samedi 30 juillet 2011

Me voici ! ... ou LA VENTE aux enchères

Je m'étais vêtue "chic" pour la circonstance : une vente aux enchères d'oeuvres d'ART  au Casino d'Hossegor , s'il vous plait ! ...des oeuvres de Dali, dubuffet , Picasso, Modigliani, Foujita, Andy Warhol, Chagall, Vasarely , Magritte, van Dongen, Mathieu, Yves Brayer... j'en passse et des meilleurs !
Souvent des lithographies... mais "joliement encadrées " comme disait le commissaire priseur  légèrement ironique devant cette salle qu'il jugeait trop  béotienne, le cuistre !
Alors, déjà ...... "Me voici ! " .. ???  
la voili la voilà !
..beauté offerte au titre donc prometteur: " Me voici ! "  de Niki de saint-Phalle, adjugée à 400 euros.

La vente, sous la houlette d'un commissaire-priseur de Toulouse qui n'avait qu'une hâte, c'est d'en finir, se déroulait dans le cadre prestigieux du Casino d'Hossegor.

                      ...dans le délicieux petit Salon Bleu, ici quelques minutes avant le début de la mise aux enchères .

Le carton d'invitation à mon nom , mazette! ,
avait été délicatement ( je suppose , car ce ne pouvait être qu'une main distinguée ) placé  dans ma boîte aux lettre !
Alors j'ai filé compter les piécettes dans la tire-lire en forme de poisson ; c'était bon , je pouvais y aller ... A noter que le fly représente une huile de RAYA Sorkine " Un si beau jour " qui ne prit pas preneur au prix pourtant "modique " comme disait l'homme au marteau , de 16500 euros . .. Je tâtais mes pièces dans ma poche ..

de FRANCK L. , huile, " moulin Rouge " , adjugée à 11000 euros, " un cadeau" dit encore le commissaire.

et d'André LHOTE " le modèle ", pochoir parti aussi , mais je regardais les pins qui se balançaient gracieusement dehors et je n'ai pas noté le prix .
Mais l'heureux élu était le monsieur distingué aux cheveux blancs ondulé qui habite dans mon quartier . Est-ce que ce voisinage va faire monter la valeur de notre maison ?

"La colombe égarée entre les ponts de Venise , trouva preneur à 12 000 euros .
Elle allait enfin trouver refuge .
C'est une huile de TOBIASSE Théo .

Pas mal aussi le "Marché aux poissons " de RANUCCI Lucio, adjugé à 7.000 euros , un prix qui désola maître machi-truc . Où était-il tombé ?

Et cette aquarelle de CARZOU  " village de Provence "
 qui ne partit " qu'à 4500 euros " gémit le commissaire-priseur se désolant du peu de surenchères et de notre inculture , diait-il .
Il  y eut bien sûr bien d'autres toiles et des sculptures  mises aux enchères , soit 244 oeuvres en tout ,
les 3/4 ont tout de même touvé preneurs ;

Mais pour anecdote, alors qu'il mettait à prix une sculpture , un petit bronze à 30000euros de Rembrandt BUGATTI, et qui ne trouva pas preneur , il s'exclama :
" Mais si le nom de cet artiste, pourtanat célèbre , ne vous dit rien, celui d'Alain delon vous attire peut-être " ?
je répondis à l'énergumène par un gros éclat de rire, son attitude ne valait que notre mépris .
et ces types , qui se prennent pour je ne sais quoi, ne sont que des commerçants , des gens qui vivent sue le dos des artiste , je le sais , pour des raisons personnelles ( je pense aux être aimés ). A la fin de la séance , je suis allée voir l'individu et je lui ai dit :
" Monsieur , vous savez, vous,qui n'êtes pas un artiste , l'art vous fait vivre ; mon mari , qui était un artiste , en est mort . Je vous salue bien bas  ."
ROLAND était surtout sculpteur, était sorti major des ARTS APPLIQUES , et avait poursuivi en Sculpture à l'Ecole Supérieure des Beaux ARTS de PARIS . Il nous a quittés à 49 ans .

PS : " CORVEE CHEZ LES PLOUCS "
voilà le titre proposé pour cette vente à  Gérard FOURE-LABRO , l'homme au marteau .

mercredi 27 juillet 2011

Claude Dubois - Pas question d'aventure


Tout ce qu'on apu lire dans nos coeurs restera toujours ....

Avec un ciel si gris ... HOSSEGOR , 11H30 ce matin.

