lundi 23 février 2015

Gary BUNT... peintre-poète

Do you remember
the first time we kissed?
I had to get you home
before it got dark
And do you remember the first time
In the long grass
under the big oak tree?
Nothing else mattered but you and me
Do you remember?

 
 
Connaissez-vous Gary BUNT?
Né dans le Kent en 1957
il peint et écrit des poèmes au dos de ses toiles, comme ci-dessus..
Prenez le temps de découvrir ce petit film
où les personnages de Gary, si simples pourtant, respirent l'humanité.
Tout est simple et cependant profond.
Comme je les aime !
Am I in love?
 
 
 


 








 
Bye Bye !

samedi 21 février 2015

American sniper : le dernier fim de Clint Eastwood

Je sors un peu abasourdie d'une séance de cinéma où j'ai vu, histoire de m'en faire une idée, le dernier film de Clint Eastwood avec Bradley Cooper dans le rôle de ce tireur d'élite des SEAL, qui , pour avoir tué le plus grand nombre d'Irakiens, y compris deux gosses, a été surnommé " La Légende".

 
 

  Abasourdie par des scènes de guerre interminables et un nombre ahurissant de tirs avec toutes sortes d'armes dans tous les sens , j'ai pensé un moment que le message du réalisateur était de nous montrer l'horreur de ces combats et le job infernal de ces soldats américains en Irak, qu'il y avait un message, un deuxième degré.



  le synopsis , quelques résumés, mettaient l'accent, après la participation du héros Chris à 4 batailles décisives où sa devise était " Pas de Quartier" ! ... sur la difficulté du retour au pays, sur sa prise de conscience de toutes ces morts données sans trembler au bout de ses mitraillettes ( en était-ce ? je n'en sais rien) et le fait que ce guerrier formidable ne pouvait pas oublier du jour au lendemain coups de feu et cadavres. Je me l'imaginais dézingué, malade, paumé... un peu comme Rambo après le Viêt-Nam ...


 
 
Et bien non ! le remords dure une heure ou deux ,trois ou quatre bières dans le gosier et hop! je rentre gaiment à la maison, ça va mieux. Après tout, j'ai servi mon pays( ce qu'on ne peut pas nier), le plus beau, l'Amérique !
 

J'espérais encore... et non ! ce n'est même pas du remords, il reprend sa vie de famille, exhibe à la maison au petit déjeuner son colt, ce qui fait rire femmes et enfants et émoustille même l'épouse qui lui saute dessus et lui dit , l'arme braquée sur elle, qu'elle ne porte rien dessous! Quant à son fils de 12 ans environ, il l'emmène chasser dans les bois , lui apprend à bien viser et tirer pour éteindre " un cœur qui bat" . Pan ! bravo! le gamin dégomme une biche, le papa est ravi, tu es un homme mon fils.



 Bien sûr, il va un peu dans les hôpitaux parler avec ceux qui ont eu moins de chance que lui et à qui il manque un bras, deux jambes, un œil ... et pour les distraire et les sortir, ils vont au stand de tir ! ... bref, un de ces malheureux, plus culpabilisé que lui certainement ( le film ne le dit pas ) le flingue, pan!
 
Obsèques nationales, partout sur les routes où passe le convoi funèbre, des américains en pleurs, des drapeaux partout etc... etc ...C'était en 2013, car cette histoire est vraie.

