dimanche 30 juin 2013

Quelques jours en balade...au fil de l'eau




Indices ?


à très bientôt, avec plein d'images...
Mais avant, écoutez...
 
L'or du Rhin, prélude,
Richard WAGNER




samedi 29 juin 2013

Une bien belle soirée avec PETER'S PROJECT

... à La Terrasse , Lescar encore hier soir
à La Terrasse
et c'est bien sûr Peter à la batterie !
 
      
le public, les amis, la famille ...tous ceux avec qui on est bien sont venus
 
 

 
même les plus jeunes  sont venus faire la bise au bassiste JEFF
c'est le tonton !
le petit garçon, mourant d'envie d'aller le retrouver:
" je voudrais, mais je peux pas, je suis timide "
Il a pris son courage à deux mains, dit-on.
 
l'ambiance était celle des belles soirées
 





Jean-Louis, le roi sur la région du rock pur et dur, mais encore mélodieux, a tenu à faire un bœuf avec eux.
Il était 1 heure du matin. Déjà?
 
 


 Certaines en ont oublié, le temps d'un rock endiablé, que la carcasse avait rouillé.
D'un rock ?
D'un seul, rassurez-vous.



   
1heure 30...

1 heure 45...
 et 2 heures et quelques...!
 
Merci à Peter's Project.
Avec eux, nos soirées sont belles .
 
 
 
 
 

 
 

mardi 25 juin 2013

Maxime Le Forestier : le p'tit air

Sur son dernier album...
 
c'est sur que d'avoir été vivant, c'est moins que de l'être...
on se répand dans le grand flou
mais si un ami offre un sourire... c'est déjà ça, c'est déjà ça, n'est-ce pas ?
 
Il suffit que quelqu'un fredonne
Le p'tit air que j'avais fait pour toi
Et c'est un peu de nous qui sonne
Dans l'au delà
Il suffit que quelqu'un murmure
Le p'tit air que j'avais fait pour toi
Si c'est un peu de nous qui dure
C'est déjà ça

La mousse a recouvert les lettres
Et déjà la pierre se fend
C'est sur qu'avoir été vivant
C'est moins que de l'être
On se dissout, on s'évapore
On se répand dans le grand flou
Que peut-il bien rester de nous
Quel fil de nous s'agite encore
S'agite encore

[Refrain]
Il suffit que quelqu'un fredonne
Le p'tit air que j'avais fait pour toi
Et c'est un peu de nous qui sonne
Dans l'au delà
Il suffit que quelqu'un murmure
Le p'tit air que j'avais fait pour toi
Si c'est un peu de nous qui dure
C'est déjà ça

On laisse des traces ou des séquelles
Des peintures ou des monuments
Les statues tombent forcément
Gravitation universelle
Alors qu'un air qui se faufile
De lèvre en lèvre et qui survit
ça peut nous faire un paradis
Viens on s'en va danser tranquille
Danser tranquille

[Refrain]
Il suffit que quelqu'un fredonne
Le p'tit air que j'avais fait pour toi
Et c'est un peu de nous qui sonne
Dans l'au delà
Il suffit que quelqu'un murmure
Le p'tit air que j'avais fait pour toi
Si c'est un peu de nous qui dure
C'est déjà ça
C'est déjà ça
C'est déjà ça
C'est déjà ça

samedi 22 juin 2013

VILAFAMES, fier village espagnol

Suite et ... fin?- je ne sais pas vraiment- de notre escapade de " vieux " au soleil de l'Espagne.
Ainsi, toujours entre Barcelone et Valence , Vilafames se dresse fièrement, dominé par son château construit à même le rocher... comme l'ensemble du village. Ainsi  est-il visible de loin sur cette route des Sources où nous avons roulé pour l'approcher.

 

 







 
 
 
 
Après la  grimpette jusqu'au sommet, dernier regard sur le bas du village avant la descente.
 
Que calor !
en 2010 comme en 2013, besoin d'un petit rafraîchissement
Ouf !
Ce fut sous un soleil ardent.
En repassant les Pyrénées, nous nous aperçûmes bien vite que le déluge nous attendait.

mardi 18 juin 2013

AH! Saint-Anselme et la rectitude !

Les candidats au bac 2013 en série ES ont le choix lundi matin entre les sujets suivants lors de l'épreuve de philosophie :



1/  "Que devons-nous à l'Etat ?"

 2/ "Interprète-t-on à défaut de connaître ?"

 3/ un texte de Saint-Anselme sur la liberté, la vérité et la raison.=

Voilà l'extrait , je dirais " le bloc " :

"Prenons maintenant un exemple où apparaissent une volonté droite, c’est-à-dire juste, la liberté du choix et le choix lui-même ; et aussi la façon dont la volonté droite, tentée d’abandonner la rectitude, la conserve par un libre choix. Quelqu’un veut du fond du coeur servir la vérité parce qu’il comprend qu’il est droit d’aimer la vérité. Cette personne a, certes, la volonté droite et la rectitude de la volonté ; mais la volonté est une chose, la rectitude qui la rend droite en est une autre. Arrive une autre personne la menaçant de mort si elle ne ment. Voyons maintenant le choix qui se présente de sacrifier la vie pour la rectitude de la volonté ou la rectitude pour la vie. Ce choix, qu’on peut aussi appeler jugement, est libre, puisque la raison qui perçoit la rectitude enseigne que cette rectitude doit être observée par amour de la rectitude elle-même, que tout ce qui est allégué pour son abandon doit être méprisé et que c’est à la volonté de repousser et de choisir selon les données de l’intelligence rationnelle ; c’est dans ce but principalement, en effet, qu’ont été données à la créature raisonnable la volonté et la raison. C’est pourquoi ce choix de la volonté pour abandonner cette rectitude n’est soumis à aucune nécessité bien qu’il soit combattu par la difficulté née de la pensée de la mort. Quoiqu’il soit nécessaire, en effet, d’abandonner soit la vie, soit la rectitude, aucune nécessité ne détermine cependant ce qui est conservé ou abandonné. La seule volonté détermine ici ce qui est gardé et la force de la nécessité ne fait rien là où le seul choix de la volonté opère."

