mercredi 27 février 2013

Sophie -Tith - la nuit je mens

...16 ans à peine, vainqueur de LA NOUVELLE STAR mardi soir.
Elle a chanté BASHUNG et on est restés sans voix devant cette juvénile profondeur !

                                                  

"On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour j'ai fait le mort
T'étais pas née

À la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d'eau

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

J'ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T'accaparer seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose

Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour j'ai fait le mort
T'étais pas née

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho ..."

mardi 26 février 2013

canoé-kayak : Tony Estanguet à l'émisson "La Parenthèse Inattendue"

Et c'est demain, mercredi 27 février, sur FRANCE 2 à 22H20.

Ce qui peut m'intéresser c'est la réaction qu'il aura en regardant des photos de son père Henry, déjà deux fois médaillé à des championnats du monde... et pas médaillé olympique puisqu'à l'époque le canoé-kayak n'était pas encore reconnu sport-olympique.
Les cupistes Jacquy Labat et Henry Estanguet, 1975, repos après l'entraînement.
La médaille d'argent en 1975, championnats du monde de Bourg-St -Maurice.
Henry Estanguet sur le podium, à gauche.
 
Et la médaille de bronze par équipe pour le C.U.P. en 1979 au Québec, toujours avec Henry.
 
Tony ne connait pas les clichés qu'on lui montrera, ce sont des photos prises par NOËL AUDRAND, le créateur du canoé-kayak sur PAU, la section du C.U.P., photos que j'ai procurées à  FRANCE 2 sur leur demande.
Elles font toutes partie désormais du fonds photographique de la médiathèque de PAU..
Beaucoup qui ont pratiqué alors au C.U.P. attendent un petit moment d'émotion. Aura-t-il lieu?
A-t-il eu lieu ? ( l'émission est enregistrée )

Et en prime, ce poème de NOËL .
Je le connaissais et il m'est revenu en mémoire:


Ici : photos Noël Audrand, propriété de sa fille Danielle et de la Médiathèque de PAU.

lundi 25 février 2013

M. Ibrahim et les Fleurs du Coran : angélique...E.E.SCHMITT ?

Une vraie leçon de sagesse et de bonté, un texte  d'Eric-Emmanuel SCHMITT.
Texte devenu pièce de théâtre, déjà présentée à La Charcuterie de LESCAR en novembre 2011, devant E.E.Schmitt lui-même!
Un soir de fête dans cette petite salle si chaleureuse. L'auteur, fort satifait, a félicité tout particulièrement l'acteur, Joël Durozier.

 L'histoire?


Momo, un petit garçon, s'ennuie auprès de son père, un avocat juif neurastéique, qui le délaisse. Heureusement dans la rue où il habite une épicerie est ouverte de 8 heures à minuit, tenue par " l'arabe du coin". C'est Monsieur Ibrahim, musulman soufi, qui semble connaître les secrets du bonheur. Et comme le père abandonnera Momo, c'est le vieil homme qui le prendra sous son aile et lui apprendra l'art de vivre.
Ensemble, ils s'en iront vers le pays natal du vieil épicier, le croissant d'or, où ses amis soufis et derviches tourneurs détiennent les secrets de la sagesse, de la contemplation, des fleurs du Coran et de la poésie du monde.

C'est avec son frère Dominique que Joël a adapté le texte pour pouvoir le jouer sur scène et ils ont confié les décors et les affiches à Marika Gysbers.
 
 
 
Arnaud, responsablede la Culture à la mairie de Lescar, Dominique Durozier et Marika Gysbers discutant du projet, mai 2011.
 
Lors de sa venue à Lescar, E.E. Schmitt a tenu à faire quelques commentaires sur le texte, trouvant " qu'on avait beaucoup glosé sur le fait que l'enfant était juif et l'épicier musulman."
Et il a ajouté, avec son bon sourire habituel:
"On a raison.C'est très intentionnel de ma part. J'ai voulu à la fois témoigner et provoquer."
Et après la représentation, il a réagi: " Joël m'a fait rire, son interprétation a rendu service à la pièce."
 
 
On comprend donc pourquoi cette pièce sera rejouée en mars à Lescar.
Quant à ce projet de théâtre itinérant, nous en reparlerons, du moins, espérons-le. 

 
En attendant, on comprend  que cette belle réussite  parte en avril prochain en tournée en Espagne et au Maroc. Nous aurons certainement l'occasion de l'évoquer.
En attendant, ce petit Théâtre de la Charcuterie de Lescar nous promet d'autres belles aventures , notamment un réjouissant " LIBEREZ LA DOUCHE ! " les vendredi et samedi 8 et 9 mars, et, en mai, à nouveau le festival de théâtre !
 