 Malaise sur mon siège, discussion avec mes copines, même malaise chez elles, le film sera un des plus oscarisés et Bradley Cooper dont on nous dit qu'il a fait des heures et des heures de muscu et d'entraînement physique, aura peut-être l'Oscar du meilleur acteur, mais j'ai préféré , et de loin, d'autres films de Clint Eastwood.
Je ne regrette pas le prix du ticket, il fallait bien se faire un avis perso !
C'est juste un film à la gloire de ce sniper.

lundi 16 février 2015

le dernier A2 tout chaud : UPTOWN FUNK (bruno mars) VS GAMES OF THRONES

... le dernier CLIP des A2, Aurore et Arnaud, entièrement fait maison ( chant, musique, video, montage etc ...) et terminé cette nuit !
... avec cette subliminale image du luth que Roland avait rapporté du Maroc où un petit artisan le lui avait fabriqué tout personnellement, Roland, le papa d'Arnaud, lui qui lui avait fabriqué sa première guitare, et qui du coup est un peu présent sur cette video.... je crois qu'il aurait tant aimé voir ce que fait son fils !

dimanche 15 février 2015

J'ai lu " LOL est aussi un palindrome " ... un régal !

Oui, finalement, j'ai beaucoup aimé ce livre de Mathilde Levesque " LOL est aussi un palindrome "
sous-titré : " Journal d'une prof au bord de la crise de ... rire "



 *pc que ce n'est pas un recueil de perles du bac... il est bien plus admiratif que narquois.
*pc que tous ces échanges ont bien eu lieu dans ses cours
*pc que ce n'est pas non plus un éloge sirupeux de l'adolescence ni une méchante vengeance de prof....

*pc que ce livre voudrait changer le regard porté sur ces élèves des cités
*pc que ces gamins ont un sens de l'humour que beaucoup devraient leur envier
*pc que , et c'est la prof qui le dit : " Ce livre montrera peut-être pourquoi j'aime mon métier "
*pc que j'en avais marre d'entendre toujours ces mêmes discours dévalorisant nos élèves qui n'ont aucune raison d'être plus bêtes que nous l'avons étés.
*pc qu'à Mathilde la prof de Lettres, je veux lui dire : chapeau la prof, tu es ma copine !






 *Mais aussi ... : " - Madame, vous avez vu ? je suis coiffé comme vous maintenant!
-Ah oui dites donc ! bravo !
-Ah mais c'est pas dur madame, suffit de pas se coiffer ! "


 *ou ceci : " Donc vous voyez , ça c'est ce qu'on appelle un INCIPIT IN MEDIA RES : autrement dit, le lecteur est projeté dès le début du livre dans l'action, sans préambule. Là, en l'occurrence, on arrive au beau milieu d'une dispute.
-Ouais, ben moi j'appelle ça l'incruste "

Jour de pluie...

Un regard par la fenêtre... dimanche de pluie ?
alors... dimanche de lecture ?
... et voici les lectures en vue



 ...c'est éclectique non ?
une réflexion sur notre métier d'enseignant par un ancien instit toujours aussi passionné, un florilège à se tordre de rire de questions/réponses entre un prof de lettres d'un lycée du 93 et ses élèves, deux pièces de théâtre très rigolotes d'un auteur rencontré au Salon du livre à Navarrenx et que je dois proposer à une ou deux troupes amies, un roman traduit de l'arabe à lire pour ...le prochain atelier de lecture de l'UTLA, et enfin tout de même le Houellebecq " Soumission " que je veux avoir lu pour m'en faire une opinion perso sans brailler avec la meute.



 
 Il peut pleuvoir.
Je vais retrouver mes amis les livres comme lorsque j'étais enfant et que je recherchais leur compagnie  pour tenter de comprendre le monde tout au fond de mon lit, le soir, quand la maison respirait paisiblement et que je rallumais la lumière près de mon petit lit. La chienne Plouf venait se coller contre moi et je lui racontais à voix basse ce que je lisais. Il me semblait qu'elle comprenait car, quand je pleurais, elle venait me lécher la joue.

 

jeudi 12 février 2015

Des pulls pour les manchots blessés !

 Les manchots blessés de Phillip Island sont habillés par le doyen d'Australie

 
Alfie Date n'est pas seulement l'homme le plus vieux d'Australie. Du haut de ses 109 ans, il est aussi amateur de tricot et bienfaiteur des manchots de l'Etat de Victoria, dans son pays. Avec un groupe de bénévoles dont il fait partie, celui-ci consacre son temps à tricoter des pulls pour les manchots blessés par les marées noires.
 


