samedi 30 janvier 2016

... à propos des textes sacrés

Dans la rubrique " à méditer " ( et il y en aurait des choses à méditer! )
voici un texte soumis à des étudiants, il y a quelques années déjà, à propos du respect et de la lecture à la lettre des textes sacrés.
Bon, dans mon village ( dernier paragraphe ) devrais-je lapider certains agriculteurs, ou les faire brûler vifs ?

... il me faut réfléchir encore à la question.

mercredi 27 janvier 2016

Sur les sentiers du monde - Le Trottoir d'en face

... un groupe d'Orthez que j'aime beaucoup  et dont je connais aussi bien deux membres .  Foncez les gars !

lundi 25 janvier 2016

LIU-BOLIN ... photographe chinois

... ou l'art de se fondre dans le décor.

Le voyez-vous ?

Oui, Liu-Bolin aime se camoufler.
Pour se perdre dans le décor, il se vêt en fait d'une combinaison blanche qu'il peint ensuite afin de se confondre dans l'ensemble, puis le cliché est pris.


 
Ajustez bien vos lunettes !
 












 
C'est aussi sa façon " pudique " de dire quelle est la place
de " l'artiste "
en Chine.

vendredi 22 janvier 2016

Si tu peux voir detruit.... -chanté par Bernard Lavilliers-



SI...
 
 
"Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils"

mercredi 13 janvier 2016

Je lis...

« Je lis parce que la vie ne me suffit pas.
Je lis pour m’empêcher de dire des bêtises aux femmes.
Je lis pour être ailleurs.
Je lis pour devenir toi.
Je lis pa...
rce que c’est la seule activité au monde qui permette d’être à la fois seul et accompagné.
Je lis pour écouter les morts.
Je lis pour sortir, sans sortir.
Mais je lis aussi pour entendre des vivants.
Je lis pour ne pas vieillir.
Je lis pour échapper à la société autant qu’à moi-même.
Je lis pour être libre.
Je lis pour ne pas être dérangé.
Je lis pour ne pas répondre au téléphone.
Je lis pour ne plus être ici mais là-bas.
Je lis sans raison.
Je lis pour lire.»


[ Frédéric Beigbeder ]


mardi 12 janvier 2016

Lettre de CAVANNA aux culs-bénits

Lettre de Cavanna aux culs-bénits
                           
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Le vingt et unième siècle sera un siècle de persécutions et de bûchers.

