mercredi 30 mars 2011

Marie Caprice ... pour chanter, sourire et vivre ..


Parce que hier, c'était bleu-nuit , c'était spleen, c'était mélancolie,
 c'était méchamment dans le brouillard !
On le sait, alors , on ne se laisse pas plonger ! on se respecte bordel !!! 
On ne baisse pas la tête , on ne plie pas l'échine !
On sait que ces deux-là nous ont donné un enfant malicieux :
             Ce bel enfant bouclé a souri
            Apercevant le papillon voleter sur les tilleuls
            "Mamie, tu vois la fleur qui vit ?"
Alors, oui, on sait qu'on vit , qu'on aime , et qu'aimer est plus fort qu' être aimé ....
 Et on se redresse, bien fier vers le soleil naissant ,
 celui de ce matin, de demain et des jours suivants...
On se respecte, bordel !!!  

J'ai dit , et c'est un ordre : aujourd'hui, MUSIQUE ! ! !


.... On a le temps pour devenir grand ,

s'envoler et être aimé,

disait l'espiègle- enfant- brun -aux -longs -cheveux qui volait dans les airs

....On a le temps pour devenir grand ,

s'envoler et espérer et savoir qui on est vraiment ,

disait la belle- enfant- blonde -au -grands -yeux -roux -qui- interrogeaient- le- monde.

Le temps est venu , ils se sont aimés ... et moi je les aime aussi .

C'est MARIE CAPRICE et ce sont mes enfants .


mardi 29 mars 2011

la première gorgée de bière ...et autres plaisirs minuscules


La première gorgée ?
 C'est la seule qui compte
Les autres, de plus en plus longues, de plus en plus anodines, ne donnent qu'un empâtement tiédasse, une abondance gâcheuse.
 La dernière, peut-être , retrouve avec la désillusion de finir un semblant de pouvoir.
 Mais la première gorgée!
gorgée ?
 ça commence bien avant la gorge. sur les lèvres déjà cet or mousseux, fraîcheur amplifiée par l'écume, puis lentement sur le palais bonheur tamisé d'amertume.
Comme elle semble longue la première gorgée de bière !

Philippe DELERM.

Quand les hommes vivront d'amour...


Gilles Vigneau , Félix Leclerc et Charlebois.

                   LA BELLE SAISON

                 A jeun perdue glacée
              Toute seule sans un sou
                Une fille de seize ans                            

 Immobile debout
Place de la Concorde
A midi le 15 août.

Jacques Prévert.

Mes Jeunes Années.... à NOËL.




... parce que c'est cette chanson
 qu'il avait laissée bien en vue sur son bureau
 juste avant de choisir un lendemain au-dessus des nuages . ..
pour de débarrasser
des "brouillards qui collaient à sa peau
et de leur goût de cendre froide qui teintait ses iris d'un gris terne et inconsolable "
                      Léa avait 10 ans cet été-là .


 "Mais les braves n'en sont plus à compter les secondes
 Les hommes de cette trempe regardent l'heure
Un sourire en coin
 Et d'un air absolu ."
                      Léa avait 10 ans cet été-là.

"Et , en effet, tout ne pouvait que bien se passer maintenant
La douleur d'exixter allait enfin cesser ."
                      Léa avait 10 ans cet été-là 

 Cet été où le bel homme aux yeux bleus nappés de gris
Choisit l'heure d'un feu d'artifices pour s'en aller voir au-dessus des nuages .
                       Léa avait 10 ans cet été-là.


samedi 26 mars 2011

En apesanteur ... taïchi au creux du vallon verdoyant, ce matin...

EN APESANTEUR....