 
Finalement, j'ai eu envie de revenir sur les propos de E.E. SCHMITT:
" J'ai voulu témoigner car dans de nombreux lieux de la terre, il y a une cohabitation harmonieuse d'êtres ayant des origines différentes, des religions différentes.
J'ai voulu provoquer aussi en donnant une image positive de l'Islam au moment où les terrorristes défigurent cette foi en se livrant à des actes immondes. "
Alors une pièce à contrecourant du populisme démagogique ?
Certainement.
 
 



 
 
 
 


vendredi 22 février 2013

DUBLIN 2003 / 2013

Dublin 2003,
en voyage scolaire en Irlande

je me repose un instant auprès de deux ménagères avec qui j'établis un bref dialogue sur le prix des carottes et des navets.





Dublin 2013

Léa, ma petite-fille, les a retrouvées et s'est aussi posée un instant !




Retrouvées ? pas exactement, puisqu'elle ne connaissait pas ma photo !

En fait , alors que je venais de fouiller dans ma boîte à photos ( pas encore de numériques) pour retrouver quelques clichés de ce séjour à Dublin il y a dix ans avec une de mes classes, j'ai retrouvé cette trace d'une petite halte magique comme je les aime.

J'envoie donc le cliché à  Léa qui passe là-bas son année universitaire, et 30' à peine après, je reçois son cliché!

La belle, sans savoir que mon auguste postérieur s'était déjà posé là,et que ça avait été immortalisé, avait fait quasiment la même photo!

Mais c'est la dame de droite qui l'avait inspirée, moi celle de gauche...on se complète.

 

 
Du coup elle a illico fait ce collage: nous deux à dix ans d'intervalle, sur un même banc de DUBLIN !
Conversation entre une grand-mère et sa petite-fille...
Dans ces moments-là, elle est pas belle la vie ?

lundi 18 février 2013

jeudi 14 février 2013

théâtre à LESCAR : actu de " La Charcuterie "

Samedi 16 février 2013:
21h.: Le Théâtre de Zélie
La troupe de Mérignac, invitée par Les Mutins, proposera un spectacle en deux parties.
 
Première partie:
" Lettres de Fiancés "
Jean Magendie, lescarien, aura attendu de fêter ses 87 ans pour relire les lettres que, de janvier à septembre 1927, il échangeait avec celle qui allait devenir sa femme.
A partir de larges extraits il entreprit de faire naître un recueil, et ce sont des passages de cet ouvrage
que J.Claude Bernier et Célina Lacour ont portés à la scène.
... le charme désuet des mots d'amour sur papier parfumé?
 
 
Deuxième partie:
" Amour et turbulences "
spectacle créé en juin dernier à Bordeaux,
sorte de grand album de photographies à feuilleter.
Photos dont les personnages s'animent soudain.
Photos graves ou souriantes, émouvantes,
photos des instants figés pour l'éternité d'une vie à deux.
 
 
Réservations au 05 59 81 14 00
 
Rappeler que cette troupe de Zélie est présente chaque année au festival de Théâtre
Amateur de Lescar
et y remporte régulièrement des prix
comme l'an dernier,sur une pièce de Marivaux, le prix si convoité de la meilleure mise en scène.
 
 
Alors, au plaisir de vous y retrouver samedi ?

lundi 11 février 2013

d'actu .... La mélodie de la pluie : Leonid Afremov

LEONID AFREMOV : Mexique 
          
Je suis un artiste professionnel. je peins au couteau à l'huile sur toile. L'art est ma vie et je peins tous les jours. ça me fait plaisir de voir des gens jouissant de mon art.
Je suis né dans la ville de Vitebsk en 1955. Étonnamment Je suis né dans la même ville que Marc Chagall, l'artiste célèbre qui a également fondé l'École d'art de Vitebsk avec Malevitch et Kandinsky. Je suis diplômé de cette école d'art de Vitebsk .
J'ai essayé différentes techniques au cours de ma carrière, mais je suis surtout tombé en amour avec la peinture à l'huile et au couteau palette.
Chaque œuvre est le résultat d'un long processus , chaque toile est née lors de la recherche créative, chaque peinture est pleine de mon monde intérieur. Chacune de mes toiles apporte différentes ambiances, des couleurs et des émotions.
 J'aime surtout exprimer la beauté, l'harmonie et l'esprit de ce monde .
 Chacune de mes oeuvres reflète mes sentiments, la sensibilité, la passion, et la musique de mon âme. L'art véritable est vivant et inspiré par l'humanité.
 Je crois que l'art nous aide à être à l'abri de l'agression et de la dépression.
Pour exemple, cette série qui nous donne envie d'aller nous promener sous la pluie :











l'esprit de la CALLIGRAPHIE : Fabienne Verdier

A mes amis du taïchichuan qui savent ce que le geste et la respiration unis peuvent créer...
Et merci à Claude de m'avoir ouvert la porte sur les oeuvres de cette artiste.
Alors, présentons la:
 