Depuis 2013, la Fondation de protection des manchots de Phillip Island a lancé un appel à l'aide aux
tricoteurs du monde entier, afin qu'ils donnent de leur temps et de leur savoir-faire pour habiller ces oiseaux protégés et leur laisser une chance de survivre aux fuites de pétrole dont ils sont victimes.

 
"Je ne peux pas dire non", a-t-il déclaré au sujet de sa BA dans une interview pour le site australien Ninemsn. Peu de temps après avoir emménagé dans une maison de retraite à Central Coast, au sud-ouest de l'Australie, deux infirmières, ont eu vent de son passe-temps et lui on parlé du programme ''Knits For Nature''. Ainsi, avec 80 années de tricots derrière lui, le doyen du pays s'est mis a créer des pull-over sur-mesure pour ces rescapés à plumes.

Et ils ont fière allure !
 
 

Robert Charlebois chante RIMBAUD - Sensation



Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.

dimanche 8 février 2015

Bye Bye à André Brink, le « Camus » sud-africain en rupture d’apartheid

C’est un écrivain sud-africain profondément marqué par ses années françaises, y compris un séjour à Paris en mai 68, qui est décédé vendredi, à l’âge de 79 ans. Il revenait d’un voyage en Europe, après avoir été honoré à l’université catholique de Louvain, en Belgique.
Il laisse derrière lui une œuvre importante, qui a joué un grand rôle dans la dénonciation de l’apartheid dans les années 70 et 80, particulièrement auprès du public européen, et particulièrement français.
 Il enseignait dans la ville de Grahamstown, dans l’est de la province du Cap, à l’université .
 Un homme obsédé par la place de l’intellectuel dans une société en pleine convulsion, et désireux d’apporter sa pierre au combat contre le système inhumain de l’apartheid.


Blanc en rupture avec l’apartheid

En 1980, en plein apartheid, il avait remporté le prix Médicis étranger pour son roman « Une saison blanche et sèche », qui narrait l’histoire d’un professeur blanc parti en croisade pour connaître la vérité sur la mort d’un détenu noir en prison.





Auparavant, il avait eu un roman interdit en Afrique du Sud, « Au plus noir de la nuit », paru en 1973, qui s’attaquait au tabou absolu des relations sexuelles interraciales, formellement interdites par les lois d’apartheid.

Et me revient ce souvenir choquant , lors de mon voyage en Afrique du Sud, de ce terrain vague totalement abandonné en plein cœur de Cap-Town ( Le Cap) où nul ne veut encore aujourd'hui construire, l'ancien quartier des GRIS rasé, là où on parquait ces " gris" nés de relations interraciales !



Toute l’œuvre d’André Brink est marquée par cette quête de vérité de personnages blancs plongés au cœur de l’injustice extrême que représentait l’apartheid – un thème très « camusien ».
Il appartient à cette génération, avec Nadine Gordimer, le prix Nobel de littérature décédée en juillet 2014, qui a fait de l’apartheid le thème central de leur œuvre littéraire.



Le plus étonnant c'est André Brink était issu d’une famille afrikaner, c’est-à-dire descendante des « Boers » néerlandais qui ont pris le pouvoir en 1948 et ont imposé l’apartheid.
Il était donc en totale rupture avec sa communauté, considéré comme un « traître » au même titre qu’un Breyten Breytenbach, son ami, lui aussi passé par la France et plus tard emprisonné pour son action clandestine. Ensemble, ils avaient fondé un mouvement littéraire, les « Sestigers », ceux des années 60, rompant avec l’establishment afrikaans pro-apartheid

Et ces deux phrases d'A. Brink:
" On doit garder la foi en la lumière, car cet espoir rend la vie possible "
"Les lâches sont ceux qui n'ont pas le courage de résister"

puis dire en conclusion que j'avais découvert ce bel auteur dans nos ateliers de lecture de l'UTLA ( Université du Temps Libre )

mercredi 4 février 2015

VERCORS: " Le Silence de la Mer "

