mardi 10 novembre 2020

Quant un professeur de français du Lycée Français International de YANGON en BIRMANIE fait revisiter l'oeuvre de Saint-Exupéry ... et ce professeur, c'est LEA, ma petite-fille !

 Les élèves du collège/lycée Joseph Kessel de YANGON, grâce à leur professeur de français Léa, ont laissé leur imagination vagabonder pour créer un texte et une image autour du monde du Petit Prince. Découvrez leur travail ci dessous !

Tippi Kolfross : Le Petit Prince ce ayant écouté les indications  du géographe il se rendit sur  terre. Le petit prince marchait dans les grandes rues tout en admirant tous les objets pour lui si mystérieux. Il ne remarqua pas un monsieur qui l’observait avec attention. Ce Mr était grand  avec des habits noirs très corrects et de belles chaussures bien cirées. Il avait une petite moustache noire à l’italienne et des  petites lunettes noires  étaient déposées sur son nez. Il regardait le petit prince avec malice car il avait bien compris que le petit prince ne venait pas d’ici. Le Mr se mit en travers du chemin du petit prince et lui dit  :    

  • Bonjour mon petit  d’où venez-vous? 

Le petit prince répondit :

  • Je  viens de la planète B612, je viens juste d’arriver sur terre. 

Le Mr répondit :

  • Ah! Mais alors tu ne sais pas que sur terre nous ne pouvons pas vivre sans air.

Le petit prince répondit :

  • Ah bon? Et où trouve-t-on de l’air?

Le Mr lui dit ainsi: 

  • Ah! Et bien tu as de la chance j’ai justement dans ces bocaux de l’air.

Le petit prince qui ne se méfiait toujours pas, lui demanda :

  • Puis-je avoir un de vos bocaux d’air s’il vous plaît?

Le Monsieur Répondit:

  • Oui bien sûr mais tu ne peux pas l’avoir comme ça.                       
  • Ah bon? Et comment puis-je faire pour en avoir?
  • Pour en avoir tu dois me payer .
  • Vous payez? répondit perplexe Le Petit Prince. Que veut dire le mot payer?
  • Et bien payer ça veut dire que tu dois me donner de l’argent en échange de ce beau bocal que tu vois.

A ces mots le petit prince regarda autour de lui et se mit en garde car ce monsieur lui rappelait légèrement le businessman et répondit :

  • Mais pourquoi tous ces gens n’ont pas de bocaux d’air?

Le Mr répondit :

  • Alors oublions l’air ! Ne veux-tu pas plutôt ce beau pantalon rouge ?

Le petit prince avait compris le petit jeu du Mr et le laissa là et continua son chemin en pensant que  les grandes personnes ne changeront jamais sur terre, dans l’espace et ailleurs … Les grandes personnes restent des grandes personnes.

Il ne faut pas croire tout ce qu’on dit.

Il faut rester sur ses gardes envers les inconnus.

Chloé Panzani

Le petit prince arriva donc dans une immense jungle ! Il se dit aussitôt que personne n’avait dû faire la toilette de la planète depuis bien longtemps. Le petit prince fut surpris de découvrir un singe. Mais pas n’importe quel singe. Le singe était grand et avait deux grosses mains. On aurait dit qu’il sortait d’un marathon ! Le singe fut surpris lui aussi.

  • Bonjour, pourrais-tu m’aider à attraper cette papaye ? s’enquit timidement le singe en lui montrant une papaye sur l’immense arbre.
  • Bien sûr, répondit Le petit prince.

Avec l’aide du singe, il réussit à attraper une belle et grosse papaye. Le singe cassa aussitôt la papaye en deux, la prit et croqua à pleines dents dedans.

  • Pourrais-tu m’aider à en prendre une autre ? interrogea le singe après avoir fini sa part.
  • D’accord mais si tu partages cette fois ci, dit le petit prince.

Les deux attrapèrent une autre papaye quand soudainement, le singe s’écria:

  • Je vais tout simplement secouer l’arbre et toute les papayes vont tomber ! cria le singe.
  • Si tu veux mais…chuchota le petit prince qui fut soudainement interrompu par le singe qui, de toutes ses forces secouait l’arbre.