Le coefficient de l'épreuve de philosophie série ES est de 4

Vraiment, vive ce philosophe né en 1033 et mort en 1109 !
Philosophe certes mais aussi théologien bénédictin, ça nous éclaire.
Tout s'éclaircit encore quand on apprend qu'il a aimé pratiquer à la lettre le précepte de Saint Augustin:
" La foi qui cherche l'intelligence ".


- Allô, est-ce que ça te parle ? dirait Nabila
En fait, on aimerait bien avoir l'avis de Bernard-Henri sur la question, il a un avis sur tout. D'ailleurs, son front plissé le prouve .
Plus simplement, Saint Anselme a voulu donner à la foi chrétienne des fondements issus de la SEULE RAISON ( " sola rationa" en latin. )
Allô, est-ce que ça va mieux encore si je rappelle qu'il est considéré comme le père de la scolastique ?

Bref, nos chères têtes ( pourquoi dit-on toujours "blondes" ? ) ont eu à répondre à ce problème: faut-il mieux abandonner la rectitude ...ou la vie?
?
?
?  très très gros dilemme .
Mon petit-fils me l'a expliqué, mi grave mi rigolard, alors que je le récupérais  à la sortie de l'épreuve.  Il m'a parlé de convictions, de luttes, de résistance, de sincérité à soi-même, de courage...ça devenait intéressant...
J'ai failli en brûler un stop !


lundi 17 juin 2013

Ce matin c'est la philo du BAC !

 
 
 
 
 
Et puis d'abord...
 
 
 
Et ce midi, j'aurai les sujets de la série  Sciences-Eco, because mon petit-fils  passe bien son épreuve de philo ce matin.
J'en ai charge d'âme, et hier soir, on s'est demandé longuement si l'homme avait une âme ou pas.
 " La femme, oui, ça c'est sûr ! " a déclaré le petit plaisantin.
Autre réflexion: de l'UTILITE... ou pas, du bac.
Plus profondément encore: qu'est-ce que l'UTILE et ... l'INUTILE?
Etienne est fin prêt : " Sans le désir de l'inutile, l'homme ne serait pas ...humain". m'a-t-il déclaré .
Je suis donc sereine sur ses capacités à philosopher.

dimanche 16 juin 2013

Le dimanche, c'est jardinage

Ouf, ça y est...
je viens de terminer mon jardinage du dimanche
j'étais allée chez "Jardin Magique ", mais les pots étaient hors de prix


Je pense aussi à bricoler un truc pour les arrosages quand je serai en vadrouille: j'ai une idée, je vous la livrerai bientôt.

jeudi 13 juin 2013

les Vérités de l'Instant...

 
...vérités fugaces, fugitives,
vérités d'un regard, d'un geste, d'une respiration.
 
 
 
Initié par une de ses amies aquarelliste
partie ensuite étudier en Chine  d'autres techniques,
d'autres gestes
ceux de l'univers graphique oriental,
voici quelques instantanés de Claude,
cet ami des torrents du temps lointain de notre jeunesse.
 
 
 
C'était il y a quelques jours où il voyageait en Grèce,
à Paros,
en famille.
Il est allé à la recherche du sens du moment présent,
comme les Impressionnistes aussi aimaient le faire.
 
 
En revoyant, ses aquarelles à tête reposée, il constate:
"Plus tard, en regardant froidement,
on est toujours surpris de tant de vérité ".
 
 
Et les découvrant, je lui ai aussitôt écrit ceci :
"C'est amusant, parce qu'elles ressemblent à des idéogrammes chinois ou à des calligraphies, voire à des estampes, japonaises."
 ( ce n'est qu'ensuite qu'il m'a révélé l'influence de son amie aquarelliste partie en Chine. Et je dis que c'est amusant, parce que j'avais pensé aussitôt aux fondamentaux du taïchichuan que je pratique. )
 
J'ai précisé:
"On y sent le geste souple, le souffle, l'élan vital...
On y perçoit le moment bref, l'instantané...
avec la valeur de ces moments uniques, jamais renouvelés, jamais identiques."

 


 Sa première série d'envois était sans titres,
je regardais, j'essayais de deviner, je supposais...
Avec les titres ensuite, j'ai trouvé intéressant aussi d'y retrouver le sens qu'on avait perçu.
 
 
 
Oui, j''aime cette légèreté et tout -ce qui n'est pas-.
Cette imprécision est aérienne et délicieuse.
On y devine la main, le bras, la respiration ...
 
Franchement?
j'apprécie ainsi  que perdurent , grâce à l'art, ces amitiés venues de notre jeunesse.
 
Et j'aimerais bien aussi que
dans ce même style
cet ami peigne quelques légères embarcations valsant sur les remous.
 
Et puis
 
 
NI FLEUR NI BRUME

Fleur. Est-ce une fleur ?
Brume. Est-ce la brume ?
Arrivant à minuit,
S'en allant avant l'aube.
Elle est là : douceur d'un printemps éphémère
Elle est partie :
nuée du matin, nulle trace.