Demain, à l'atelier de lecture ( UTLA) auquel j'ai le plaisir d'assister régulièrement, je présente à mes amis une œuvre de VERCORS ( Jean BRULLER ) publiée clandestinement sous l'occupation allemande et distribuée sous le manteau. Pour ce faire, Vercors fut le créateur, avec Pierre Lescure, des Editions de Minuit.
La nouvelle " LE SILENCE de la MER " et les autres nouvelles du recueil, forment un implacable plaidoyer contre les ennemis de l'homme, les ennemis de la libre exp
ression et de la culture, en même temps qu'elles lancent un vibrant appel aux vertus d'un humanisme conscient de ses devoirs... ( voici ce que je leur dirai en conclusion ).


 

 Mais aussi, en plus du courage et de l'implication de ces personnes ( il y avait deux femmes qui cousaient à la main la reliure et qui partaient la nuit à bicyclette distribuer les livres à domicile) , noter la pureté, la simplicité, d'un style qui sait ne pas en faire trop, tout dans la pudeur et la retenue. En un mot : c'est beau, simple, profond, poignant, humain ( j'avais dit en UN mot ? ... impossible! )

 


 Cerise sur le gâteau, je leur projetterai l'adaptation filmée de MELVILLE, son premier long métrage reconnu lui aussi comme un chef d'œuvre.
  



Pourvu que le froid et la neige n'empêchent pas mes amis de venir, j'ai si hâte de partager ces œuvres avec eux et d'en discuter .
... pour ceux qui ne connaissent pas ces ateliers, leur dire que nos échanges sur une œuvre durent ... une journée .
Et si vous n'arrivez pas à la lire la plaque jointe, apposée sur le Pont des Arts à Paris, elle dit ceci:
" A la mémoire de Vercors...des Editions de Minuit et des Ouvriers du Livre qui par leur dévouement, au péril de leur vie sous l'occupation nazzie, ont permis à la pensée française de maintenir sa permanence et son honneur. "



ps : ce qui m'étonne c'est que Vercors est né en 1902 et que la plaque ne le fait "vivre" que depuis 1942 , à la parution de cette première nouvelle.
Après tout, écrire c'est vivre ou ... renaître?


lundi 2 février 2015

Parce que j'adore , voici : une prof qui publie ses lycéens de Seine-Saint-Denis

... ou une jeune prof   au bord de la crise ... " de rire" précise t-elle !    
       