Fabienne Verdier a débuté par un apprentissage de presque dix ans en Chine.
 Après des études à l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse, elle a vingt ans dans les années 1980 quand elle décide de tout quitter et de partir en Chine pour tenter de comprendre, au contact des derniers grands peintres,  la force et la souplesse du trait en peinture

 
Fabienne Verdier vit et travaille maintenant en France. Elle peint sur de grands châssis posés au sol avec de nouveaux outils qu'elle a confectionnés elle-même et qui lui permettent une approche nouvelle du trait et de la forme. Elle cherche à explorer les liens entre le mouvement, la matière et la force fondamentale de la gravitation

Elle expose régulièrement son travail en Europe. Elle est entrée dans de nombreuses collections, dont notamment le Centre Pompidou, le Musée Cernuschi à Paris ou encore la fondation H.Looser à Zurich.
À l'invitation de Manfred Sellink et de Till Borchert, elle prépare une grande exposition au Musée Groeninge de Bruges programmée de mars à août 2013, et dont Daniel Abadie sera le commissaire.
A noter que l''exposition d'un artiste contemporain dans les salles permanentes des collections d'un musée d'art ancien est une chose exceptionnelle, et Fabienne Verdier concevra toutes les œuvres en réponse aux tableaux des Maitres primitifs flamands du Musée.

 








 














vendredi 8 février 2013

Les couilles de Dieu

??? blasphème ?
NON
juste un roman de DIDIER POURQUIE.( on en reparlera plus bas )
qui a le don de nous transporter dans des lieux improbables , lors d'aventures drôlatiques à souhait semées là  pour nous égarer, dans le seul but d'égayer une vie sans relief.
 
Les couilles de Dieu est un roman d'aventures où le lecteur doit apprivoiser d'étranges personnages , ceux d'un écrivain en toute liberté, cette liberté qui est l'unique valeur de l'écriture.
Un roman fou où derrière le conteur se cache un philosophe,
et derrière les rires en cascade des questions.
 
Samuel Novolo," un garçon très méritant" s'est mis dans la tête, après avoir lu Marcel Aymé, de devenir passe-muraille.
 
" Qu'est-ce que c'est? dit la mère
Un coup sourd contre la cloison, répondit le père
cela n'est pas normal.
Comment , cela n'est pas normal? Qu'est-ce qui n'est pas normal? Tu n'as jamais entendu quelqu'un frapper sur un mur? Regarde: moi, je frappe bien sur cette table et il n'y a rien de mystérieux là-dedans."
 
 
"Parfois Samuel rusait. Il passait à côté de la cloison en feignant de ne pas la voir, en sifflotant une ritournelle. Puis , soudain, sans que rien dans son attitude ne l'eût laissé présager, il se ruait vers la paroi tête en avant, comme un obus, et s'y fracassait le crâne dans un bruit formidable."
 
Cher lecteur, imaginez, deux années passèrent ainsi !
 
" Tu crois que tu m'impressionnes ?
Tu vas voir , salope!
Il se mettait à pleurer longuement, ses larmes mouillaient le plancher, un peu de salive coulait de ses lèvres, puis il finissait par s'endormir, épuisé, vaincu, terrassé.
C'était un spectacle lamentable et qui inspirait néanmoins le ravissement que celui d'un homme avachi en un tas sur le sol, prostré, immobile, les poings sanglants..."
 
Réussira-t-il ?
 
Et pourquoi ce titre à ce roman ?
 
Pour le savoir, il faut accepter de quitter l'univers du sens pour celui de multiples directions fantaisistes mais sérieuses, sur le sens de notre vie et de nos engagements.
Sur le sens de l' espoir, aussi.
Le réenchantement du monde est-il possible?
L'auteur le prouve, avec un charme rare.
 
Alors, qui est Didier Pourquié ?
Il est né à Bazas, en Gironde, en 1965.
et  est déjà l'auteur de deux autres romans parus en 2005 et 2007
et il dit de lui-même qu'il est "un garçon blond à la peau pâle, un être frêle et inquiet qui s'est toujours rêvé en éphèbe brun à la peau mate..."
Agrégé de lettres Modernes
il enseigne en classes préparatoires dans un lycée réputé
et loin de brider ses élèves, il aime leur enseigner cette liberté d'écrire loin des poncifs et des règles canoniques qui emprisonnent la plume et l'esprit..
Il se voit " en imposteur ou en adjuvant incontournable des bonnes oeuvres de l'Education
 Nationale".
Il prétend enfin n'avoir qu'une ambition :
"Ecrire des romans qui ressemblent le moins possible aux précédents".
 
Merci à ma Léa de m'avoir passé ce bouquin avec cette dédicace de l'auteur à son intention:
"Pour Léa, rien moins, promenade souriante jusqu'aux antipodes, bien à vous".
Didier Pourquié.