Au creux d'un vallon verdoyant
Niché au pied des remparts médiévaux
L'air était doux et mutin ce matin!
Ses ondulations légères accompagnaient
Nos rondes symboliques
Soulignaient nos gestes
Soulevaient en douceur nos bras         
Comme en apesanteur.
Le ruisseau dévalait sans colère
Sinuant, espiègle, entre les galets
Qu'il caressait
Chantant le refrain éternel
d'une vie chaque fois renaissante

De blanches tourterelles
Roulaient au fond de leur gorge
L'appel magique des amours à venir.
Même la tronçonneuse impertinante
Cessa ses grincements à l'ordre impératif: HITCH!
Le soleil réjoui jouait sur nos visages
Leur donnant la couleur  
                                    Des beaux fruits du printemps
Respirer devenait un plaisir
Puisque l'air léger comblant
Les vides de nos corps
Circulait en nous en ondes salvatrices.
Allez! Allez! expirez à fond, chassez l'air!
Recommencons, encore , encore !
Passons le bassin
Arrondissons les mouvements
Dans l'éternelle boucle du YIN et du YANG !
Et le travail sans cesse répété nous menait vers le geste précis
Qui conduirait à l'harmonie.
La tête hissée vers le ciel pur
Les pieds unis à notre terre-mère
A l'unisson nous nous mouvions
A l'unisson nous respirions
A l'unisson nous vivions
Nous accordant comme les larmes douces d'un violon.
          Enfin, le salut martial, digne et mesuré,
          Respectueux de tout, des êtres et des choses ,  
          Rappela à chacun combien ces moments partagés
          Sont des instants uniques
          Des bulles dans un ciel où les nuages n'ont pas tous la légèreté du bonheur.

Danielle


vendredi 25 mars 2011

Charles Trenet - L' Ame Des Poètes



           LE TEMPS PERDU


          Devant la porte de l'usine
          le travailleur soudain s'arrête
          le beau temps l'a tiré par la veste
          et comme il se retourne
          et regarde le soleil
          tout rouge tout rond
          souriant dans son ciel de plomb
          il cligne de l'oeil
          familièrement
          Dis donc camarade soleil
          tu ne trouves pas
          que c'est plutôt con
          de donner une journée pareille à un patron ?

Jacques Prévert.


mercredi 23 mars 2011

TAÏCHICHUAN, 19 mars au vallon du LESCOURRE à LESCAR

                    Tout le corps est léger, les bras sont arrondis
La tête est suspendue par son sommet
                    Comme reliée vers le haut  par un fil céleste


Le dos est bien dressé
Le souffle profond , la poitrine est relâchée
Et de même la taille est souple servant  de pivot à tous les mouvements.


On utilise la conscience et la concentration
plutôt que la force physique pour garder
Agilité, équilibre, souplesse et légèreté


Le haut et le bas
Doivent se suivre mutuellement en bonne harmonie
Interne et externe ne se combattent plus mais  s' unissent


Enchaîner les figures sans interruption
Préserver la tranquillité au coeur des mouvements
Aidera à trouver  force et sérénité


..et on n'oubliera pas :
De distinguer le plein du vide
D'abaisser les épaules , et en gestes lents et continus
De garder le dos droit et le regard martial
En  dessinant  dans les airs les cercles légers et harmonieux du  Yin et du YANG.


Force, équilibre , bien-être et douceur
Echange, partage si doux à mon coeur
journée de taïchi ? soirée de bonheur !


... et le tout sur des textes d'adhérents-poètes du LESCAR-TAÏCHI-NIPPON !
...pour aujourd'hui : DENIS et RENE , merci.

C'est certain, demain , le soleil se lèvera
Les extrêmes essaieront de s'accepter
Et la vie, cahin-caha, continuera .
Le TAÏCHICHUAN nous y aidera...
La fleur du cerisier ne disparaîtra pas , le fruit gorgé de sucre la remplacera.