" Avec un ciel si bas , avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner "
Jacques Brel.
                                          La place des Landais , face à la plage centrale !




mais j'ai encore aimé cette balade , aggrippée à mon sac à dos , foulant le sable détrempé.
" Bonjour danielle ! ça va se lever " ! " a dit le maître-nageur , alors ... tout est bien .
Et puis bientôt , en plus des dunes océanes , une petite COLINE va entrer dans nos vies .
BIZZZ à mes lecteurs.

lundi 25 juillet 2011

HOSSEGOR : à l'heure du déjeuner... en juillet .

En cette fin juillet où les touristes ont fui la Côte , mes pas m’ont portée vers l’Océan à l’heure où le vent s’est enhardi, chassant les plus courageux de l’estacade en bois battue par les vagues.
 Dans le port que je devine, plus loin, l’ombre des mâts se déforme au gré des vagues grises et les voiliers sont secoués violemment au bout de leurs amarres. Le miaulement des haubans sous le vent s’est fait plus soutenu et, envolé par-dessus les pins, accompagne les grondements de l’Océan .  Les bourrasques s’engouffrent entre les cabanes que les  maîtres-nageurs ont fermées , cinglant mon visage et s’amusant à poursuivre un couple encapuchonné qui court dans tous les sens en riant.
En levant le regard vers l’horizon acier , cillant des yeux pour mieux distinguer quelques petites taches colorées, rien ! rien ! la houle forte pourtant et les rouleaux majestueux , les spots ( ! ) sont orphelins ; pas le moindre surfeur! Tout est vide, tout est gris , l’horizon est lisse , les mouettes n’ont même plus envie de quitter le sable humide où elles somnolent.
Je sais qu’au centre-ville une boutique affiche son panneau “HORS-SAISON “plus vrai que nature ! Mais j’aime ces promenades , ces tons gris-fer tirant sur le bleu , l’air vif qui nettoie les larmes nées des amours envolées, les cheveux ébouriffés , les djeans détrempés qui collent aux cuisses , et les embruns salés qui viennent se poser sur le bout de la langue .  Là , je suis bien .
J’aime quand l’Océan superbe se déploie et se perd dans le ciel, majestueux, solitaire et puissant. J’aime quand le vient vient me secouer : pense à vivre, dit-il.
Alors ce matin, à l’heure du déjeuner , je suis sortie fouler le sable mordoré, j’ai regardé au loin, et j’ai respiré, souri aussi . J’ai commencé doucement, lentement à dénouer le corps, je l’ai mis en mouvement , j’ai pensé aux êtres que j’aimais  et j’ai fait mon taïchi . Personne pour me regarder .  Juste moi et “ LE GESTE “ ,  le geste précis, méticuleux. Juste moi et cette respiration en rythme avec les éléments …de quoi arriver, peut-être ,  à approcher ce que Comte-Sponville appelle “ la désespérance tranquille “. ???  peu importe !
Car le chemin est dans le geste .
Et le vent et la pluie font le reste.
Au retour , j’ai pris un bouquin de Titouan Lamazou.

dimanche 24 juillet 2011

LE SUD : Nino Ferrer

...depuis les ondées océanes mais avec cette poésie du gris et ces sons sauvages nés de la houle  ...et ce blog qui ne veut pas colorer mes mots !

mardi 19 juillet 2011

Le discours aux morts ...

Jean GIRAUDOUX :  La Guerre de Troie n'aura pas lieu
Acte 2 scène 5.

Hector :       Ô vous qui ne nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. Nous sommes les vainqueurs. Cela vous est bien égal, n’est-ce pas ? Vous aussi vous l’êtes. Mais, nous, nous sommes les vainqueurs vivants. C’est ici que commence la différence. C’est ici que j’ai honte. Je ne sais si dans la foule des morts on distingue les morts vainqueurs par une cocarde. Les vivants, vainqueurs ou non, ont la vraie cocarde, la double cocarde. Ce sont leurs yeux. Nous, nous avons deux yeux, mes pauvres amis. Nous voyons le soleil. Nous faisons tout ce qui se fait dans le soleil. Nous mangeons. Nous buvons… Et dans le clair de lune !…. Nous couchons avec nos femmes… Avec les vôtres aussi…
Demokos :     Tu insultes les morts, maintenant ?
Hector :      Vraiment, tu crois ?
Demokos :      Ou les morts, ou les vivants.
Hector :      Il y a une distinction…
Priam :      Achève, Hector… Les Grecs débarquent…
Hector :      J’achève… Ô vous qui ne sentez pas, qui ne touchez pas, respirez cet encens, touchez ces offrandes. Puisque enfin c’est un général sincère qui vous parle, apprenez que je n’ai pas une tendresse égale, un respect égal pour vous tous. Tout morts que vous êtes, il y a chez vous la même proportion de braves et de peureux que chez nous qui avons survécu et vous ne me ferez pas confondre, à la faveur d’une cérémonie, les morts que j’admire avec les morts que je n’admire pas.
 Mais ce que j’ai à vous dire aujourd’hui, c’est que la guerre me semble la recette la plus sordide et la plus hypocrite pour égaliser les humains et que je n’admets pas plus la mort comme expiation au lâche que comme récompense aux héros.
Aussi, qui que vous soyez, vous absents, vous inexistants, vous oubliés, vous sans occupation, sans repos, sans être, je comprends en effet qu’il faille en fermant ces portes excuser près de vous ces déserteurs que sont les survivants, et ressentir comme un privilège et un vol ces deux biens qui s’appellent, de deux noms dont j’espère que la résonance ne vous atteint jamais, la chaleur et le ciel.

lundi 18 juillet 2011

Chantons sous les pins ...