    
Extrait du livre de Mathilde Levesque
« Madaaaaaame, j'ai un proverbe il est trop vrai : c'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, qu'on trouve les gens beaux avant de les trouver cons. »
La répartie, désarmante, est l'œuvre d'un élève de Mathilde Levesque, professeure de français au lycée Voillaume, classé en Zone d'éducation prioritaire (ZEP) à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. C'est l'une des nombreuses « punchlines », ces répliques chocs et souvent drôles entendues en cours, qu'elle donne à lire dans Lol est aussi un palindrome, journal d'une prof au bord de la crise (de rire), un recueil tout juste publié.
« Ces gamins sont géniaux », confie cette agrégée de 31 ans, heureuse de sortir ainsi de « l'image peu valorisante » qui définit habituellement les jeunes du « 9-3 », département déshérité de la banlieue parisienne.
Journée de révision à la mer. Les signes religieux sont autorisés en extérieur : « Madaaaaaaaame ! Regardez ! L'école de voile ! Vous croyez que je dois y aller du coup ?
Autre : « - Vous voulez bien me définir le paradoxe ?                     
- Ben c'est genre : je mets un short du Barça et un maillot du Real. »
Mathilde Levesque raconte comment, en salle des profs, les enseignants s'échangent leurs anecdotes de cours et les meilleures répliques de leurs élèves, sans condescendance aucune :
« On est le plus souvent admiratifs de leur répartie et de leur sens de l'humour. »
Les rires fusent, dans son entourage, à chacun de ses récits. Un jour, elle se voit proposer d'en publier un recueil. « Je l'ai fait en partie pour mes élèves. On montre toujours une mauvaise image des lycéens en ZEP. Une image qui ne vient pas de nulle part, certes. Mais pourquoi ne pas parler des bons côtés aussi ? » Humour, autodérision, répartie, présence d'esprit, Mathilde Levesque ne tarit pas d'éloges sur eux : « Ce livre, c'est pour leur montrer leur potentiel. Celui auquel ils ne croient pas forcément eux-mêmes. »
« Madame, bon c'est vrai que « ki » ne s'écrit pas comme « qui », mais avouez quand même que quand on l'écrit comme ça, ça redonne un 'petit coup de jeune' à la lettre K ! »
« Madame, mais si je vous envoie du désir par sms, c'est de la textostérone ? »
Ni livre militant, ni manuel de pédagogie, Lol est aussi un palindrome est découpé par mois, introduit chaque fois par un état des lieux de l'humeur de la classe et de celui de l'enseignante. Janvier  : « 47 occurrences de "Madame vous êtes sérieuses [variante de "sincère"], on a des devoirs" ; premières recherches de rimes avec mon nom de famille ; on ne trouve aucune rime avec mon nom de famille ; les copies comportent des mots d'excuses pour les défaillances orthographiques – parfois même un smiley. » Au fil des semaines, une relation différente s'installe entre la professeure et les lycéens, un schéma habituel selon elle :
« Les premiers mois c'est la phase de découverte, aussi bien pour eux que pour moi. Il y a des périodes de fatigue et de stress, en fin de trimestre par exemple. D'autres périodes sont plus apaisées. Ça n'est pas toujours facile... »
« - Madame, je peux vous rendre ma copie ?                       
- Deux secondes, je ne suis pas shiva.                                
- Vas-y, elle m'a dit « va chier » la prof là ou quoi ? »
 
« - Madame, vous m'avez fait succomber et après vous m'avez éconduit. Avouez, je parle bien !                                                                                       
- Certes, vous êtes sur tous les fronts.                                
- Du coup, je suis effronté ! Avouez ! »
Dans ce livre tendre tout en restant réaliste, Mathilde Levesque apparaît elle aussi pleine de répartie et d'autodérision. « Je considère que si j'ai le droit de plaisanter avec eux ou de me moquer, ils peuvent se permettre de me rappeler que je ne me suis pas coiffée ce matin... »
« - Je vous ai déjà dit de ne pas vous battre. Enfin, pas avec les poings. Je ne me tue pas à vous apprendre l'argumentation pour rien, quand même.                              
- Mais vous faites quoi, vous , quand on vous agresse ?   
- Eh bien justement : j'utilise les mots, pas les poings !     
- Genre, le mec, il est là, il vous sort son coutal, et vous hop-hop-hop, vous dégainez le Scrabble quoi ! »
« - Madame c'est du gâchis que vous soyez prof.                                                                                      
- Ah ?                                                                                    
- Oui, vous auriez dû être avocate ou politicienne ou chef de gang, vous savez trop embrouiller. »
« Ça reste des gamins de 15 ans », rappelle Mathilde Levesque. Pourtant, à la soirée de présentation de son livre, voici quelques jours, ils l'ont impressionnée : 
« Ils sont tous venus et se sont totalement fondus dans la foule, entre mes collègues et mes proches. Ils étaient parfaitement à l'aise. Ils ont une capacité d'adaptation extraordinaire. » Et ils ont d'emblée soutenu son projet de livre, en disant : « pour une fois qu'on rigole avec nous, et pas de nous ! »

Lol est aussi un palindrome, journal d'une prof au bord de la crise (de rire)