Les bienfaits du NUCLEAIRE expliqués aux enfants japonais



Un pauvre petit pingouin japonais est très très triste !
Un gentil petit garçon lui demande:
" Pourquoi ces larmes mon ami , "
et le mignon petit pingouin triste lui explique alors
que sa maison la banquise est entrain de fondre !
Sniff ! Sniff ! Sniff !
Alors , le petit garçon si gentil va le consoler :
" Ne pleure plus petit pingouin!
grâce à l'énergie nucléaire il n'y aura plus d'émissions de CO2!
et tu pourras continuer à jouer sur ta jolie banquise !"
Le petit pingouin rassuré sèche ses larmes..
... et TOUT LE MONDE EST HEUREUX !
YOUPEE !!!

mardi 22 mars 2011

Les Feuilles Mortes_Yves Montand à l´Olympia

" Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes des jours heureux où nous étions amis
En ce temps là la vie était si belle
et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
les souvenirs et les regrets aussi
et le vent du nord les emporte
dans la nuit froide de l'oubli ....
.... la mer efface sur le sable les pas des amants désunis."

          jacques Prévert.

...ET POURTANT !!
l'amour c'est aussi ...
 un jeune papa , trop tôt parti dans les étoiles , et sa fille , ma fille aussi !


C'est  le grand, le véritable amour , celui qui ne meurt pas et qu'on emporte  à chaque pas de nos vies .

Jacques , jamais les lames de l'Océan n'effaceront ces moments .

lundi 21 mars 2011

Boris Vian - La java des bombes atomiques


ce qui me tourmente, cest que celles de mon invention n'ont qu'un rayon d'action de 3m50 !
ya queqchose qui cloche là-dedans, j'y retourne immédiatement !

Connaissez-vous "Les Physiciens " de Friedrich Dürrenmatt ?

Dürrenmatt est un auteur suisse , pas mal joué au T.N.P. du temps de Jean Vilar .
j'ai vu la pièce Les Physiciens montée en 1965   ( ou 66 ?) par Ariane MOUCHKINE au Festival d'Avignon .
A l'heure des événements au JAPON la question se pose sur  la responsabilité ( éventuelle, n'est-ce pas ? ) des savants .
Dans cette pièce de 1962, trois brillants physiciens à la pointe de la science, sont internés dans un asile de fous !
Ils ont commis des actes abominables , ont "zigouillé " leurs bien-aimées sans ménagement , puis se sont attaqués aux infirmières de l'asile !
...au fait , des fous ? ... des simulateurs ?
L'un d'eux, le plus grand physicien de tous les temps, un soi-disant
 EINSTEIN, est ainsi enfermé depuis 15 ans , accumulant les actes les plus démentiels .
Est-ce Einstein, ou non ?
Ces savants ,  affolés par les applications possibles de leurs découvertes , n'ont-ils pas préféré simuler la folie ?
????

Car , si l'action de la pièce se déroule entièrement dans le salon d'une clinique psychiatrique , on découvre que ses enjeux concernent l'humanité entière .
Dürrenmatt veut montrer les dangers des applications   et le fossé entre les idées et  leurs applications parfois terribles !
Il n'épargne pas , outre cette réflexion sur la responsabilité des chercheurs, ceux qui appliquent,  font semblant de ne rien voir ou savoir  , et ceux qui , par leur non-engagement, sont des collaborateurs de fait.

Alors ces "physiciens " ...
de vrais physiciens ?
 de vrais fous ?

Et s'ils préféraient rester enfermés à vie pour ne pas révéler leurs découvertes à une humanité en folie ?
Et si l'asile de fous était le dernier cloître du monde moderne  où des physiciens, conscients des dangers que la science moderne fait courir à l'univers , s'imposeraient le masque de la folie en se sacrifiant et trahissant leurs recherches pour sauver le monde ????



samedi 19 mars 2011

Amis de la poésie, c'est le Printemps des Poètes !



la mère :
Votre fils n'est pas un vrai terrien , qu'on m'a dit !
regardez , il a des taches blanches ,
et puis il a les yeux aussi d'un extra-terrestre!
c'est pour ça qu'il réussira sa soucoupe.

le fils:
ça se posera quand ça se sera posé...
et que j'aurai in versé la rotation des fluides à l'intérieur de la sphère
ce qui n'est pas si facile que ça à réaliser .
Il sera beaucoup plus facile de revenir de la 4 ème dimension
que d'y aller car il y aura des fluctuations spatio-temporelles
non négligeables !

la mère:
Si le gouvernement sait ça , ils voudront te financer !

le fils :
je te mets au courant de rien pour qu'on ne tente pas
de t'arracher mes secrets .
si tu sais rien, tu pourras rien dire .
Et puis, je te le dis mais .. tu oublies !

la mère:
ça fait rien, ça fait l'occasion de parler .

le fils :
Et puis, j'ai déjà volé .... par la pensée, c'est déjà pas si mal !

jeudi 17 mars 2011

Iz chantait .... quelquepart...


