ânerie... j'invitais mes élèves à en faire autant. Ecrire sur les livres ? ... mais quelle horreur ! ...il doivent rester tout propres et bien alignés sur les étagères ? ben non, ils doivent vivre, parler au lecteur, le faire réagir, rire, s'indigner, apprendre, aimer, découvrir... et le bon lecteur est celui qui aime dialoguer avec l'écrivain.
John GRAY ne laisse aucune place à cet échange, il a raison, point barre. Il est de ces " penseurs" qui ne vous laissent aucune place.
Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus, si tu n'es pas d'accord, c'est que t'es con .

mardi 26 avril 2016

Martin GRAY

Martin GRAY ... vient de nous quitter :

 "J'ai traversé tous les malheurs. J'ai été témoin du plus grand crime perpétré dans l'histoire des hommes.
J'ai subi l'injustice. J'ai souffert de la haine. J'ai été frappé plus qu'aucun autre. J'ai connu la disgrâce de voir disparaître ceux auxquels j'avais donné la vie, et il n'est pire malheur.
Et cependant, parce que j'ai côtoyé des hommes généreux,
prêts à tout donner d'eux-mêmes pour les autres, parce que j'ai été bouleversé par le geste d'une mère, la beauté d'un tableau et l'infinie douceur d'une sonate, je suis heureux d'avoir connu cette aventure exaltante qu'est la Vie". 




 ..... et en KDO... une aquarelle de Reine-Marie PINCHON.

samedi 23 avril 2016

le drakar ... statue de KELY, au stade d'eaux-vives de Pau.

...et puis,  au stade d'eaux-vives de Pau, centre UCPA,  il y a à peine 1heure, cette rencontre avec une oeuvre que je connais bien , que j'avais vue et suivie plusieurs jours en pleine création.
C'était notre ami KELY , sculpteur-soudeur, qui y bossait avec le sourire dans le local de Jackie L., juste à l'entrée du stade, à l'occasion de l'hommage fait en Juin 2009 à Noël AUDRAND , mon père, "père du canoé-kayak" en Béarn... et plus encore. Kely créait, était heureux et affichait son grand sourire épanoui.
Jackie lui prêtait son local pour créer, juste à l'entrée du stade. Tous les espoirs lui étaient permis.






 J'avais vu Kely, créer un drôle d'arbre, terminer son " dinosaure" et commençer le " drakar", drakar que je viens de retrouver au stade 7 ans après, très émue. La sculpture, en prenant de la patine, a embelli, elle brille sous les raons du soleil. Emue oui,  puisque depuis  Keli a décidé de quitter ce monde.
Pourquoi? on ne le sait pas vraiment mais on s'en doute.
Et la mairie de Pau chasse Jackie de son local, Jackie se bat désespérément. Tout cela sera certainement bientôt rasé.





 
 
 

  Beaux souvenirs, ressurgis à l'instant.
 Et comme Keli n'est plus ... alors ces photos sont là pour lui rendre hommage, avec émotion.

C'est bizarre comme autour du stade d'eaux-vives, il y a sept ans, tout était mieux !
Certes bientôt, en juin, de grandes épreuves mondiales de canoé-kayak , la ville affichera sa fierté .

PRINCE






 
 
 




jeudi 21 avril 2016

Je ne peux plus dire je t'aime


ELECTRE ... jean GIRAUDOUX

Demain sera une belle journée... et au matin... l'aurore.

 Souvenons-nous du dénouement de la pièce "ELECTRE" de jean Giraudoux:
"... Où en sommes-nous, ma pauvre Électre, où en sommes-nous !
ÉLECTRE. Où nous en sommes ?
LA FEMME NARSÈS. Oui, explique ! Je ne saisis jamais bien vite. Je sens évidemment qu'il se passe quelque chose, mais je me rends mal compte. Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, ...
et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ?
ÉLECTRE. Demande au mendiant. Il le sait.
LE MENDIANT. Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore."


 ... sur une toile d'Albert MARQUET

mercredi 20 avril 2016

Sur le chemin du stade des eaux-Vives ( Pau ) ... en vue des championnats du monde

Sur la route serpentant au-milieu des friches industrielles et qui mène au stade d'eaux-vives de PAU , des graffeurs ont avec bonheur égayé les murs tristes et sales.

 
Parmi eux, le talentueux Nacre. 

 


 
 
 
 
 

 mais... surprise ! voilà qu'ont surgi devant ces dessins des jardinières et des grillages pour cacher les peintures avec des plantes grimpantes ! ( voir les dernières images ) Des championnats importants ( de canoé-kayak) sont en vue, alors ...cachez ces dessins que nous ne saurions voir ???
Chapeau !








Pas d'soucis .... les plantes vont croître et s'étoffer...bientôt on ne verra plus les peintures !





 


vive le kayak !

Tiens... juste pour le FUN .... souvenirs du gave de Pau en crue ( Mai 2013 ) ... Gelos



samedi 2 avril 2016

ELITHEWOOD LIVE - I'm bad février 2016 Cabaret au suivant et Show Case time

... et revoilà ELITHEWOOD-trio , version live .... nouveau clip. ... le groupe palois qui monte , monte, monte.

... ah oui , au fait, je connais " un peu" ces trois garçons ...