 
" Les culs-bénits sont imperméables, inoxydables, inexpugnables, murés une fois pour toutes dans ce qu’il est convenu d’appeler leur « foi ». Arguments ou sarcasmes, rien ne les atteint, ils ont rencontré Dieu, il l’ont touché du doigt. Amen. Jetons-les aux lions, ils aiment ça.
Ce n’est donc pas à eux, brebis bêlantes ou sombres fanatiques, que je m’adresse ici, mais bien à vous, mes chers mécréants, si dénigrés, si méprisés en cette merdeuse fin de siècle où le groin de l’imbécillité triomphante envahit tout, où la curaille universelle, quelle que soit sa couleur, quels que soient les salamalecs de son rituel, revient en force partout dans le monde. […]
Ô vous, les mécréants, les athées, les impies, les libres penseurs, vous les sceptiques sereins qu’écœure l’épaisse ragougnasse de toutes les prêtrailles, vous qui n’avez besoin ni de petit Jésus, ni de père Noël, ni d’Allah au blanc turban, ni de Yahvé au noir sourcil, ni de dalaï-lama si touchant dans son torchon jaune, ni de grotte de Lourdes, ni de messe en rock, vous qui ricanez de l’astrologie crapuleuse comme des sectes « fraternellement » esclavagistes, vous qui savez que le progrès peut exister, qu’il est dans l’usage de notre raison et nulle part ailleurs, vous, mes frères en incroyance fertile, ne soyez pas aussi discrets, aussi timides, aussi résignés!
Ne soyez pas là, bras ballants, navrés mais sans ressort, à contempler la hideuse résurrection des monstres du vieux marécage qu’on avait bien cru en train de crever de leur belle mort.
Vous qui savez que la question de l’existence d’un dieu et celle de notre raison d’être ici-bas ne sont que les reflets de notre peur de mourir, du refus de notre insignifiance, et ne peuvent susciter que des réponses illusoires, tour à tour consolatrices et terrifiantes,
Vous qui n’admettez pas que des gourous tiarés ou enturbannés imposent leurs conceptions délirantes et, dès qu’ils le peuvent, leur intransigeance tyrannique à des foules fanatisées ou résignées,
Vous qui voyez la laïcité et donc la démocratie reculer d’année en année, victimes tout autant de l’indifférence des foules que du dynamisme conquérant des culs-bénits, […]
À l’heure où fleurit l’obscurantisme né de l’insuffisance ou de la timidité de l’école publique, empêtrée dans une conception trop timorée de la laïcité,
Sachons au moins nous reconnaître entre nous, ne nous laissons pas submerger, écrivons, « causons dans le poste », éduquons nos gosses, saisissons toutes les occasions de sauver de la bêtise et du conformisme ceux qui peuvent être sauvés! […]
Simplement, en cette veille d’un siècle que les ressasseurs de mots d’auteur pour salons et vernissages se plaisent à prédire « mystique », je m’adresse à vous, incroyants, et surtout à vous, enfants d’incroyants élevés à l’écart de ces mômeries et qui ne soupçonnez pas ce que peuvent être le frisson religieux, la tentation de la réponse automatique à tout, le délicieux abandon du doute inconfortable pour la certitude assénée, et, par-dessus tout, le rassurant conformisme.
Dieu est à la mode. Raison de plus pour le laisser aux abrutis qui la suivent. […]
Un climat d’intolérance, de fanatisme, de dictature théocratique s’installe et fait tache d’huile. L’intégrisme musulman a donné le « la », mais d’autres extrémismes religieux piaffent et brûlent de suivre son exemple. Demain, catholiques, orthodoxes et autres variétés chrétiennes instaureront la terreur pieuse partout où ils dominent. Les Juifs en feront autant en Israël.
Il suffit pour cela que des groupes ultra-nationalistes, et donc s’appuyant sur les ultra-croyants, accèdent au pouvoir. Ce qui n’est nullement improbable, étant donné l’état de déliquescence accélérée des démocraties. Le vingt et unième siècle sera un siècle de persécutions et de bûchers. […]"
 
Cette lettre, publiée il y a Vingt ans, n'a hélas pas pris une ride.

ELITHEWOOD toujours vivant !

Vendredi 22 janvier 2016:
Concert pour une 3ème soirée ROCK en STOCK / 5 €  / 21h30
rock-en-stock visuel
Elithewood , d’abord un projet Solo de compo rock Blues sale décalé avec pointes electro, (alors qu’Arnaud est persuadé lui, de faire de la pop !)
Rejoint par Jef à la basse et Jean a la batterie, pour former ELITHEWOOD (trio) et continue à développer ce coté pop blues rock alternatif Mélangeant cravate de VRP, basse disco Funk, guitare sale Bluesy rock, voix cassée rauque et rugueuse, batterie alto punk et son electro pop
 Quelque part entre niCk cave et Electric Six.


... au cabaret " Au Suivant " ... LONS .



 

Beau oui... comme Bowie


 





 



 

lundi 11 janvier 2016

David Bowie Blackstar Lyrics

...le 8 janvier, j'avais posté ceci, son dernier titre , pour fêter son anniversaire. Ce matin, trois jours après , il est décédé et ce titre en prend hélas plus de relief.
" ... a solitary candle
In the center of it all
Your eyes, your eyes "

lundi 4 janvier 2016

l'amitié : poème d'Alfred de MUSSET

et envie de vous offrir un poème sur l'amitié d'Alfred de MUSSET :

"Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,...

Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.


Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.

 
De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.


  On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,
On s’approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain "
 
 
sur une œuvre d'Erik DIJKSTRA

dimanche 3 janvier 2016

Zou Chuan An... art chinois

  

un peu de sérénité ne peut pas faire de mal, n'est-ce pas ?
ici les oeuvres du chinois Zou Chuan An, né en 1949 , province du Hunan, professeur aux Beaux-Arts.

Michel Delpech - Longue maladie (1979)

... longue longue maladie, est-ce que tu vas durer toujours ?

Une de mes chansons préférées de Michel.