Quelquepart? c'est ICI .
...parce que le seul sens de la vie , c'es la vie-même ...
Ici bàs, ici où est le royaume, ici et maintenant.
merci à André Comte-Sponville

mercredi 16 mars 2011

lSakura Sakura - Flute



"La fleur blanche du cerisier
Virevoltait en volutes légères vers ma main

La fleur blanche du cerisier
S'envolait en rondes légères vers ta main
Papillon délicat du fruit naissant

La fleur blanche du cerisier
S'épanouissait au souffle du printemps
mon voyage dans ton sourire

La fleur blanche du cerisier
Ne restera pas sur l'aérienne branche
Balayée, emportée
Par la furieuse lame "
.... Dany

mardi 15 mars 2011

lundi 14 mars 2011

Perpetuum Jazzile - Avsenik Medley


Chant choral slovène : traduction inutile: peut donc être adopté par nos groupes béarnais sans problèmes!
HU! HU !

dimanche 13 mars 2011

De Léa , le piment doux qui parfume ma vie, depuis 18 ans déjà :  
Enfant de la douleur, Regarde
Les traces imperceptibles de ton avenir qui s'écrit sous tes pas
Le rythme assidu de l'éphémère qui berce ton existence.
Enfant de la douleur, Prends le temps.
Prends le temps parce que tout s'efface, prends le temps parce que rien ne dure.
Les éclats de rire ne sont plus que des échos lointains.
Tes mots se perdent dans la liquéfaction du temps.


Enfant de la douleur, Je te comprends.
La peur, l'angoisse, les pleurs, moi aussi je les chasse.
L'horrible combat contre cette nuit qui s'immisce en tous endroits, dans les moindres recoins de ton âme.
Je vois dans tes yeux la succion des jours qui passent sans pitié,
Et sur ta peau, la sensuelle brûlure du temps.
Enfant de la douleur, tu n'es qu'homme parmis les tiens, et les hommes se meurent dans le lendemain.

L'écrasante aurore qui bercera ta mort, cette rosée sera tes larmes.
A trop courir après le temps, tu as chuté.
Le tic tac assourdissant des horloges qui hurlent en choeur sera la mélodie de ta déchéance.
Le sol sera ton tombeau. L'herbe fraiche qui se plie sous ton corps.
Le vent fouettera ton visage, susurrant de sa voix grinçante le décompte des secondes qu'il te reste à respirer.
"Tu n'es que poussière et tu retourneras à la poussière".
Le temps t'attire irrésistiblement à ta perte, c'est comme cela. Je n'y peux rien.
Je viendrai dessiner sur ton corps inerte, du bout de mes doigts, le mot "lendemain".


Les mots ont filé entre nos mains.
Les rides gardent enfouis les maux de demain.
Les creux, les plis, les bosses.
D’abord l’impasse, puis la fosse.
 Retient donc ces larmes qui s’épuisent, avant même que ton âme  se brise.
J’ai vu dans l’éclat de tes yeux le mouvement cyclique, de ces moments bercés dans la panique.
Brûlons ensemble douce horreur, tes baisers ont un âpre goût de rancœur


Léa ? je la connais aussi mutine , indépendante , coquine et battante ! un beau brin de fille qui m'a aidée à vivre quand ce n'était pas si facile que ça !
Le jour où elle est née,
 j'ai quitté le lycée le matin en plein milieu d'une épreuve capitale ( paraît-il) d'évaluation, sans prévenir personne,
 puis j'ai oublié d'y revenir. 
Je ne pensais plus qu'à Léa et à sa maman et aux pommes fraîches que j'allais leur apporter ;
 les oiseaux chantaient ( cliché je sais, mais je m'en moque ) et le lycée n'existait plus .
 Le proviseur est même allé  voir sous le bureau si je n'y étais pas tombée!
Le lendemain , il m'attendait :
                              " Mais où étiez-vous passée ?  tout va bien ?
                              - Moi ? pourquoi ?
                               - On vous a cherchée partout !
                              - Ah bon ? je suis juste grand-mère! "
Larmes de fond ...