Aussitôt que les papayes tombèrent, les oiseaux descendirent les voler. Le singe, énervé, dit au petit prince de réessayer. Une nouvelle fois, le singe se mit à secouer l’arbre de toutes ces forces. Mais aussitôt que les papayes tombèrent, une famille de renards passa et prit les belles papayes.

  • Je vais réessayer mais cette fois-ci, je vais diriger l’arbre vers la rivière car je sais qu’avec ce froid, personne ne voudrait se mouiller à part moi ! s’exclama le singe.

Le singe fit bel et bien tomber les papayes dans l’eau, personne ne vint les chercher mais, quand le singe s’approcha de l’eau, les papayes étaient déjà bien loin ! Le singe courut et courut mais dû s’arrêter car il était à bout de souffle. De toutes façons, les papayes étaient déjà parties. Le pauvre singe retourna chez lui les mains vides.

“Il est fou ce singe ! A force de tout vouloir, il a bien fini par tout perdre !!” se dit le petit prince.

Margot Vite

Le petit prince arriva dans une grande clairière au sein d’une grande forêt sombre et humide. Elle était habitée par une femme vêtue d’une simple tunique gris perle et d’une grande cape verte, avec de long cheveux noir et bouclés. Elle était assise sur une souche et adossée à un arbre. Quand le petit prince s’approcha d’elle, elle leva la tête avec espoir puis le regarda d’un air déçu. 

  • Bonjour, qui êtes-vous ? demanda le petit prince. 

La jeune femme ne répondit pas mais au bout d’une dizaines de minutes pendant lesquelles le petit prince commençait fortement à s’ennuyer et envisageait de partir, la femme se redressa, le regarda dans les yeux et dit:

  • Vous lui ressemblez tellement.
  • De qui parlez-vous? Interrogea le petit prince.

La femme soupira regarda le sol et poursuivit. 

  • Vous savez, on a tous quelqu’un qui est notre parfait opposé et quelqu’un est notre parfaite moitié. Ma sœur jumelle était les deux pour moi. Elle était aussi blonde que moi je suis brune. Pleine d’ambition, d’énergie, de gaieté et rêvait de découvrir le monde. Tout le monde l’aimait. Elle était aussi très courageuse et généreuse. Tout le contraire de moi. J’étais ennuyeuse, sérieuse et mélancolique. Je n’avais aucune envie de découvrir et de connaître le monde. Ca n’as pas changé je suis toujours pareille. Mais elle était la seule qui me comprenait. Elle était très compréhensive, elle savait quoi dire pour me faire sourire, rigoler ou simplement pour me remonter le moral quand il était au plus bas. Nous étions inséparables. Mais un jour elle a rencontré un homme qui partait faire le tour du monde, bien évidemment elle en est tout de suite tombée amoureuse. Ils voulaient partir faire le tour du monde mais elle voulait absolument que je parte avec eux. Je voulais rester mais je voulais pas non plus qu’elle parte. Elle voulait que je vienne avec eux et moi je voulais qu’elle reste avec moi. Alors un jour on eût une grosse dispute sur le sujet et le lendemain elle était partie avec lui. Je ne l’ai plus jamais revue et elle me manque horriblement. 

Une larme glissa le long de sa joue mais elle l’essuya bien vite et se leva. Le petit prince l’avait écoutée sans rien dire pendant qu’elle parlait et maintenant qu’elle avait fini il avait des questions à lui poser.

  • Mais pourquoi n’es-tu pas partie avec elle si tu l’aimes tant? 
  • Je ne suis pas partie avec elle parce que je crois que j’avais peur. Peur de l’inconnu et je n’avais pas le courage nécessaire pour partir. Quelques années après son départ, j’ai reçu une lettre qui disait que sa nouvelle vie était géniale et que ça m’aurait beaucoup plu si j’étais partie avec elle. Et maintenant je regrette de n’être pas partie. Je n’ai pas eu assez de courage pour la suivre. J’aimerai tant pouvoir revenir en arrière. 

Le petit prince fut surpris car si elle voulait rejoindre sa sœur elle pouvait simplement lui envoyer une lettre et la rejoindre. Quand il leva la tête  pour le lui dire, la femme avait disparu. Il se retourna et vit sa cape disparaitre entre les arbres. 

En partant, le petit prince se dit que les grandes personnes refusaient les chose trop vite sans réfléchir et qu’après elles regrettaient d’avoir refusé.

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