vendredi 14 juillet 2017

" Venise sous la neige " par La Scène Arthézienne

Pendant que ça défile sur les Champs Elysées,enfin je suppose ... envie de reparler de cette pièce vue samedi dernier à Morlanne, la comédie de Gilles Derek: " VENISE SOUS LA NEIGE " .
 
A priori, pas vraiment le type de théâtre qui me transporte (ah ! les a-priori ! ) mais au final une soirée joyeuse , quatre comédiens de la Scène Arthézienne survitaminés et emportant la salle ( heu ... la cour... c'était un spectacle en plein-air ) dans une cascades de rires. Oui, une bonne ...soirée d'été .






Un quiproquo qui n'en finit pas et qui enfle qui enfle jusqu'à l'absurde (dans le bon sens du terme ) , un délire accumulatif , de quoi en effet provoquer nos rires, et on ne s'en est pas privés. Donc, après dix ans sans s’être vus, deux copains de lycée se retrouvent lors d'un dîner. La vie des deux hommes a bien changé. Aujourd'hui, le premier s'apprête à se marier avec Nathalie, ils filent le parfait amour comme on dit , avec les minauderies qui vont avec.
    Les deux autres, également un couple, sont leurs invités, mais à l'opposé, entre eux , ça va mal, très mal… Ce soir là particulièrement la dame est furieuse et décide de ne pas prononcer un mot durant toute la soirée, histoire de plomber l'ambiance. Du coup, ses hôtes, un peu ramollos du bube quand-même, la prennent pour une étrangère venue de " Chouvénie" ... et c'est là que ça par en C. (censuré)Il me semble heureusement que le quiproquo ,poussé à l'extrême , arrive à balayer les soupçons de xénophobie que l'on pourrait avoir, ainsi que notre fatigue suite aux clichés idiots qui s'accumulent. Finalement, c'est peut-être aussi une pièce sur les crises de générosité déplacée.  A noter qu'il existe un film français récent , réalisé par Elliott Tovrigaru ( ? ) dont on n'a guère entendu parler.

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