Dans les ténèbres qui m'enserrent
Je suis le maître de mon destin
Mon coeur fier demeurera invincible.

samedi 12 mars 2011

Ce matin , au vallon du Lescourre , au pied des remparts de Lescar , le YIN et le YANG se sont liés en harmonie  .

                    "En gestes lents et arrondis
Les ombres chinoises s'enroulaient, majestueuses et apaisées
                     Dans le petit matin naissant. "
                   







jeudi 10 mars 2011

Marie Caprice Clip Quel monde



L'enfant qui volait dans les airs s'envole désormais sur sa guitare .
Il forme avec sa compagne le groupe "Marie caprice" et sont tous deux auteurs-compositeurs-interprètes.
Ils m'ont donné un beau petit rayon de soleil de plus , au sourire ravageur, et qui chante du haut de ses 3ans 1/2 " Y am a poor lonesone cow-boy" !
...alors, elle est pas belle la vie ?
pourquoi ramer à contre-courant si on peut suivre le fil des torrents ?
Au fait , bonjour les garçons !!!

Et puis, parfois, il y a des  lumières  qui entrent dans nos vies
comme  un 10 mars , d'une bien belle année.
depuis, chaque 10 mars est un soleil .

mercredi 9 mars 2011

quand les serres de ténèbres nous frôlent....
 le souffle du printemps dans son regard... la tendresse
la vie .. et  DEMAIN !

mardi 8 mars 2011

Chaque 8 mars désormais , c'est LA JOURNEE de la FEMME !
alors, cette video et ....
 de paul Verlaine ,  un  poème   " MON REVE FAMiLIER " ,  extrait de "POEMES SATURNIENS ":

"Je fais souvent un rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend .
                    Est-elle brune,  ou rousse ? - Je l'ignore.
                    Son nom ? je me souviens qu'il est doux et sonore
                    Comme ceux des aimés que la vie exila .
          Son regard est pareil au regard des statues,
          Et pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
          l'inflexion des voix chères qui se sont tues . "

dimanche 6 mars 2011

Les Max Brothers au piano !
Un enfant s'envole dans l'azur .... c'est l'amour à l'état pur.

MADELEINE... sortie d'une malla au grenier

Et puis, parce qu'il pleuvait au travers des vilaines tuiles en everit , le grenier fut rangé.
Tout au fond d'une malle fermée à clefs , enveloppée méticuleusement dans une couverture beige, Madeleine !
Elle dormait là, cachée mais présente,prtégée et secrète,  depuis 80 ans, à côté des vieux phonos et des chaises qu'on avait oublié de rempailler.
Madeleine, qui avait dédicacé cette photo à Jules, le 14 octobte 1921 .
Désormais Madeleine est sur ma table de nuit, et je regarde en m'endormant cette femme que mon grand-père avait aimée et qui vivait au-dessus de nous , dans le silence d'un grenier poussiéreux où plus personne ne s'aventurait .
Merci la pluie.

c'était un été 95, un bien bel été où Roland prenait des photos d'un Océan furieux ..c'était avant l'ORAGE qui allait s'abattre sur nos vies ... face aux rouleaux puissants, l'homme attendait , sans savoir qu'il était face à son destin . NON ! il ne faut JAMAIS savoir.

Avant ....la vie,  c'était " à-contrecourant"!
maintenant, c'est au gré des flots, des courants capricieux des événements... que j' accepte de naviguer .
Un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas disait  LAO TSEU

et je sais désormais que quel que soit notre âge, nous en sommes toujours à nos premiers pas .