Baudelaire : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle ....


et que tombée en abondance l'eau du ciel nous bouche les gouttières ...


Non non non !
ce n'est pas une raison pour succomber au SPLEEN et perdre l'appétit !


samedi 16 juillet 2011

Ma Côte Landaise.... en peinture

La promenade avait commencé sur l'estacade en bois qui mène à une des balises d'entrée du port de CAPBRETON...
 Marika , pinceaux sortis de sa poche , avait croqué la scène ...
pendant que les enfants prenaient plaisir à regarder les pêcheurs.

Nos pas nous avaient fait ensuite longer le courant qui mène au lac d'HOSSEGOR
et la petite-fille de 9 ans avait voulu contempler longuement les galopins effrontés qui se jetaient du haut du pont!
Revenue à la maison,
de mémoire , elle avait dessiné la scène.

Ensuite, nous avions fait le tour du lac jusqu'auc cabanes en bois des hostréîculteurs .
les huîtres du lac sont douces et crémeuses !
Marika avait ressorti ses aquarelles ...
le temps n'était pas à la baignade

Alors, depuis le club de voile que papi Roland dit "captain Roland "avait tenu pendant des années, coupant à travers la pinède, levant les pieds pour éviter les fougères , nous avons rejoint la maison ..
pour la dessiner .
C'est certain, demain il fera beau et nous irons nous plonger dans l'Océan !


dimanche 10 juillet 2011

Le soleil dore le sable...




...mais c'était l'été dernier !
pas grave, la Côte est belle aussi délavée par les ondées .

vendredi 8 juillet 2011

Bernard Lavilliers - La musique est un cri...

..un cri , parfois.
La musique a des accords mineurs qui font grincer les dents ..
.La musique est un cri qui vient de l'intérieur....
La musique est un chant qui sublime les pleurs .

mercredi 6 juillet 2011

Vivement la plage !


 "Sur la plage abandonnés....

Car  aux premiers jours d'été
Tous les ennuis oubliés
Nous reviendrons faire la fête aux crustacés
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillée
De la plage ensoleillée " .. Ohé ! Ohé !
=paroles de ... laurent Voulzy , qui l'eût cru ?

mardi 5 juillet 2011

DSK : Réconfort...

au fait ,  juste remarqué en passant :
Le mot " EXEMPLARITE " a-t-il un sens ? ? ?

dimanche 3 juillet 2011

à propos d'Art Brut et de Tour de France

 Est-ce le TOUR  qu'ils regardent passer , ces personnages  de  DUBUFFET ?

Maillot jaune à GASTON CHAISSAC .

Maillot jaune, parceque c'est grâce au Tour de France que je viens de découvrir ce peintre de l'ART BRUT , cet artiste qui se disait " rustique "
En effet , le Tour qui se veut aussi culturel ( tête bien faite et pas que mollets musclés )  , nous apprend que dans la commune des ESSARTS , les WC de l'école ont été classés monuments historiques !
 En poussant discrètement la porte nous comprenons :  quelques dessins colorés égayent joliment les murs : ce sont ceux de Gaston lorsqu'il y était élève .





ça me donne vraiment envie de repenser ma déco.
Juste un bémol , malgré cette belle photo de l'artiste par DOISNEAU...

" L'ennui est qu'il faut vivre ! " avait-il déclaré.
Gaston Chaissac (1910-1964 )

vendredi 1 juillet 2011

PISE , c'est vrai ,elle penche !

La tour est magnifique ... mais, oui,  elle penche !


krès, krès krès !!!

et dans tous les sens !
comparez sa verticalité  avec celle des 4 zamies.

ça peut tomber soudainement
et nos touristes asiatiques en ont bien conscience, qui veulent sauver l'édifice .

Mais allons directement aux faits :
détails !!!
détail n°1 :
détail n°2:
détail n°3:
                                                                               C'est certain , c'est pour 2040 !!!
Récapitulation :
                                                           Sniff ! Sniff !                                                          
                                                           En attendant, laissons Pise , paisiblement, s'assoupir dans sa splendeur .